Dijon - Pride 2025 : Un succès malgré les entraves au droit de manifester en centre-ville
Dijon, le 14 juin 2025,
Notre syndicat se félicite de la réussite de la PRIDE 2025 à Dijon et tient à saluer les organisateurs.trices pour leur courage et leur détermination dans un contexte anxiogène généré par les pouvoirs publics.
Ce samedi 14 juin, plusieurs centaines de personnes se sont mobilisées pour manifester sous la chaleur mais dans la joie et porter fièrement les revendications LGBTQIA+ ! Plus que jamais, le combat doit être mené, dans les foyers, dans les entreprises et dans la rue !
Nous ne doutons pas que les pouvoirs publics diront que si tout « s’est bien passé » c’est grâce à l’interdiction du centre-villeet le déploiement massif de forces « de l’ordre » omettant leurs délires multiples autour de l’ultra-gauche et du danger potentiel pour justifier l’arrêté préfectoral. Détruisons les mythes. Ne soyons pas dupes.
Le succès de cette manifestation revient exclusivement à l’engouement et à l’engagement des personnes pour faire vivre cette PRIDE 2025 à Dijon ! Elle démontre aussi que sa place est en centre-ville !
Continuons la lutte.
Nous savons que l’émancipation et l’épanouissement de toutes et tous arriveront par la rue ! Continuons de nous battre pour de véritables politiques de lutte contre les LGBTQIphobies et contre le sexisme ! Plus que jamais, il faut se battre pour nos droits !
Solidaires 21
Paris - Contre l’idéologie réactionnaire : soutien aux marches des fiertés !
À la suite de la publication de l’affiche de la Marche des Fiertés 2025, appelant à l’unité des personnes LOBTOIA+ face à l’extrême droite, une violente polémique a été lancée par la droite et l’extrême-droite, soutenue notamment par Valérie Pécresse et le Rassemblement National. Les réactionnaires, les conservateurs, les politiques ont l’air de le découvrir mais des érneutes de Cornpton en 1966, de Stonewal en 1969 à Paris en 2025 les Marches des Fiertés sont politiques.
L’Union syndicale Solidaires condamne la décision de la région Ile-de-France et la DILCRAH de retirer leurs logos et couper leur financement de l’organisation de la Marche des Fiertés parisienne du 28 juin, toute comme nous dénonçons l’interdiction de centre ville de la Marche des Fiertés de Dijon le 14 juin "pour risque de trouble à l’ordre public". Cela est un renoncement à l’indépendance de la ligne politique propre aux assos LGBTOIA+ ainsi qu’une menace à la tenue optimale de la marche cette année et à tout autre positionnement radical des associations.
L’Union syndicale Solidaires dénonce ces attaques idéologiques nauséabondes, dans un contexte de montée des discours haineux, de violences LGBTQIphobes et plus particulièrement transphobes et de pressions sur la liberté d’expression.
Nous le rappelons : l’extrême droite est l’ennemie des personnes LGBTQIA+. Et les collectifs LGBTQIA+ ne peuvent faire l’économie de dénoncer l’idéologie réactionnaire. Cette idéologie tue les personnes LGBTQIA+ dans la rue, dans leur propre famille, plus généralement par l’exclusion ainsi que faute de soins et de titres de séjour pour rester sur le territoire.
Orban et Erdogan interdisent les prides respectivement en Hongrie et en Turquie, le Royaume-Uni a adopté au printemps une législation transphobe, réduisant aussi par là-même les femmes à leur capacité d’enfantement, Trump s’en prend aux personnes trans aux Etats-Unis... Dans ce contexte, il est primordial de faire bloc syndicalement contre toutes les LGBTQIAphobies, au travail comme dans la rue, pour refuser le modèle de société raciste, fasciste, hétéromachiste, productiviste-pollueur de la réaction fasciste actuelle.
L’Union syndicale Solidaires soutient les revendications des personnes LGBTQIA+ et l’autodétermination des personnes trans et intersexes, où qu’elles soient, ainsi que de bonnes conditions d’existence (santé, logement, travail, droits civils) et d’expression, aujourd’hui comrne demain !
Les émeutier·es de Stonewall ou de la cafétéria de Compton se battaient, après plusieurs siècles et décennies de marginalisation et de criminalisation, pour sortir de la clandestinité et vivre leur vie sans se cacher. Ce cornbat est toujours nécessaire dans le monde et en France en 2025.
Union Syndicale Solidaires


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