L’apprentissage des flammes
Quelques enseignements depuis les révoltes en France
Quelques enseignements depuis les révoltes en France
Le mercredi 6 septembre, la caisse de solidarité contre la répression invitait Gwenola Ricordeau aux Tanneries pour qu’elle présente son livre 1312 raisons d’abolir la police.
Pour faire suite à cette invitation, nous vous proposons de réécouter les grandes lignes de son intervention au travers de cet entretien avec Radio Sauvage réalisé en janvier dernier.
L’ennemi identifié par l’état lors de la rentrée scolaire 2023-2024 s’appelle « Abaya ». S’il est décrit par certains comme une stratégie de diversion du gouvernement, il est plutôt une continuité des politiques racistes et islamophobes entreprises par les gouvernements successifs , et, survient deux mois après l’assassinat de Nahel. Le corps des personnes perçues musulmanes, ici des adolescentes en particulier, est à nouveau sous contrôle.
Un an après la publication du livre « Comment la police interroge et comment s’en défendre », nous souhaitons revenir sur cette expérience et en faire un petit feed-back.
Rétrospective du festival Chalon dans la rue 2023. Réflexion sur la gestion du festival, les présences policières, la reprise de nos espaces : la rue !
Les révoltes qu’ont connues de nombreuses villes de France en réaction à la mort de Nahel ont entraîné une réponse sécuritaire et autoritaire de l’État. Ces évènements ont également réactivé une vieille antienne : tout cela serait dû au numérique et aux réseaux sociaux. On aimerait railler cette rhétorique ridicule si seulement elle n’avait pas pour origine une manœuvre politique de diversion et pour conséquence l’extension toujours plus dangereuse de la censure et du contrôle de l’information.
Les groupes d’extrême droite en France actuellement se caractérisent par leur instabilité mais aussi par leur identité locale au détriment de réseaux nationaux : c’est pourquoi, en collaboration avec des groupes antifascistes locaux, La Horde a élaboré cette carte, en complément de son schéma de l’extrême droite.
L’Assemblée nationale a adopté le projet de loi d’orientation et de programmation du ministère de la justice pour les années 2023-2027. Parmi de multiples dispositions, ce texte prévoit l’introduction dans le droit français la possibilité pour la police d’activer des appareils et objets électroniques à distance, que ce soit les fonctionnalités de géolocalisation, des micros ou des caméras.
Une lettre et une affiche comme expression d’amour aux assignxés hommes qui n’en sont plus ou n’ont en jamais été.
« Nous en parlions déjà il y a deux ans : au-delà de la surveillance de nos rues, la surveillance biométrique se déploie aussi dans nos supermarchés pour tenter de détecter les vols en rayons des magasins. À la tête de ce business, la start-up française Veesion dont tout le monde, même le gouvernement, s’accorde sur l’illégalité du logiciel mais qui continue à récolter des fonds et des clients en profitant de la détresse sociale »
Une playliste contre la police et la justice pour des temps de colère.
En tant que collectif engagé depuis une décennie contre les violences d’Etat, Désarmons-les ! tenait à publier une réaction en soutien aux révoltes qui ont suivi le meurtre de Nahel.
Mercredi 28 juin, à Nanterre, des policiers ont commis un nouveau crime en abattant à bout portant un automobiliste. Vendredi soir, des rassemblements contre le racisme, les crimes et les violences policière aura lieux partout en France, et notamment à 20h place Darcy à Dijon.
Mardi matin, un policier a assassiné froidement à bout portant Nahel, un jeune livreur de 17 ans à Nanterre juste après avoir crié « Je vais te tirer une balle dans la tête ». Face à cet Etat policier en roue libre qui emmène notre pays vers un régime autoritaire, la généralisation des soulèvements est plus que jamais vitale. Et la dissolution de la police est une mesure de bon sens.
Dans une interview pour Dijoncter Papier #5 Morgan et Emma reviennent sur la découverte de caméras devant les Tanneries et les Lentillères et sur les processus de réaction qui ont été collectivement mis en place.
Derrière les agitations politiques, quel est le sens de cette coalition inédite de paysans, syndicats, mouvements climat et activistes, désormais portée par 170 comités locaux ? Dans cet entretien, deux compagnons de route du mouvement éclairent son origine, sa dynamique et sa solidité politique après deux années et demie d’existence.
Le réseau de ravitaillement rennais faire part de son expérience mutualiste et pointe l’importance de l’autonomie alimentaire pour l’écologie et les luttes sociales
Pour la première fois à Dijon, une assemblée a travaillé toute l’année afin que le 8 mars soit une journée de grève féministe. Plusieurs membre de l’Assemblée pour la Grève Féministe reviennent sur cette aventure dans une interview réalisée pour Dijoncter Papier #5.
Où il est question de décryptage, de dévoilement, de lecture entre les lignes
Ce texte fait suite à un autre texte qui circule suite à la manifestation du 25 mars à Sainte-Soline, et qui commet plusieurs erreurs d’appréciation par rapport aux collectifs et personnes qui ont été impliquées dans l’organisation et la « gestion » de cette journée. Encore une fois, le spectre de la ZAD vient y simplifier l’analyse, en se fondant sur des conflits et violences anciennes ou plus récentes qui, si elles ont été bien réelles, ne peuvent indéfiniment être mobilisées ou instrumentalisées pour essentialiser et dégommer des mouvements plus actuels qui tentent de les dépasser, et qui sont moins binaires qu’on ne voudrait.