Manifestive : la préfecture tente d’interdire la manifestation de ce samedi
Les organisateur·ices ont décidé de porter une requête en référé-liberté pour faire lever l’interdiction. Verdict ce samedi dans la matinée.
Les organisateur·ices ont décidé de porter une requête en référé-liberté pour faire lever l’interdiction. Verdict ce samedi dans la matinée.
Les milieux de la free-party, ainsi que des carnavals sont depuis leurs débuts des espaces de grande liberté, voire d’offense au pouvoir en place. Depuis le Moyen-Age les autorités considéraient que les moments de libération des contraintes sociales et religieuses étaient indispensables pour éviter les révoltes.
Samedi dernier, nouvelle manifestation contre la loi sécurité globale et les lois contre le séparatisme, et près de 600 personnes dans les rues dijonnaises, avec une certaine teinte rouge pour marquer l’anniversaire des 150 ans de La Commune !
Acharnement judiciaire contre la fête libre, chars censurés dans de nombreuses villes, manifestations interdites, répression policière… L’arsenal judiciaire bat son plein pour étouffer toute mobilisation autour de la fête libre. Nous répondrons avec nos basses et nos caissons pour une nouvelle manifestation samedi 6 mars !
Samedi 27, environ 500 personnes ont manifesté dans les rues de Chalon-sur-Saône pour protester contre les lois liberticides (« sécurité globale », « contre les séparatismes », fichage, etc.). Parmi les manifestant·es, beaucoup répondaient à l’appel du comité de soutien à la Maskarade, dont le camion-sono a rythmé le cortège.
Samedi 20 février, un nouvel évènement de soutien aux inculpé·es de la Maskarade - la free party qui a eu lieu le soir du nouvel-an à Lieuron - avait lieu à Dijon. Pas de manif derrière les camions sonos cette fois-ci, mais une vélorution sonore, suivie d’une free party.
Une alliance inédite entre teufeurs et faucheurs volontaires, contre l’ADN et les OGMs !
Nous, Comité de soutien à la Maskarade Bourgogne Franche-Comté, soutenons l’initiative de quelques personnes qui ont souhaité reprendre la rue ce samedi 20 Février à Dijon et dénonçons l’arrestation de 2 participant.e.s au rassemblement qui s’est improvisé au Port du Canal après la Vélorution. Retour sur cette journée...
La répression des teufs, c’est aussi l’ADN de ce mouvement. Voici, pour la France, les dates clés de 1993 à aujourd’hui.