La marche des solidarités, passée par Dijon 08 octobre, est arrivée à Paris ce samedi 17 octobre. Trois cortèges partaient de 3 portes de la capitale le matin pour convergetr place de la République. Puis, ce sont plusieurs dizaines de milliers de personnes qui se sont élancées sur les grands boulevards de la capitale ! Cela faisait bien longtemps que les pavés parisiens n’avaient pas accueillis un cortège aussi nombreux avec une revendication d’une régularisation massive et sans conditions !
Parmis les manifestants, de nombreuses Coordinations de Sans Papiers (CSP) venues des 4 coins du pays et de très nombreuses personnes directement concernées. Tout ça en pleine épidemie de covid. Et le premier jour du couvre-feu parisien. Le pari était un peu fou, on peut dire qu’il est réussi !

10h // PORTE D’ITALIE
Les cortèges venant du sud et de l’ouest se rejoignent à 10h porte d’Italie. Il y a déjà environ 500 personnes. On retrouve les regards fatigués mais déterminés et souriants pour affronter cette dernière journée de marche après pour certains plusieurs centaines de kilomètres et un mois de marche.
On retrouve également la même belle énergie que lors d’étape entre Nuits et Dijon et les slogans fusent déjà dans les megaphones ! Trois portraits géants se joignent au cortège. Les mains (et les jambes !!) sont pleines d’autocollants, la fanfare entonne des airs biens connus pour égayer la queue de manif sans couvrir les slogans des première lignes. Devant, les t-shirts et les affiches sont arborés fièrement, les banderoles sont en place, la dernière étape peut s’élancer !

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10H - 14H // DE LA PORTE D’ITALIE A REPUBLIQUE

Dès les premiers mètres, l’encadrement policier se fait dense et rapproché. Ce sera la cas pendant toute la journée, à l’image des dernières grandes manifestations parisiennes d’avant le confinement.

Des autocollants plutôt bien vu !

14H // PLACE DE LA REPUBLIQUE
Des grilles anti-émeutes ont été installées sur les deux boulevards filant en direction de l’Elysée. Macron restera donc sourd et aveugle une fois de plus.
Tout parcours avait d’ailleurs été interdit à la marche des solidarités par la préfecture. Heureusement un parcours déposé par la CGT précaire avait lui été accepté. Les chomeurs.euses et intérimaire en lutte, ont laissé bien volontiers la devant de la marche aux sans papiers.
Les trois cortèges venus du sud, de l’est et du nord convergent, la place se remplit et ça redémarre de plus belle pour rejoindre la gare du nord puis la gare saint lazare avec 60.000 personnes dans le sillage.