Dates
Prochaines permanences :
Mercredi 14 et 21 mai de 16h à 20h
Exceptionnellement la 2e permanence du mois aura lieu le 3e et pas le 4e mercredi du mois (le 21 au lieu du 28)
Mercredi 14 :
18h : Syrie : après la chute du régime - discussion avec des Syrien·nes en exil
"Cette rencontre est la première du cycle internationaliste, pour lequel nous préparons d’autres dates sur l’après révolution au Bangladesh, la résistance Kanak, l’autonomie italienne sous régime d’extrême-droite ou encore les comités révolutionnaires au Soudan. L’idée de ce cycle est d’abord d’apprendre et de comprendre la question révolutionnaire à partir des expériences actuelles de camarades vivant loin de nous. C’est aussi de développer des alliances et des solidarités entre « les dissident·es des centres, habitantes de pays coloniaux qui soutiennent les luttes de libération » et « les marges » révolutionnaires (Révolutions de notre temps - Manifeste internationaliste, p.20).
Le lendemain, jeudi 16 mai, chez nos libraires préférés de La fleur qui pousse à l’intérieur, sera présenté le livre qu’iels ont co-écrit et qui vient de sortir :
Révolutions de notre temps - Manifeste internationaliste (éditions La Découverte) "
Pour plus d’infos :
Syrie : après la chute du régime - discussion avec des Syrien·nes en exil
Mercredi 21 :
18h30 : Arpentage de Nous sans l’État
Ce mois-ci on arpente Nous sans l’État, de Yásnaya Elena Aguilar Gil (voir plus bas dans « Nouveautés »). Vous pouvez venir mercredi 21 mai à 18h30 pour assister à la restitution et participer à la discussion qui suivra, mais aussi pour vous inscrire à l’arpentage du mois suivant, qui devrait avoir lieu le mercredi 25 juin à 18h30.
Dans l’actualité
Une sélection de livres de la bibliothèque en lien avec l’actualité. Ce mois-ci : le pape est mort !
Pourquoi je ne suis pas chrétien
Bertrand Russell
Lux
« Je considère sans exception les grandes religions du monde comme fausses et néfastes ». Ainsi s’exprime Bertrand Russell, ce Voltaire anglais pour qui les religions sont des institutions cruelles, cultivant la peur et l’ignorance. Dans les trois essais publiés ici, les thèmes phares du christianisme en matière de moeurs sont l’objet d’une critique férocement éclairée. Le ton est léger, car souvent un bon sens bien affûté suffit à faire tomber des pans entiers de la morale chrétienne. A cet obscurantisme, le mathématicien oppose une éducation fondée sur la science, le rationalisme et la liberté des moeurs, dont la vocation est de former des esprits indépendants. À l’heure où la droite moralisatrice gagne partout du terrain, menaçant les libertés laborieusement acquises au XXe siècle, on ne peut que conclure avec Bertrand Russell : « Y a-t-il mieux à proposer pour remplacer ce mélange antiscientifique de prédication et de corruption ? Je le pense ».
La laïcité falsifiée
Jean Baubérot
La Découverte
Classiquement considérée comme un des principaux marqueurs de la gauche, la laïcité aurait-elle viré à droite, voire à l’extrême droite ? La question se pose depuis le « débat sur la laïcité » de l’UMP, les effets de manche de la droite populaire et les références répétées de Marine Le Pen à la séparation de la religion et de l’État. De nombreuses personnalités dénoncent cette dérive sans véritablement réussir à la réfuter. Protester contre la « stigmatisation » des musulmans – souvent le vrai motif de cette nouvelle posture « laïque » – est bien sûr nécessaire. Mais en rester là se révèle totalement insuffisant, car cette nouvelle laïcité de droite se pare de valeurs partagées comme la démocratie, l’égalité des sexes et la liberté d’expression. Il est donc urgent d’analyser, point par point, comment la laïcité peut être ainsi falsifiée et pourquoi on fait dire aussi facilement à la loi de séparation de 1905 le contraire de ce qu’elle a réellement dit.
C’est ce que fait Jean Baubérot dans cet essai, où il démonte les mécanismes de la nouvelle laïcité et montre que, pour la promouvoir, il faut oser mettre en cause les structures dominantes de la société ellemême.
Théologie et Révolution
Vaccari
10/18
Ce recueil de très nombreux textes ( articles, discours, messages, lettres témoignages, études) permet de mieux connaître et de mieux comprendre la participation accrue des chrétiens d’Amérique Latine aux luttes révolutionnaires de leur continents.
Ni dieu ni patron ni mari
La voz de la mujer
Nada
« Nous avons décidé de faire entendre notre voix dans le concert social et d’exiger notre part de plaisirs au banquet de la vie. Et comme nous ne voulons dépendre de personne, brandissons nous-mêmes l’étendard rouge et partons au combat... sans dieu ni patron ni mari. » Publié à Buenos Aires en 1896, La Voz de la Mujer est le premier journal anarchiste féministe. Dans ses pages, ses rédactrices proposent de fournir aux femmes prolétaires les outils, théoriques et pratiques, nécessaires à leur émancipation. Partisanes de l’amour libre, elles y expriment leur volonté d’en finir avec toutes formes d’oppressions, qu’elles soient religieuse, capitaliste ou patriarcale.
Catéchisme de l’honnête homme
Voltaire
Mille et une nuits
Publié pour la première fois en 1763, faussement traduit du grec par D.J.J.R.C.D.C.D.G.(Dom Jean-Jacques Rousseau, Ci-Devant Citoyen de Genève), le Catéchisme demeure, avec le Sermon des Cinquante, l’un des textes les plus violemment antireligieux de Voltaire. Ecrit sous forme de dialogue, ce Catéchisme s’en prend avec une ironie mordante aux trois principales religions. Plus de deux siècles après sa parution la machine de guerre est toujours efficace.
Nouveautés
Essais
Les éditions ici bas
Ce mois-ci nous avons reçu un don des éditions Ici-bas !
Ici-bas est une maison d’édition collective qui, les deux pieds ancrés dans le sol, s’attache à relayer des outils critiques forgés dans l’expérience vécue. Loin d’une pensée totale ou de théories globalisantes sur la marche du monde, Ici-bas prend le parti de proposer des textes, des livres graphiques ou des films qui, par leur mise en récit d’une analyse située, entendent contribuer à penser le monde qui nous entoure, ici, maintenant, là-bas, hier.
Fruits d’un lent travail collectif et d’un soin particulier apporté à l’objet, les ouvrages des éditions Ici-bas sont chacun une petite pierre à un édifice infini, fait d’autres livres avec qui ils résonnent, d’autres luttes qui nourrissent nos actes et, on l’espère, participent à l’avènement d’autres futurs.
Ici-bas est le nouveau nom des éditions CMDE fondées en 2011.
Mille vies
Récits depuis la prison
82 prisonnières et prisonniers
Ce sont mille vies en une seule, des histoires de gamins aux tumultes de l’adolescence, des galères vécues et des rebellions, et toujours la prison, dont il est difficile de sortir...
À travers ce recueil de témoignages qui se lit comme un roman, on découvre la prison dans toute sa violence, ses injustices, ses plaisirs plus ou moins interdits (amours, drogues), mais aussi ses espoirs et ses sagesses.
En racontant ces moments de vie, sans morale ni misérabilisme, Mille vies suscite un questionnement profond sur la place de la prison dans nos sociétés, et sur la pénalisation de la pauvreté.
Le livre est illustré par des gravures (aussi réalisées par des détenus), inspirées de photographies d’Antoine d’Agata. Mille vies est en effet l’émanation d’ateliers de gravure avec le groupe Siqueiros, composé de prisonniers, et d’ateliers d’écriture animés par Antoine d’Agata et Tania Bohorquez. La forme globale du livre a été pensée par les prisonniers, avec le concours des artistes.
L’accouchement est politique
Fécondité, femmes en travail & institutions
Laëtitia Negrié, Béatrice Cascales
Edité une première fois en 2016, L’accouchement est politique s’est imposé comme une référence majeure dans la visibilisation des violences gynécologiques et la critique de l’hypermédicalisation de l’accouchement, signant ainsi la fin d’un impensé féministe.
Voici la réédition augmentée et actualisée d’un traité féministe inédit sur l’appropriation institutionnelle du corps des femmes – mères ou non – étayé par une analyse socio-historique, scientifique, et des témoignages issus du terrain. Déjouant les pièges de l’essentialisation et des assignations de genre, les autrices replacent l’accouchement et la maternité au cœur des luttes féministes contemporaines et invitent à leur alliance radicale, pour l’autonomie de la vie affective, sexuelle et reproductive.
Nous sommes le cri d’un peuple
Histoire de Sêal et Arîn, combattantes kurdes
Loez
Ce livre entremêle plusieurs histoires. D’abord celle de Newroz Hassan, nom de guerre : Sêal Cudî. Puis celle de Fatma Aktaş, nom de guerre : Arîn Mirkan. Enfin, celle du mouvement de résistance du peuple kurde dont le paradigme politique inspire aujourd’hui des millions de personnes à travers le monde.
Nous sommes le cri d’un peuple n’est pas un récit journalistique, c’est le fruit d’une écriture à l’écoute, pleine de sensibilité, c’est une conversation entre les mots que Sêal et Arîn ont laissé derrière elles, après leur décès sur le champ de bataille, et ceux que l’auteur a recueillis en partant sur leurs traces. Car Sêal, Arîn et les Kurdes en lutte ne sont pas des sujets ; ce sont des camarades.
Nous sans l’État
Yásnaya Elena Aguilar Gil
À rebours des assignations et représentations homogénéisantes façonnées par le pouvoir, ce recueil de textes fondateurs de Yasnaya Aguilar, interroge à la source l’« être indigène », ce « nous » inscrit dans une catégorie paradoxale, à la fois levier de résistance et d’oppression. Yasnaya Aguilar mène la discussion sur trois points-clés de la recherche d’alternatives à la mondialisation néolibérale : l’importance de la langue et de la culture dans la résistance, la complexité de situation des femmes autochtones face à l’assimilationnisme et enfin, la critique de l’État-nation colonial par les « premières nations ».
Nous sans l’État rappelle avec force une donnée fondamentale : les États-nations modernes ont façonné leur politique d’oppression des peuples par le croisement de logiques capitalistes, patriarcales et coloniales.
Cette parole située nous invite, chacun depuis nos géographies, à décoloniser nos imaginaires pour une émancipation définitive et globale.
Nous avons aussi reçu un nouveau don des éditions Lux, qu’on ne présente plus ici et qu’on remercie à nouveau !
Faire que !
L’engagement politique à l’ère de l’inouï
Alain Deneault
Lux
Comment s’orienter dans une époque marquée par des bouleversements écologiques sans précédent, auxquels, manifestement, ni les États ni le capital ne remédieront ? Comment agir politiquement à l’ère de l’inouï, quand on ne dispose d’aucun pendant historique pour appréhender les catastrophes annoncées ? Comment s’engager quand l’extrême droite sème la confusion et détourne la colère des objets réels ? Comment s’y prendre quand le libéralisme dissout tous nos repères dans la gouvernance technocratique ?
Que faire ? Cette question obnubile la pensée politique depuis plus d’un siècle. Alain Deneault nous convie à en penser les prémisses et les incidences pour l’ancrer dans les temps présents. Hors de toute programmatique serrée, mais avec la lucidité qu’on lui connaît, il invite notamment à explorer un nouveau mode d’engagement politique, la biorégion.
Alors que faire ? Livrer la guerre à la médiocratie. Évoquer les enjeux qui fâchent. Penser à l’échelle collective. Mal faire les choses, faire mal. Cesser de se poser la question et sortir de la sidération de l’écoanxiété.
Le moment est venu de faire que !
Les prophètes de l’IA
Pourquoi la Silicon Valley nous vend l’apocalypse
Thibault Prévost
Lux
Dans la Silicon Valley, terre traditionnellement fertile pour les spiritualités excentriques, un nouveau récit se répand. Les start-up de l’intelligence artificielle vendent désormais aux investisseurs l’imminence de la fin des temps. L’IA deviendrait si intelligente qu’elle en serait divine, capable de nous sauver comme de nous anéantir. Sous son influence, l’industrie de la tech tout entière bascule dans un discours aux accents religieux. On ne vend plus le progrès, mais la métamorphose. On ne vend plus le futur, mais la fin de l’histoire.
Certains les appellent les doomers – les catastrophistes – ou encore les techno-oligarques. Pour les besoins de ce livre, nous les appellerons les « prophètes ». Cette congrégation se compose majoritairement d’hommes blancs, issus des élites universitaire et entrepreneuriale. Ils viennent de Stanford, Oxford, Harvard ou du MIT. Ils sont ingénieurs, chercheurs, philosophes, patrons, investisseurs et milliardaires, et pas une semaine ne passe sans que ces prophètes apparaissent dans la presse pour prononcer un oracle. Dans un inquiétant amalgame d’autoritarisme et d’ultracapitalisme, ils veulent nous faire croire en leur toute-puissance pour mieux imposer leur pouvoir. Ce faisant, ils représentent une réelle menace pour la société civile et nos libertés.
BD
Putain d’usine
Efix - Levaray
Éditions Petit à petit
« Tous les jours pareils. J’arrive au boulot (même pas le travail, le boulot) et ça me tombe dessus, comme une vague de désespoir, comme un suicide, comme une petite mort, comme la brûlure de la balle sur la tempe. Un travail trop connu, une salle de contrôle écrasée sous les néons, et des collègues que, certains jours, on n’a pas envie de retrouver. Même pas le courage de chercher un autre emploi. Trop tard. J’ai tenté jadis... et puis non, manque de courage pour changer de vie. Ce travail ne m’a jamais satisfait, pourtant je ne me vois plus apprendre à faire autre chose, d’autres gestes. On fait avec, mais on ne s’habitue pas. Je dis »on« et pas »je« parce que je ne suis pas seul à avoir cet état d’esprit : on en est tous là... »
Dépot de bilan de compétences
David Snug
Nada
Dans cette nouvelle BD, David Snug s’inspire de son parcours professionnel pour nous livrer une critique du travail décalée et documentée. Héritier de Bob Black et Paul Lafargue, il dénonce avec humour l’absurdité du salariat et les travers du capitalisme tout en cultivant ce goût pour la liberté et l’autonomie qui lui sont chers.
De ses études d’arts appliqués à l’usine en passant par la case chômage, l’intérim et son lot de boulots précaires, il aborde la question du déterminisme social, la pénibilité du travail à la chaîne, la vacuité des formations dites professionnalisantes, pour pointer les dysfonctionnements du système et prôner une vie en marge, mais pas oisive, et envisager des pistes alternatives d’activités.
Les mauvaises gens
Une histoire de militants
Étienne Davodeau
Delcourt
Les Mauges. Une région rurale, catholique et ouvrière de l’ouest français. Les années 50. Quittant l’école au seuil de l’adolescence, des centaines de jeunes gens découvrent l’usine et ses pénibles conditions de travail. Avec l’église, elle semble être l’horizon indépassable de leur quotidien. Sur ces terres longtemps considérées comme rétives aux changements, certains d’entre eux se lancent pourtant dans l’action militante. Pourquoi ? Comment ? De l’immédiat après-guerre à l’accession de la gauche au pouvoir en 1981, Les Mauvaises Gens raconte ce désir d’émancipation collective, ses difficultés, ses limites et ses espoirs. C’est à travers l’expérience de ses propres parents et de leurs amis militants qu’Etienne Davodeau dresse ce portrait passionnant du monde ouvrier et de ses combats. Au fil de ces pages, c’est non seulement l’histoire de toute une région qui se dessine, mais aussi celle d’une France en pleine mutation.
Tank girl : The gifting
Ashley Wood
Alan Martin
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Bug
Livre 1
Enki Bilal
Dans un avenir proche, en une fraction de seconde, le monde numérique disparaît, comme aspiré par une force indicible. Un homme, seul, malgré lui, se retrouve dans une tourmente planétaire.
AX anthologie
Volume 1
Née des cendres de la mythique revue underground Garo (1964-2002), qui a accouché du gegika, et où se sont illustrés les plus grands noms du genre (Yoshihiro Tatsumi, Shigeru Mizuki, Suehiro Maruo, Kiriko Nananan…), Ax s’est imposée depuis 15 ans comme la principale revue de mangas alternatifs au Japon.
Véritable espace de liberté, Ax accueille auteurs et artistes de l’avant-garde du manga japonais, où, libérés des contraintes du manga grand public, ils exhibent « un manga dont on a lâché la bride, parfois doux et affectueux, parfois hargneux et féroce, mais toujours imprévisible et curieux – dans les deux sens du terme ».
Cette première anthologie française se propose de faire découvrir le meilleur si ce n’est le pire de ce que les 300 pages de la revue offrent tous les deux mois aux lecteurs japonais.
Les petits rien tome 2 : Le syndrome du prisonnier
Lewis Tronheim
Le festival de Bastia, le débat Sarkozy/Royal, la louze au festival d’animation d’Annecy, 10 km de canoë kayak dans la mangrove, le moustique Yin Yin… Tels sont les aléas et les petits riens qui parsèment la vie de Lewis. Scènes à ne pas manquer dans ce deuxième tome : son super-pouvoir de président du festival d’Angoulême, l’histoire du dromadaire et de la majorette ou encore un terrible accident de garage.
Les carnets de Joan Sfar : Missionnaire
Joan Sfar
À Tokyo, Joann décrit ses visites au zoo, les tenues des filles gothiques, le Patchinko, le paradoxe des Français dragueurs de Japonaises... Aux États-Unis, il croque la patinoire de New York, le dernier Woody Allen, révèle un secret de fabrication des studios Pixar... Surtout, il dévore « Le Comte de Monte Cristo », aborde des questions comme celle de l’antisémitisme... Et, toujours, la philosophie.
Revues
6 mois
Numéro 18 - Avec nous le déluge - Automne 2019 / hiver 2020
Ce numéro interroge notre regard sur l’or bleu, cette eau qui constitue environ 65% de notre corps, soit presque la surface des océans sur la terre. Au Proche-Orient, elle est au cœur de tous les conflits. Pourtant, pendant ce temps-là, les touristes trouvent toujours le moyen de se rafraîchir. Quand la mer morte s’évapore et que le rivage s’éloigne de leur hôtel, un petit train est mis à leur disposition pour les amener barboter. Le photographe italien Marco Zorzanello transmet cette atmosphère surréaliste. Chaque année, les catastrophes naturelles causent plus de déplacements de population que les conflits. Même aux États-Unis, Sandra Mehl capte les derniers instants d’une île de Lousianne. Aux Pays-Bas, une agriculture sous serres produit beaucoup, avec peu d’eau et des robots. Un processus industriel comme un autre, selon Luca Locatelli. Le photographe révèle ce modèle industriel qui se passe des paysans. Est-il celui dont on rêve pour nourrir les 10 milliards d’humains de demain ?
Mille Cosmos
Numéro 1 - Écologies déviantes - Printemps 2022
Le dossier de ce premier numéro porte sur les écologies déviantes pour défendre une écologie réellement inclusive, à l’image d’une Terre foisonnante et multiple.
Pourquoi déviantes ? Car en marge d’une écologie mainstream,
trop complaisante à l’égard du capitalisme qui lave toujours
plus blanc, plus vert ou plus rose. Les oppressions sociales,
économiques et écologiques s’entrecroisent et la pandémie les exacerbe.
Le monde animal comme le monde végétal nous aide à penser au-delà des catégorisations de genre assignées. Dès lors nous pouvons remettre en question nos constructions culturelles autour de ce qui est considéré comme « naturel » et de ce qui ne le serait pas.
Revue Z
Numéro 1 - Tarn - Printemps 2009
Trois dossiers pour le Z1 dans le Tarn : sur les conditions d’accouchement à l’heure des hôpitaux ultra-modernes, contre le puçage des animaux et sur l’enfermement des mineurs à Lavaur.
Naissance sous contrôle
Psychogéographie
Prisons pour mineurs
iDTGV
Autisme
Puces RFID
Karaté
Populistes russes
Cologne
Abribus
Tontines
La revue dessinée
Numéro 23 - Printemps 2019
Une odeur de gaz lacrymogène, un air d’insurrection et d’émeute. Cet hiver, à Bourges, Nantes, Toulon, Paris et un peu partout dans le pays, des vitrines ont explosé, des barricades se sont enflammées. Cette fois encore, il fut question de « fauteurs de troubles » et de « débordement ». C’est oublier un peu vite que depuis les années 1980, le recours à la violence est une tactique politique. Thierry Vincent et Ivan Brun se chargent de nous le rappeler. « Merci Simone ! », clament des affiches à l’effigie de celle à qui l’on doit la législation de l’avortement. Au moment où elle entrait au Panthéon, dans d’autres pays, des femmes scandaient encore : « Mon corps, mon choix », nous rappelant qu’acquérir ce droit est le fruit d’un combat. C’est ce que nous rappelle Jean-Christophe Mazurie. Également dans ce numéro : une industrie française qui ne connait pas la crise : c’est l’armement. Ses ardents défenseurs sont loquaces dès qu’il s’agit de vanter ses 200 000 emplois et ses 4 000 PME. Mais à quel prix, se sont demandés Anne-Sophie Simpere et Vincent Sorel. Enfin, nous vous emmenons à la recherche des trains fantômes, afin de savoir si les petites lignes de train seront bientôt sacrifiées sur l’autel de la rentabilité ; et nous allons voir ensemble si l’herbe est plus verte chez nos voisins helvètes.
Numéro 25 - Automne 2019
Dans ce numéro nous partons au Niger, sur l’invisible frontière de l’Europe. Depuis que l’Union européenne s’est mis en tête de tarir les flux migratoires à la source, les portes du désert sont devenues celles de la clandestinité. Et puis nous déambulons à Marseille, dans les quartiers nord, où le terrain est fertile pour que le trafic fleurisse. Misère, ghettos, relégation sociale : caïds et petits frères peuvent-ils seulement y échapper ? Nous partons à la rencontre d’indociles serviteurs de l’Église. Face à la loi du silence qui étouffe les affaires d’agression sexuelle, briser l’omerta est devenu un chemin de croix. Et puis nous nous intéresserons au FMI, cette institution honnie. En juillet, sa présidente, Christine Lagarde prenait ses cliques et ses claques. Dédiabolisation accomplie ? En prime, une enquête sur Emmaüs et ses milliers de compagnons qui triment à l’ombre de l’abbé Pierre.
Numéro 35 - Printemps 2022
À l’horizontale
Les nouveaux modes de gouvernance pourront-ils réenchanter les élections ? Par Barnabé Binctin et Édith Chambon.
Justice à l’italienne
En Calabre, frapper la mafia au portefeuille est désormais un exercice de salubrité publique. Par Hélène Constanty et Lelio Bonaccorso.
Suivez le guide
Sous le regard des alpinistes, la montagne dégringole quand le climat se détraque. Par Éliane Patriarca et Cécile Guillard.
Panique sur les boulevards
Il y a un siècle, la délinquance faisait déjà couler de l’encre. Par François Thomazeau et Benjamin Bachelier.
Secret défiance
Au nom de la France, des centaines d’essais nucléaires et un demi-siècle d’omerta. Par Tomas Statius et Loïc Sécheresse.
La sémantique, c’est élastique
Gauche, droite ou centre : les mots politiques ont un sens. Par James.
L’effet domino
La fourrure est devenue le poil à gratter de l’industrie du luxe. Au point d’y renoncer ? Par Cécile Cazenave et Jérémy Capanna.
La revue des cinés
« Bonjour », une chronique sociale japonais attachante sur fond de flatulences. Par Fabien Roché.
Retour sur
L’effondrement du Rana Plaza a presque signé la fin de l’impunité. Presque. Par Maïa Courtois, Amélie Morghadi et Nicoby.
Aux portes du palais
Comment les idées d’extrême droite s’installent en France.
Par la rédaction de Mediapart et Hervé Bourhis.
Lieu de pouvoir
Depuis 1783, l’École des mines forme une élite prompte à naviguer du public au privé. Par Clément Le Foll et Vincent Mahé.
Au nom de la loi
Des champs de bataille aux terrains de foot, l’hymne national divise toujours. Par Jean-Christophe Mazurie.
Face B
Vini Reilly, guitariste virtuose autodidacte et figure discrète du post-punk. Par Arnaud Le Gouëfflec et Nicolas Moog.
Mi-temps
Cornemuse, panse de brevis et lancer de troncs : la recette gagnante des jeux écossais. Par Louise Laborie.
Nouvautés pas récentes
La conquête du pain, Pierre Kropotkine, Éditions Tops / H. Trinquier
La fabrique de l’enfant maltraité, Laurence Gavarini, Françoise Petitot, Éditions érès
L’avenir du juge des enfants, éduquer ou punir ?, Benoit Bastard, Christian Mouhanna, Éditions érès
Retours d’Israël, Maurice Rajsfus, L’Harmattan
La classe ouvrière contre l’État, Antonio Négri, Éditions Galilée
Le retour du gang, Edward Abbey, Gallmeister
Protest, 65 ans de révoltes, Introduction de John Simpson, Éditions de La Martinière
Théologie et révolution, Giuseppe Vaccari, 10/18
Un grand merci à tou·tes les donnateur·ices, et notamment aux Éditions Ici-bas.


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