[Fil info] Défense des jardins de l’Engrenage : on sème dans leur désert !


Jardins de l’Engrenage

Mardi 20 avril, des flics et des bulldozers ont saccagé les Jardins de l’Engrenage. Les jardins ont été expulsés en bonne partie, la maison et un bout de terrain autour subsiste, cerné par un haut mur de béton. Après une semaine de résistane, les travaux ont été arrêtés, et la réoccupation des terre commence !

Six à sept camions de Gendarmes Mobiles, renforcés par la police nationale, le personnel de la mairie, ainsi que la société Desertot sont ont investi le terrain de l’Engrenage ce mardi matin. Ils ont presque totalement détruit les jardins, seule subsiste la maison et un bout de terrain autour, cerné par un haut mur de béton.

Pour rappel : les jardins ont été déclarés juridiquement expulsables, mais pas la maison qui a eu un délai de 6 mois.

Appel à se rendre sur place tous les matins !

Suivi: 24 mises à jour. La plus récente en premier | la plus ancienne en premier
  • Les chantiers reprennent !

    Le prochain rendez-vous de mobilisation sera la manifestation du 1er mai, où il faudra de nouveau être nombreu·ses à réaffirmer notre colère suite à la destruction des jardins !
    En attendant, des chantiers se lancent et auront lieu toute la semaine pour réoccuper les parcelles de terres détruites. Terrain de foot, de pétanque,... Les idées fusent pour se réapproprier le désert que les bulldozers ont laissé derrière eux.
    Il est toujours possible de passer tous les jours pour apporter du soutien matériel ou symbolique.
    Rendez-vous tous les après-midi pour faire du chantier !

  • Le calme est revenu

    Aucunes machines de chantier ne sont revenues sur les jardins depuis vendredi.
    Le calme permet à de nombreu·ses voisin·es de repasser sur la zone. Des passant·es viennent constater les dégats, et apportent du soutien et des encouragements !

  • « À l’Engrenage, la violence est policière et institutionnelle. »

    Le Préfet ment comme il respire pour justifier les violences de sa police !

    « Le Préfet accuse donc les défenseurs des Jardins de l’Engrenage de violenter les forces de l’ordre, et même d’user des cocktails molotov ! [...] Aucun cocktail molotov n’a été utilisé ni préparé. Aucun policier n’a été blessé, même très légèrement.[...] Le Préfet ment comme il respire.[...] À l’Engrenage, la violence est policière et institutionnelle. »

    27 avril 2021
  • Retour sur un après-midi de manifestation et de réoccupation d’une partie des terres saccagées

    « Violence policière, Révolte potagère ! » : près de 500 manifestant·es en soutien aux Jardins de l’Engrenage

    Samedi 24 avril, près de 500 manifestant·es sont venu·es apporter leur soutien aux Jardins de l’Engrenage, au terme de 4 jours d’affrontements avec les forces de l’ordres. L’après-midi s’est terminé par un moment de convivialité et de jardinage.

    26 avril 2021
  • Retour en images sur les affrontements du vendredi 23 avril

    [En images] Retour sur la matinée d’affrontement du 23 avril aux Jardins de l’Engrenage

    Vendredi 23 avril, pour la quatrième matinée consécutive, les policiers intervenaient sur les Jardins de l’Engrenage pour permettre aux machines de continuer leurs destructions.

    25 avril 2021
  • Réaction à la dévastation des Jardins de l’Engrenage, par l’Atelier d’écologie politique « Penser les transitions » (université de Bourgogne-Franche-Comté).

    Pour les jardins de l’Engrenage, contre la politique du béton à Dijon

    Réaction à la dévastation des Jardins de l’Engrenage, par l’Atelier d’écologie politique « Penser les transitions » (université de Bourgogne-Franche-Comté).

    21 juin 2022
  • Dimanche c’est bourse aux plantes

    L’Engrenage ne se laisse pas faire,

    depuis mardi dernier des habitant.es et jardinièr.es résistent contre les assauts répétés des forces de l’ordre et des Bulldozers destructeurs. Illes sont ainsi parvenues hier matin à obtenir la suspension de ce chantier mortifère. Le promoteur immobilier Gitthi à honteusement intitulé son communiqué ’contre l’engrenage de la violence’.
    Mais qui est concrètement fauteur de trouble dans cette situation, avec leurs pluies de lacrymogène, leur LBD, leur menace physique continue, et avec ces machines qui écrasent et détruisent un arbre d’un seul coup d’accélérateur ? Tout ce beau monde est d’ailleurs payés pour le faire : flics et ouvriers du bâtiment. La violence organisée et planifiée auquel nous assistons depuis mardi dernier est celle du capital, elle est bourgeoise et se cache derrière des intérêts prétendument publics dont l’état centralisé est le garant. La propriété privée individuelle impose sa loi part la force, rien d’original. Bien suprême et prétexte à tout et n’importe quoi il est temps de lui régler son compte. Il faudrait revoir nos priorité. Est ce la propriété qui conditionne le vivant, ou l’inverse ?

    Le jardin de l’Engrenage, comme celui des Lentillères font le pari du vivant comme bien d’autres initiatives partout ailleurs. L’urgence écologique et climatique est à l’ordre du jour depuis pas mal de temps. La préservation du vivant et l’emprise du capital sur lui est un enjeu pour l’avenir. L’occupation de l’Engrenage dépend de l’enthousiasme et de la conviction de tou.tes que l’on peu prendre en charge le monde, le vivant, en évitant de passer par la case profit tant cela est possible.
    Alors certes, actuellement nous n’avons pas les mêmes moyens que notre adversaire pour faire valoir ces exigences : nous nous contempterons d’une Bourse aux plantes pour signifier que nous défendons la vie, aussi humble soi-t-elle qu’ elle prenne la forme d’une plantule, d’un jeune fruitier, d’une mousse, d’un lombric, la liste est trop longue... Mai sans eux nous ne sommes rien.

    C’est pour ces raisons que nous vous invitons à venir partager vos plants, et un moment convivial dimanche à partir de 15h à l’Engrenage au 28 rue Edmé Verniquet, ou au 26 rue Maupassant.

    Une table ronde se tiendra aussi autour des luttes pour le vivant en Bourgogne Franche-Comté. En effet, Le jardin de l’Engrenage n’est pas isolé, bien au contraire. Il existe un maillage de luttes locales que nous devons contribuer à renforcer jour après jour.

     A demain !

  • Les rendez vous du week end

    JPEG - 168.3 ko
  • 4e jour : Seule la lutte paie ! Récit des occupant·es

    À l’aurore, 7h30, les engins sont arrivés mais bloqués par la défense des jardins familiaux restants. Pendant plusieurs heures la stratégie policière ne s’est pas renouvelée, au contraire, les jets de lacrymogènes se sont multipliés sans arrêt avec plusieurs réapprovisionnements tant les tirs étaient dispersés partout sur le terrain et chez les voisins.
    Autour de 9h, les soutiens étant gazés et retranchés au fond du jardin, les CRS sont entrés sans raison sur la zone de la maison.
    Certains occupants logeaient tant bien que mal sur le toit alors que d’autres suffoquaient à la cave.
    Pendant ce temps, les CRS et la BAC, alors sur le terrain proche d’un incendie qu’ils ont déclenché, empêchaient les soutiens d’approcher pour leur venir en aide ou filmer.
    Un habitant officiel de la maison a rejoint le lieu pour demander à y rentrer, ce qui lui a été illégalement refusé !
    Une engueulade au sein des flics enragés et ensauvagés a alors eu lieu au sujet de la quantité astronomique de lacrymogènes utilisés sur les personnes coincées. Ils sont finalement repartis du terrain !
    Par la suite, l’entreprise Pennequin a annoncé ne pas vouloir continuer le chantier dans ces conditions !
    Il aura fallu 4 jours de gazage intensif, de tirs LBD, d’incendies quasi-meurtriers pour que les soldats de la Mairie et Ghitti s’en rendent compte, c’est un projet inutile provoquant des dépenses colossales par la Mairie au service de promoteurs et dangereux pour tout le monde !
    Après leur départ, les jardins ont pu reprendre leur souffle et retrouver l’ambiance joviale presque perdue, d’avant l’arrivée des pelleteuses. C’est mieux comme ça.
    À demain, 14h Place du Théâtre !

  • L’entreprise Pennequin annonce la suspension des travaux !

    Le responsable de l’entreprise Pennequin a annoncé ce midi au Bien Public que son entreprise suspendait les travaux.
    « C’est énormément de perte d’argent , à la fois en temps et en dégradations. Des jets de pierre ont dégradé les engins. [...] On ne peut pas travailler dans ces conditions. »
    La lutte paye ! Rendez-vous aux jardins demain matin, et à 14h place du Théâtre pour un rassemblement de soutien.

  • Mise au point sur les éléments de langage de la mairie

    Non, l’Engrenage n’est pas expulsé pour créer « un parc arboré et des jardins familiaux »

    Ghitti Immobilier et François Rebsamen se cachent derrière la création de jardins familiaux et d’un parc arboré pour expulser l’Engrenage. Un mensonge de plus...

    26 avril 2021
  • Communiqué de soutien depuis le Quartier Libre des Lentillères

    Communiqué de soutien des Lentillères aux Jardins de l’Engrenage !

    Depuis les Lentillères, nous souhaitons réaffirmer notre soutien total aux jardins de l’Engrenage.

    25 avril 2021
  • 4e jour de résistance

    Les jardins de l’Engrenage appellent de nouveau à une journée de résistance !
    Dès 8h, des gens étaient sur place pour empêcher l’avancée des travaux !

    APPEL À DONS :
    Nourriture sucrée
    Eau
    Peinture, Vieilles huiles
    Bombes de peinture
    Pneus
    Farine
    Cire de bougie
    Gobelet
    Mouchoirs, Sopalins, Papiers toilettes
    Masque à gaz
    Gros gants de soudures, cuir
    Lunettes de piscine, protection
    Cire à bougie, bougies
    Sceaux, pots de peinture

    Et pour soutenir la lutte financièrement : https://www.helloasso.com/associations/association-des-ami-es-des-jardins-de-l-engrenage/formulaires/1/widget

  • Un billet d’humeur à propos du saccage de l’Engrenage

    Garden State, mon cul !

    Plante un gland et il poussera un maire (proverbe bourguignon).

    12 septembre 2022
  • Communiqué des Jardins de l’Engrenage au 2e jour du saccage

    Après 2 jours de gaz lacrymogène, les Jardins de l’Engrenage respirent encore

    Communiqué des Jardins de l’Engrenage après une deuxième journée de résistance au bétonage des lieux.

    22 avril 2021
  • [En images] Jour 2 - Mercredi 21 avril

    Un mur de 2 m de haut entoure maintenant la maison.

    JPEG - 915.5 ko
    JPEG - 793.4 ko
    JPEG - 912.1 ko

    Les grenades lacrymogènes tirées en nombre par les flics ont provoqué des départs d’incendies. Les pompiers ont du intervenir.

    JPEG - 962.1 ko
  • 2e jour d’expulsion des jardins : récit des occupant·es

    L’acharnement du duo Mairie-Ghitti face à la terre continue et nous n’arrêterons pas de la défendre !!!
    On a déjà vu hier des départs de feu maîtrisés par les jardiniers-squatteurs malgré le manque d’eau car coupé par la Mairie, comme l’électricité ...
    De multiples scènes affreuses, de terribles violences de la police sur les défenseurs de la terre ...
    Des centaines de tirs de lacrymogènes, de grenades à main, de menaces de tirs LBD, de charges policières ...
    Des destructions massives des différents arbres, des sols fertiles où poussaient déjà fruits et légumes ...
    Des murs de béton gris érigés autour de la maison censée être habitable mais où l’air est maintenant irrespirable ...
    Aujourd’hui, sans surprise, le prolongement de cette méthode brute :
    Suites de grands incendies difficilement maîtrisés par les pompiers car inaccessibles à cause des murs maintenant plus joliment peints.
    Pression policière en continu avec des groupes très rapprochés prenant pour cible la maison.
    Énièmes creusées et destructions des terres, des jardins familiaux, du parc pour enfant ...
    Le lieu n’est pas abandonné aux promoteurs.
    Défendons-le ensemble !

  • Nouveau rassemblement ce mercredi matin

    Les flics ont de nouveau gazé les occupant·es des lieux.

  • Les images du mur en construction

    JPEG - 541.7 ko
    JPEG - 532 ko
    JPEG - 669.9 ko
    mur
  • Communiqué de soutien de Solidaires 21

    Soutien aux Jardins de l’Engrenage

    Communiqué de l’Union Syndicale Solidaires 21 à propos de l’expulsion des Jardins de l’Engrenage.

    1er juillet 2022
  • Récit et images de la matinée

    Saccage à l’Engrenage

    Depuis ce mardi matin 7h une véritable opération de saccage des jardins de l’Engrenage est en cours.

    22 avril 2021
  • Installation de bloc de béton

    La terre du côté gauche, c’est-à-dire des jardins collectifs, est presque totalement enlevée.
    La mairie est en train de ramener de gros blocs de béton qu’ils s’apprêtent à mettre au pied des grilles tout autour de la partie gauche des jardins.
    La partie droite - celle des jardins partagés - n’a pas encore été entièrement détruite. Il reste du mobilier et le four à pain est toujours debout !

  • Les flics installent des barrières autour de la maison

    Les flics ont fini d’installer des barrières autour de la maison. Ils ont coupé l’arrivée d’eau et d’électricité.
    Les gens sur place sont là depuis de longues heures, c’est possible et sympa de leur apporter de l’eau et des gâteaux.

  • La destruction des lieux est toujours en cours

    Buldozers et camions continuent toujours de se relayer pour détruire la moindre parcelle de verdure et d’arbre.
    Il y a toujours du monde sur place, c’est chouette de venir renforcer et apporter du soutien aux personnes présentes.

0 | 10 | 20 | Tout afficher


Proposer un complément d'info

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Qui êtes-vous ?
Se connecter
Votre message

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Lien hypertexte

(Si votre message se réfère à un article publié sur le Web, ou à une page fournissant plus d’informations, vous pouvez indiquer ci-après le titre de la page et son adresse.)

Ajouter un document

Articles de la même thématique : Bétonisation

Mairie de Dijon : les Illusionnistes de l’urbanisme

François Rebsamen fait marche arrière sur la destruction programmée du petit Verger de Larrey, au nom du besoin d’espaces de respiration en ville et du respect de la volonté des habitants. Habile tour de passe-passe destiné à détourner les regards du saccage à grande échelle des derniers espaces de nature en ville. Décryptage.

Articles de la même thématique : Étalement urbain - artificialisation des sols

L’étude sur l’exceptionnelle biodiversité des berges du Suzon va-t-elle permettre d’annuler le projet Venise-2 ?

Le Maire de Dijon s’apprête à présenter les résultats d’une étude faune-flore menée sur le terrain du projet Venise-2. Nous ne sommes pas dupes de cette manœuvre, moyen de gagner du temps, tout en endormant les Dijonnaises et les Dijonnais, et nous pouvons déjà craindre que les résultats de l’étude ne remettront pas en cause le projet immobilier.
Décryptage.
Communiqué du 20 mars 2024 du Collectif Sauvons les berges du Suzon