La réponse des « abrutis » de FO au ministre de l’intérieur


Doubs

Nous relayions il y a quelques jours l’acharnement juridique et policier dont est victime le secrétaire régional de FO et sa famille. Cet acharnement s’est encore manifesté durant la visite de Christophe Castaner à Besançon la semaine dernière.

Besançon : la police s’acharne sur un syndicaliste et sa famille

Le secrétaire générale de Force Ouvrière en Bourgogne-Franche-Comté se fait harceler par la police et la justice, qui s’en sont pris également à son épouse et son fils. FO publie une lettre ouverte au préfet du Doubs.

24 janvier 2020

Le 13 mars, lors de la visite du ministre de l’intérieur à Besançon, Frédéric Vuillaume et son épouse se sont encore fait arrêter et emmener en garde-à-vue, et insulter de militants abrutis.
Voici le communiqué de Force Ouvrière Bourgogne-Franche-Comté :

Le syndicat Force Ouvrière Conseil Régional Franche-Comté Bourgogne condamne l’acharnement dont sont victimes notre secrétaire général Frédéric Vuillaume et sa famille. En effet, lors de la venue du ministre de l’intérieur à Besançon le 13 mars 2019, Monsieur Vuillaume et d’autres camarades ont voulu protester pour dénoncer les violences policières et les pressions exercées à l’encontre de tous ceux qui participent au mouvement social des gilets jaunes. Alors que notre secrétaire, accompagné de son épouse et d’un militant des gilets jaunes ont manifesté le désir de se rendre place Cassin à Planoise il se sont vus refuser l’accès par un cordon de policiers tandis que d’autres personnes étaient autorisées. Ils ont donc scandé des slogans et la réaction policière a été immédiate, ils ont été aussitôt menottés et emmenés au commissariat où ils ont été rejoints par deux autres personnes du mouvement des gilets jaunes interpellées parce que reconnues comme appartenant au dit mouvement. Ces deux personnes ont été relâchées au bout de 4 heures de garde à vue mais notre secrétaire et ses deux comparses ont eu droit à une garde à vue de 24 heures. Il leur a été signifié à l’issue de leur garde à vue leur comparution devant le tribunal le 29 avril 2019 pour outrage.
Notre syndicat dénonce fortement cette dérive politico-judiciaire et s’inquiète de ses incidences sur le droit de manifester. En outre, le ministre de l’intérieur a qualifié « d’abrutis » ce groupe de personnes dont notre secrétaire général et son épouse qui est représentante de notre syndicat dans les instances CHSCT du conseil régional. Notre syndicat s’estime insulté au même titre que ses militants et n’exclut pas d’engager des poursuites à l’encontre du ministre.

JPEG - 1.5 Mo


Proposer un complément d'info

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Qui êtes-vous ?
Se connecter
Votre message

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Lien hypertexte

(Si votre message se réfère à un article publié sur le Web, ou à une page fournissant plus d’informations, vous pouvez indiquer ci-après le titre de la page et son adresse.)

Ajouter un document

Articles de la même thématique : Syndicalisme

[Montbéliard] Frédéric Vuillaume encore en garde à vue pour avoir manifesté

C’est devenu malheureusement une habitude. Priver de liberté une personne pendant 16 heures pour avoir essayé d’exercer l’unique droit qui fait la différence entre un état autoritaire et une démocratie : le droit de manifester. Cela s’est passé à Montbéliard, lors de la venue du premier ministre, Gabriel Attal.

Articles de la même thématique : Justice

Appel à rassemblement en soutien à Julien Assange

Les 20-21 février, la Haute Cour britannique examinera la recevabilité de l’ultime appel de Julian Assange au Royaume-Uni pour empêcher son extradition vers les États-Unis, où il risque jusqu’à 175 années de prison pour espionnage.

La France condamnée pour la nasse du 21 octobre 2010, et après ?

La CEDH a rendu aujourd’hui 08/02/2024 son verdict sur l’affaire de la nasse du 21 octobre 2010.
Après 13 ans de bataille juridique et militante, si la France a été condamnée à payer 1 714,28 euros aux requérants, la décision n’est pas une victoire politique.