Petit florilège de brèves.

Le ou la première à nous renvoyer la grille de mots-croisés complétée correctement gagne 5 conso gratos à la prochaine Big Disco Blabla. Retour des réponses par mail à globcal@brassicanigra.org ou directement aux vendeureuses à la criée.

Soutien à Ivan, Bruno, Isa, Farid, Juan et Damien depuis Hambourg.

Du 16 au 24 juillet se déroulait à Hambourg une initiative croisée de deux campements : l’un « antiraciste » et l’autre « climatique ». Des envoyés spéciaux internationalistes de Blabla ont fait le détour, au milieu de leurs vadrouilles estivales, et nous reviennent avec l’envie de partager cette expérience de lutte pour enrichir les nôtres.

Petite histoire subjective du squat de la cité universitaire de Besançon, par notre envoyé spécial.

Ces dernières semaines, on a pu lire différents textes en provenance du Grand Dijon annonçant de façon plus ou moins officielle la fin du ramassage des encombrants à partir du mois de janvier 2009. Ceci en parallèle avec une campagne visible sur les panneaux publicitaires quant aux efforts de la ville de Dijon sur les prestations publiques liées au traitement des différents déchets produits en ville (dans lesquels on inclut les crottes de chien et les graffitis, parmi les poubelles ménagères, le tri sélectif...) - campagne aux slogans ridicules, soit dit en passant.

Aseptisation et panoptisation de la ville de Dijon.

Qui décide de l’évolution d’un quartier ? Le plus souvent, ça ne nous touche pas directement et alors on ne se le demande même pas. Et puis, n’élit-on pas des représentant-es politiques justement pour ne pas avoir à se poser cette question ? À la limite, si on a la naïveté de croire les beaux discours sur la citoyenneté, on pourrait imaginer que c’est en concertation avec les riverain-es, les commerçant-es... Ça n’est généralement pas (voire jamais) le cas.

À l’heure où la répression s’intensifie à Dijon comme ailleurs, des initiatives émergent pour y faire face. Localement, une caisse de solidarité face à la répression est en cours de constitution. Malheureusement, les récentes condamnations suite à la manif lycéenne nous montrent l’intérêt de ce type de projet.

Mercredi 15 octobre 2008, une centaine de lycéen-ne-s manifeste contre les réformes Darcos et le fichage policier dans les rues de Dijon. Trois personnes sont arrêtées après une altercation avec un automobiliste. Après 40 heures de garde à vue, les trois inculpés passent en comparution immédiate.

Même si à Dijon le mouvement lycéen de la fin de l’année scolaire 2007-2008 n’a pas été particulièrement dynamique, il aura au moins été l’occasion de la formation d’un collectif de coordination lycéenne. Blabla lui ouvre ses pages.