En juillet à la bibliothèque des Tanneries...



En juillet la bibliothèque prend des vacances mais les nouveautés continuent d’affluer. C’est l’été mais pas de relachement : de l’anarchisme, des critiques du communisme d’État et de la théorie d’ultra-gauche.

Prochaines dates

Prochaine permanence : mercredi 10 jullet de 16h à 20h. Ne la loupez pas ça sera probablement la seule avant fin août - début septembre. ANNULÉ prochaine permanence fin août ou début septembre.

Les nouveautés à la bibliothèque

Documents et essais

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Dictionnaire de l’Anarchie

Michel Ragon
Albin Michel
Se situant en dehors des partis et les récusant tous, l’anarchie se singularise par l’association tumultueuse de tendances parfois contradictoires.
Michel Ragon, depuis longtemps témoin engagé de l’épopée libertaire dont il fut le grand romancier (La Mémoire des vaincus), rassemble ici pour la première fois les éléments d’un Dictionnaire de l’anarchie, véritable mise en récit de cette aventure méconnue mais capitale.
Dictionnaire des principaux militants de l’anarchie et de ses théoriciens, tels Proudhon, Bakounine, Kropotkine, ce livre est aussi un dictionnaire de tous ceux qui se sont réclamés ou se réclament de la pensée libertaire, comme Breton et Camus, Céline et Dubuffet, Richard Wagner et Oscar Wilde...
Dictionnaire des hommes, mais aussi des idées et de la pensée anarchiste dans le monde contemporain, de son influence, souvent méconnue, voire occultée.


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Histoire de l’anarchisme

Jean Préposiet
Tallandier
L’anarchisme est-il un mouvement politique, une philosophie, un mode de vie, une vision du monde ? Doit-on ne le considérer que sous l’angle de la violence et de « l’action directe » ? Comment se situe-t-il, depuis deux siècles, dans l’histoire des luttes sociales, des mouvements révolutionnaires et par rapport aux idéologies dominantes ? A partir de l’analyse des philosophies et des courants de pensée qui sont à l’origine de l’esprit libertaire, Jean Préposiet nous donne le premier tableau historique complet des anarchismes en Occident. Il retrace tout d’abord le parcours politique et doctrinal des pères fondateurs Proudhon, Stirner, Bakounine ou Malatesta -, analyse le rôle tenu par les anarchistes pendant la Révolution russe ou la guerre d’Espagne, rappelle ce que furent les attentats anarchistes en France à la Belle-Epoque avant d’explorer les avatars et les marges de la galaxie libertaire : antimilitarisme et pacifisme, nihilisme et terrorisme, anarcho-syndicalisme et mythe de la grève générale, anarchisme de droite, anarcho-capitalisme, situationnisme, écologie, antimondialisme, etc., autant de propositions qui continuent de travailler nos sociétés et posent l’éternelle question de la liberté des hommes.


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La Confédération générale du travail suivi par Le Parti du Travail.

Émile Pouget
Éditions CNT-RP

Émile Pouget – le fondateur du fameux hebdomadaire le Père Peinard – sera l’adjoint pendant quelques années du secrétaire général de la CGT, Victor Griffuelhes, et responsable de l’organe de presse du jeune syndicat révolutionnaire, la Voix du Peuple.

Dans le premier texte – repris ici dans sa version de 1910, écrite deux ans après la tuerie de Villeneuve-Saint-Georges –, Émile Pouget procède à une sorte de radiographie de cette jeune confédération syndicale. Il y expose les structures sur lesquelles repose le fonctionnement du syndicat, les effectifs dont il dispose, les principes qui l’animent, et passe en revue les moyens auxquels recourent les syndicalistes de la CGT d’alors : grève, boycottage et pratique du label syndical, sabotage, lutte contre l’État. La section finale du texte de Pouget met l’accent sur les résultats dont la Confédération pouvait se targuer après un peu plus de dix ans d’existence.

Dans le second texte, Pouget s’attache à dégager ce qui fait la spécificité – sa définition, sa nécessité, son but – du syndicalisme révolutionnaire, de ce qu’il nomme le « Parti du Travail ». Il y met en garde contre « la plus dangereuse des illusions », qui serait de « limiter l’action syndicale à l’obtention [des] améliorations parcellaires »


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Les anarchistes du Portugal

João Freire
Éditions CNT-RP
Sur le sujet traité ici par le sociologue João Freire, il n’existait quasiment rien en France. Autant l’anarchosyndicalisme espagnol a été source d’inspiration pour les historiens, autant le syndicalisme révolutionnaire – et, plus généralement, le mouvement libertaire – de son voisin ibérique a été livré à l’oubli et ignoré de tous.
Il était temps que cesse l’injustice qui a été faite à la mémoire des animateurs d’un mouvement qui exerça une forte influence au sein des classes dominées du pays – qui sait, par exemple, que l’orgne de la CGT portugaise, A Batalha, figura au troisième rang des quotidiens les plus lus du pays ? – avant d’être réduit au silence par une dictature qui dura près d’un demi-siècle.
C’est maintenant chose faite avec la parution de cet ouvrage qui, complétant très opportunément le volume publié par les éditions de la CNT-RP et les éditions Nautilus (De l’Histoire du mouvement ouvrier révolutionnaire) , fait sortir de l’ombre où il était resté trop longtemps le riche mouvement libertaire du Portugal.


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De l’Histoire du mouvement ouvrier révolutionnaire

Actes du colloque international "Pour un Autre Futur"
Collectif
Éditions CNT-RP et Nautilus

Dans le cadre de la semaine « Pour un autre futur », la CNT avait organisé un colloque international consacré à l’histoire des mouvements ouvriers libertaires, de la période qui va de la Première Internationale à la Révolution espagnole de 1936.

Si, avec les exposés de Francisco Madrid et de Frank Mintz, l’anarchosyndicalisme d’Espagne occupe une place de choix dans ce volume, on y trouvera aussi de quoi découvrir – ou redécouvrir – d’autres mouvements représentatifs du syndicalisme révolutionnaire, depuis les IWW (Industrial Workers of the World) d’Amérique du Nord auxquels Larry Portis consacre un exposé chaleureux, l’USI (Unione Sindacale Italiana), ou le mouvement anarchosyndicaliste japonais, à la connaissance duquel la grande érudition de Philippe Pelletier nous permet d’accéder, jusqu’à la CGT française d’après la Première Guerre mondiale, dont la crise est évoquée par un de ses meilleurs connaisseurs, l’historien et philosophe Daniel Colson. Eduardo Colombo, pour sa part, s’attache à l’histoire de la FORA (Federación Obrera de la Región Argentina), une organisation ouvrière de résistance fortement marquée par l’influence des anarchistes.


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La commune de Cronstadt

Le crépuscule sanglant des Soviets
Idda Mett
Spartacus

L’insurrection de Cronstadt, présentée à l’époque par le pouvoir bolchevik comme un complot fomenté de l’étranger par des forces contre-révolutionnaires pas vraiment identifiées, a ses racines dans le mécontentement des marins, y compris des marins communistes, vis-à-vis des méthodes du commandement politique de la flotte baltique. Mais elle trouve sa cause immédiate dans la répression militaire du mouvement de grève déclenché à la fin de février 1921 par les ouvriers de Petrograd pour protester contre les énormes difficultés de ravitaillement dont ils souffraient ; cette protestation s’était étendue dans certaines usines à la revendication de libertés politiques et à la contestation du monopole du Parti communiste. C’est en appui de cette protestation que, le 28 février, les marins de Cronstadt adoptent une série de 15 résolutions dont voici la première : « Étant donné que les soviets actuels n’expriment pas la volonté des ouvriers et des paysans, organiser immédiatement des réélections aux soviets au vote secret en ayant soin d’organiser une libre propagande électorale. » On est à la veille de l’ouverture du 10e congrès du Parti communiste, les armées blanches ont été vaincues. Depuis près de trois ans, aucune organisation politique autre que le Parti communiste n’a droit de cité. Mais la famine menace, et Lénine va faire mettre en œuvre la Nouvelle politique économique (NEP), rétablissant une certaine liberté du commerce. Au même congrès, pour mettre fin à l’intérieur du parti lui-même aux contestations, dont celle de l’Opposition ouvrière, les fractions sont interdites. L’heure n’est donc pas à la négociation avec les marins revendicatifs de Cronstadt. L’écrasement sanglant de leur mouvement, dénoncé comme contre-révolutionnaire, aura lieu pendant le congrès lui-même. En écrivant ce livre en 1938, Ida Mett s’est donné pour but « de servir, par une analyse objective des évènements historiques, les intérêts vitaux du mouvement ouvrier… (d’) examiner ces thèses opposées à la lumière des faits et documents, ainsi que sous l’angle des évènements qui suivirent presque immédiatement l’écrasement de Cronstadt. »


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Témoins de la révolution

Budapest 1956 Hongrie
Alcyon, Association des Hongrois à l’étranger

Le cinquantième anniversaire de l’insurrection hongroise de Budapest du 23 octobre 1956 est l’occasion de faire parler, sans doute pour l’une des dernières commémorations marquantes, des témoins de ces journées qui inaugurèrent « de manière fracassante la désagrégation du communisme international » comme l’écrivit Annie Kriegel. Le sentiment patriotique, la soif de liberté et d’indépendance enflamma en quelques heures tout un peuple, comme les fleurs s’ouvrent en quelques instants après la pluie au milieu du désert. Car c’est tout un peuple, uni, solidaire, pacifique, qui se soulève. Comme l’a écrit si justement E. Sujanszky : « aux yeux des insurgés hongrois, l’honnêteté, la sincérité, la qualité de coeur d’une personnalité comptaient beaucoup plus que sa couleur politique ou sa place dans la hiérarchie sociale. » Ce livre n’est pas une analyse politicienne des événements. La plupart de ces témoins n’avaient encore jamais raconté leurs souvenirs. Ils décrivent comment ils ont vécu ces journées, avec une irremplaçable dimension émotionnelle et humaine, les petits faits quotidiens et les grandes espérances, tels qu’ils les ont réellement vécus. Ces textes portent la marque de la vérité de la part de ceux qui ne pouvaient imaginer comment leur vie allait basculer en quelques jours C’est tout l’intérêt de ce livre qui retrace des destins si variés. Comme le souligne E. Lakits : « la seule mémoire digne d’être défendue est celle qui correspond à la vérité historique. Or, la vérité ou la réalité du passé, ce ne sont pas seulement les actions visibles : combats, manifestations ou grèves, c’est aussi ce qui s’est passé dans l’esprit des hommes, pendant et après les événements. »


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La liberté au bout des ondes

Du coup de Prague à la chute du mur de Berlin
Jacques Semelin
Nouveau monde éditions

oici déjà vingt ans que l’incroyable s’est accompli : le 9 novembre 1989, le « mur de la honte » séparant les deux Allemagnes s’effondrait subitement, non pas dans le feu de la guerre... mais dans la fête, devant les caméras de télévision. Comment un tel événement a-t-il pu se produire, en opposition totale avec les prévisions de nombre d’experts ? Quelles sont les causes de la chute inattendue et brutale du symbole de la partition de l’Europe puis du naufrage du système soviétique ?
« Ces régimes qui ont vécu de paroles ont aussi péri par la parole », écrivait Timothy Garton Ash. L’histoire des principales crises de l’Europe communiste est en effet celle de l’émancipation des peuples par l’accès aux médias, à la fois témoins et acteurs de cette forme de résistance pacifique au sein de régimes surarmés. De la grève de Berlin-Est en 1953 aux « révolutions de velours » de 1989, les opposants est-allemands, hongrois, tchèques et polonais ont fondé leur lutte sur la communication face au silence imposé par le totalitarisme. Dans le contexte favorable de la Glasnost, les populations est-européennes se sont ainsi libérées de la peur pour conquérir leur liberté au bout des ondes... et dans la rue. Leur épopée, héroïque et tragique, témoigne des possibilités et limites d’une résistance aux mains nues contre les dictatures.


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Les héritiers du Che

Jorge Masetti, Canek Sánchez Guevara
Témoignage
Presses de la Cité

Ils avaient tout pour mener l’existence dorée de fils ou petit-fils de héros de la révolution cubaine. Pour faire partie de cette nomenklatura castriste jouissant des privilèges déniés à une population épuisée, désabusée, privée de liberté, certes, mais aussi des biens de consommation les plus élémentaires.
Respectivement petit-fils du Che et fils d’un de ses plus proches compagnons de lutte, Canek Sanchez Guevara et Jorge Masetti ont pourtant choisi une autre voix : celle de la rébellion contre un système d’un autre âge, encroûté dans des certitudes idéologiques dépassées, qui ne se concrétisent plus désormais que par des slogans aussi vains qu’éculés. Un régime tenu par des hiérarques cacochymes ayant oublié depuis des lustres les principes généreux, les objectifs exaltants qui étaient les leurs lorsqu’ils risquaient leur vie afin d’abattre une dictature impitoyable.
Aussi éloignés des dinosaures de La Havane que des anticastristes professionnels de Miami, Canek Sanchez Guevara et Jorge Masetti, qui ont été adolescents à Cuba, racontent ce qu’ils y ont vécu.
Et leur témoignage est le plus âpre, le plus impitoyable des réquisitoires.


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Les émeutes en Grèce

Théo Cosme
Senonevero

Les émeutes en Grèce, et leur écho mondial, sont le signe que la crise mondiale du capital, qui s’est d’abord présentée comme crise financière, est effectivement une crise du rapport d’exploitation, une crise de l’implication réciproque entre les deux classes de ce mode de production. Crise de la reproduction du face à face entre la force de travail et le capital, qui, pour le meilleur et pour les limites des émeutes en Grèce, est apparue comme une affaire de discipline. Alors que toutes les mesures, contre-mesures, plans, - en termes stratégiques, les offensives du capital - emplissaient l’horizon, les volutes de fumée des cocktails Molotov, à Athènes, Patras, Thessalonique, Malmö, les bruits de verre brisé, à Gand, Paris, Londres, les pierres lancées sur les flics, partout, sont venus faire écran entre l’horizon indépassable du capitalisme et le présent terrifiant de sa crise. Trois mois après l’effondrement des Bourses mondiales, trois ans après les émeutes des banlieues françaises, les feux grégeois des jeunes prolétaires du monde entier nous rappellent que la guerre de classe a bien lieu.


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Les prolos

Louis Oury
Préface de Claude Prévost
Temps Actuels

"Le jeudi 5 mai, par une matinée de printemps, nous nous retrouvons à quinze mille métallos regroupés sur le terre-plein de Penhoët. Juché sur la plate-forme d’un wagon, je reste sidéré pendant quelques instants par l’impression de puissance que donnent quinze mille hommes rassemblés pour un motif commun, pour un combat vital. Ce potentiel de violence m’effraie un peu, bien que je me sente solidaire de mes camarades.
Quinze mille mâles qui domptent la matière à longueur d’année, et se déclarent ouvertement prêts à pendre par les couilles le directeur et ses adjoints si ces derniers ne leur donnent pas les moyens de vivre décemment, cela me fait l’effet d’une douche glacée. D’autant plus que mes leçons de catéchisme sont toujours aussi vives dans ma mémoire, notamment _« panem nostrum quotidianum de nobis hodie »_.
Le pain quotidien ? A vrai dire les ouvriers ne tiennent pas à ce qu’on le leur donne, ils veulent l’arracher, l’obtenir par la force, pour une simple question de dignité, pour « ne pas avoir à baisser leur froc devant le patron »". Les Prolos est un témoignage d’apprentissage comme il en existe des romans. On y suit un très jeune apprenti, issu du monde agricole des régions rurales de la Loire, pour qui le passage par la condition ouvrière est une étape dans un parcours de promotion sociale.
C’est à Saint-Nazaire, dans les chantiers navals, que le chaudronnier se rapproche d’une classe ouvrière nullement enchantée, dans une progression dramatique qui culmine avec la grande grève de 1955. Le monde des Prolos, immédiatement postérieur à la reconstruction, est celui de la guerre froide, d’écarts et d’affrontements sociaux qu’on peine aujourd’hui à se représenter. C’est un monde presque entièrement disparu, qui a inspiré à Louis Oury un des classiques majeurs du témoignage ouvrier.


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Le mythe brisé de l’Internationale situationniste

L’aventure d’une avant-garde au coeur de la culturede masse (1945-2008)
Fabien Danesi
Les presses du réel

Un essai autour du mythe de l’I.S., à la fois entreprise de radicalisation politique, tentative de conciliation pratique entre dimensions esthétique et sociale et participation paradoxale à l’écriture d’une légende qui continue à fasciner.
Le 28 juillet 1957, l’Internationale situationniste fut fondée à Cosio d’Arroscia en Italie. Jusqu’à sa dissolution en 1972, le collectif emmené par Guy Debord eut pour ambition le renversement de la société capitaliste afin de passionner la vie quotidienne. Si le parcours de cette avant-garde a souvent été interprété sur le mode d’une progressive radicalisation politique, il reste que sa praxis chercha toujours à concilier les dimensions esthétique et sociale. Délaisser la production d’œuvres était une manière d’affirmer la nécessité de la création de soi. La liberté que l’artiste moderne s’était octroyée depuis la fin du XIXe siècle devait trouver sa plus belle postérité dans l’organisation des Conseils Ouvriers qui devait mettre fin à la culture de classes. Ainsi, l’I.S. s’engagea-t-elle dans une aventure qui la vit combattre le phénomène de la consommation de masse perçue comme une redoutable machine aliénante. De la Guerre d’Algérie à Mai 1968, elle tenta de redonner au projet d’autonomie individuelle sa vérité alors que le conditionnement moderne – le spectacle – paraissait plus fort que jamais. De nos jours, pareille entreprise anthropologique peut être décrite tel un mythe brisé dans la mesure où les situationnistes ont participé de manière paradoxale à l’écriture d’une légende qui continue à fasciner.


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Une société à la dérive

Entretiens et débats, 1974-1997
Cornelius Castoriadis
Points Seuil

« Le régime a écarté de lui-même les quelques moyens de contrôle que cent cinquante ans de luttes politiques, sociales et idéologiques avaient réussi à lui imposer.[ ... ] Les firmes transnationales, la spéculation financière et même les mafias au sens strict écument la planète, guidées uniquement par la vision à court terme de leurs profits. »Ces jugements pouvaient sembler excessifs quand ils furent formulés il y a une quinzaine d’années par Cornelius Castoriadis. Il n’en est peut-être plus de même aujourd’hui. Face à la réalité d’un monde caractérisé par la destruction des significations, la décomposition des mécanismes de direction et le retrait des populations de la sphère politique, Castoriadis a défendu inlassablement - comme on peut le voir dans cet ensemble d’entretiens et de débats - le projet d’une société autonome : une société réellement démocratique qui se donne ses propres lois et où tous participent effectivement aux affaires communes.


Un grand merci à tou·tes les donnateur·ices


P.-S.

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