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Vendredi 7 décembre
À 11h30,
Ça bouge à Hippo, puis vers Wilson par le boulevard Carnot. Ça continue jusqu’à St-Jo puis vers le Castel.
À 11h,
Le cortège arrive devant Simone Weil, certains arrivent à rentrer dans le lycée, les autres bloquent la rue et brûlent des poubelles. Les flics arrivent.
À 10h30,
Ça bouge à Auxonne ! Blocage du rond-point de la Poste et manif.
À 10h,
La manif venue de Montchap rejoint celle du centre-ville.
Lycées mobilisés aujourd’hui à Dijon
- Marcs D’Or
- Castel (élèves et personnel)
- Hippolyte Fontaine
- Eiffel
- Montchapet
Plusieurs centaines de personnes devant le rectorat
En soutien aux lycéens de MantesLaJolie, les élèves et le personnel du Castel se sont agenouillés mains derrière la tête sur la place du 30 octobre
twitt du Préfet Bourgogne-Franche-Comté, Préfet Côte-d’Or
#DIJON Manif des #lycéens : mise en scène des manifestants place du 30 octobre agenouillés mains derrière la nuque : le Préfet condamne une provocation tout à fait inappropriée à l’heure où les forces de l’ordre font face à des attaques d’une violence inacceptable
Jeudi 6 décembre
Quatre personnes seraient en garde-à-vue après les manifs de ce matin.
À 15h,
La rectrice lave le cerveau de la délégation de lycéens partis à sa renconte : « Nous avons parlé des façons d’éviter les débordements, pour que leurs manifestations ne soient plus infiltrées par des personnes violentes. »
À 12h,
Les flics forment un barrage rue Diderot, le cortège revient sur ses pas avant de se disperser.
On apprend que les profs du Castel, à la traîne, feront grève demain.
À 11h30,
La manif s’arrête devant Simone Weil, les flics choppent deux personnes, ça repart vers la Rép.
À 11h,
À République, le cortège du Castel et celui de Charles de Gaulle se rejoignent.
À 10h,
Une manif partie du Castel passe à Wilson et part vers République.
À 9h,
Les flics débloquent Charles de Gaulle et arrêtent un lycéen, ça bouge en ville rejoindre ceux des Marcs d’Or et du Castel.
À 8h,
Ça bloque à Charles de Gaulle et aux Marcs d’Or et le Castel se bouge.
Mercredi 5 décembre
Cet aprem, les lycéen·es arrêtées lundi passent en Comparution, rendez-vous devant le tribunal à 13h30. Les lycéens sont également partis en manif à Besançon ce matin.
Au moins 2 interpellations ce matin.
À 11h30,
La manif repart vers Eiffel.
À 11h,
Le cortège passe devant Simone Weil, place du Trente et part vers Hippo. Les GM se déploient autour de la préf. Deux personnes se font serrer.
À 10h30,
La manif passe place Darcy et arrive à défiler dans la rue de la Lib’.
À 10h,
Le lycée des Marcs-d’Or est bloqué.
Une manif est partie des Marcs-d’Or pour aller faire un tour en ville. Plusieurs centaines de personnes.
Sud Éduc Bourgogne soutient les manifestations lycéennes :
Mardi 4 décembre,
On a appris qu’il y avait eu une manif des lycéens de Pierre-Gilles-de-Gennes à Cosne-sur-Loire et que ça avait bloqué devant Henri Vincenot à Louhans.
À 16h,
Nouveau rassemblement devant le lycée Montchapet. Les lycéens descendent l’avenue Victor Hugo. Une nouvelle arrestation.
À 15h,
La manifestation a repris, cette fois-ci depuis le lycée Charles-De-Gaulle, avant d’être dispersée à coup de lacrymo.
Attention ! Un pion du lycée Charles de Gaulle a eu accès au groupe Whatsapp des lycéens mobilisés et balance tout aux flics !
À 12h,
Les flics se déploient devant Notre-Dame et patrouillent sur le marché et dans les rues adjacentes. Ils veulent faire peser un climat de terreur sur ceux qui se bougent.
À 11h,
En passant place Wilson, une voiture banalisée se prend une caillasse qui défonce sa lunette arrière. On entend certains dire aux plus sceptiques : « T’as vu, je t’avais dis que c’était des keufs. »
Il faut préciser que c’était la Mondéo de la BAC avec le commissaire. Bien vu !
La bac charge, tout le monde part en courant en traversant des lignes de flics qui se sont positionnés de l’autre côté. Plusieurs arrestations. La manif se disloque.
À 10h,
On entend que ça se bouge à Beaune, manif qui part de Clos Maire pour aller au lycée Marey.
À 9h,
Une manif arrive à partir, chargée plusieurs fois par la bac et les CRS. Ça essaie de rentrer dans Simone Weil, affrontement avec les flics qui se prennent un cocktail molotov.
À 8h,
Les flics sont postés aux entrées des lycées pour empêcher les blocages. Quelques rassemblements arrivent quand même à prendre forme. À Carnot les cours sont maintenus pour les lycéens et les prépas mais annulés pour les collégiens.
Lundi 3 décembre,
Deux cent lycéens de Romain-Rolland à Clamecy ont également manifesté aujourd’hui.
À 19h30,
Le procureur Mathais annonce l’interpellation de 14 personnes dont 7 mineurs qui sont placés en garde-à-vue.
À 16h,
Le Lycée Carnot décide de fermer l’établissement « jusqu’à nouvel ordre ». Les internes ont été priés de rentrer chez eux. Le lycée informera ultérieurement les parents d’élèves d’une éventuelle réouverture. La rectrice, qui devait se rendre à l’école Victor-Hugo à 18h30 pour un « café des parents académiques », annule son déplacement.
À 15h30,
Barricades rue de la préf. Les flics chargent et choppent une personne. Ils se prennent quelques trucs sur la gueule et repoussent les gens vers le boulevard Thiers. Les affrontements continuent devant Carnot, ça recule dans le boulevard de Verdun, les flics ont choppé du monde. Ça s’éparpille, il semble que les decks aient réussi à mettre un terme à la fête.
À 15h,
L’avenue Victor-Hugo est bloquée, ça traverse le parc Darcy puis remonte le boulevard de Brosses jusqu’à la Rép.
À 14h30,
Les flics continuent d’envoyer des lacrymos. Une barricade est montée rue des Saunières. Elle est vite reprise par les keufs. Une autre barricade, enflammée, est érigée rue de Talant. Les flics chargent à la lacrymo.
À 14h,
Le cortège est devant Montchapet et bloque le boulevard François-Pompon avec des poubelles enflammées. Ça tente de rentrer dans Montchap. Les flics chargent, se prennent des projectiles et tirent des lacrymos, ils repoussent tout le monde dans l’avenue Victor-Hugo.
La préf essaie de faire croire que tout cela est le résultat d’une manipulation :
À 13h30,
Les flics chargent comme des porcs place de la Rép et se prennent des projectiles. La manif repart vers Darcy, remonte l’avenue Victor-Hugo et se dirige vers Montchapet.
À 13h,
L’info tourne que les personnes qui ont été arrêtées samedi dernier passent en comparution immédiate à 13h30. Tout le monde repart en petits cortèges pour se rassembler devant le tribunal afin de les soutenir.
À 12h30,
Après être passé par la place du 30, le cortège secoue brièvement les portes de Carnot avant de s’arrêter place de la Rép. Ça bloque la circulation et le tram. Les gendarmes mobiles se déploient rue de la préf.
À 12h,
Le cortège arrive à la fac, une partie envahit les amphis Gutemberg et Galilée le temps d’une brève AG, juste pour rappeler l’évidence que demain tous les lycées seront bloqués.
Tout le monde repart rue de Mirande. La rue est parsemée de petites barricades de poubelles, certaines embrasées.
À 11h30,
Le cortège est reparti du Castel avant l’intervention des flics, et se dirige à présent vers la fac.
La rue d’Auxonne est noire de monde, c’est vraiment impressionnant.
Arrivé devant l’Intermarché du Boulevard de l’Université, certains se précipitent vers les caddies. Un vigile s’oppose à la resquille. Il est repoussé : « C’est pas contre toi ». Il rétorque : « Je sais mais je travaille. » Une rangée de caddie est retournée sur la route pour empêcher une voiture du BP de suivre le cortège. Les autres égayent la cohorte de toutes sortes de manières.
À 11h,
Les gens s’engouffrent dans le Castel, une voiture est retournée, l’alarme anti-intrusion déclenchée.
Ce matin au lycée Le Castel à Dijon... pic.twitter.com/QapkQYNwpv
— Charline 🥑 (@Charline110101) December 3, 2018
La préfecture annonce que les flics vont intervenir dans le lycée. Tout le monde se casse.
À 10h30,
C’est plus d’un millier de personnes qui traversent la Place Wilson en direction de St-Jo. Les grilles du lycée ne résistent pas longtemps, tout le monde s’engouffre dans la cour mais les portes des bâtiments sont fermées.
Ça repart en direction du Castel. Les flics bloquent l’extrémité de la rue du Transvaal pour protéger le comico. Les gens essaient de passer par le petit-citeau mais les decks bloquent les sorties. Tout le monde marche en direction des flics. Arrivé à une cinquantaine de mètre d’eux ça commence à caillasser. De plus en plus abondamment. Jusqu’à ce que les flics gazent largement le cortège. Deux personnes se font serrer.
Tout le monde reprend sa respiration et part en direction du Castel.
La préf fait sa petite propagande :
À 10h,
Tout le monde s’est retrouvé dans la rue pour faire le tour des lycées de la ville.
La manif bloque la place du trente puis repart vers Hippo bel et bien fermé. En passant devant la prison des gens proposent de l’envahir, sans que la proposition soit mise en oeuvre.
À 9h,
Devant Carnot,
Les flics gazent et tirent au niveau des têtes. Une personne est arrêtée, une autre blessée par un tir tendu dans le crâne. Une grenade désencerclante est lancée. Le même genre qui a blessé gravement une personne au pied samedi 24 novembre, et qui vient d’arracher la main d’une autre à Tour samedi 1er décembre.
Ce matin, à 7h30
Eiffel, Castel, Charles-de-Gaulle et Hippolyte Fontaine sont bloqués, à base de poubelle, barrière de chantier, caddies, palettes, ... Des poubelles brûlent devant Charles-de-Gaulle, Hippo et Eiffel. L’établissement d’Hippolyte Fontaine a fermé ses portes pour la journée.
300 lycéen·es sont réuni·es devant Eiffel, énormément de monde devant Hippo.
« Il parait que le prix du gaz va encore augmenter au nouvel an, franchement avec un smic c’est trop la misère pour nos parents ».
Certain·es sont scandalisé·es que tout le monde ne soit pas sorti : « C’est vraiment un lycée de Bourg’ ici ».
Les lycén·nes disent avoir été « confiné·es » par les directions des établissements. Ils ont été nombreu·ses à être empêché·es de sortir des enceintes des lycées pour ne pas pouvoir rejoindre les manifestations.
Un appel circulait sur les réseaux, pour appeler tous les lycées de Dijon au blocage et à une marche lycéenne « Contre la diminution des postes d’enseignement et contre la sélection à l’université par l’argent et le niveau social ».
Vendredi dernier, Eiffel avait déjà été bloqué, donnant lieu à une grosse manifestation dans les rues de Dijon.
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