Sale temps pour les capitalistes : Rabasse.info rejoint le réseau Mutu pour relayer les luttes de Franche-Comté !

Expulsion du squat de la rue Becquerel : entre 60 et 80 personnes chassées de leur refuge



Ce mardi après-midi aux environs de 15h, une compagnie de CRS est venue expulser les habitants du squat de la rue Henri Becquerel. Cet ancien immeuble de bureau accueillait depuis bientôt un an entre 60 et 80 personnes exilées.

Ce mardi après-midi aux environs de 15h, une compagnie de CRS est venue expulser les habitants du squat de la rue Henri Becquerel. Cet ancien immeuble de bureau appartenant à la Société Est Métropole et vide depuis plusieurs années accueillait depuis le 29 septembre 2019 entre 60 et 80 sans-papiers qui avait auparavant été expulsées de l’ancienne CPAM de Chenôve.

Les personnes présentes dans le batiment ont semble-t-il été emmenées au Centre d’Accueil et d’Orientation (CAO) de la rue des Creuzots, CAO qui était pourtant déjà saturé.
À noter qu’une fois de plus la préfecture passe outre la justice puisqu’un procès en appel (certes non suspensif) sur l’expulsabilité du lieu devait avoir lieu à la fin du mois.

  • Un bâtiment destiné à rester vide

    L’immeuble situé au 11 rue Henri Becquerel accueillait des exilés depuis le 29 septembre 2019. Immeuble de bureaux de Dijon Céréales, il avait été racheté par la Société Est Métropole mais restait vide depuis des années. Aucun projet n’est annoncé sur ce bâtiment dont on peine à imaginer quel autre usage il pourrait avoir, coincé qu’il est entre un immeuble d’habitation et les voies de chemin de fer. Il y a fort à parier que ce bâtiment va rester vide encore de nombreuses années, à l’image de bien d’autres bâtiments d’où se sont fait expulser des demandeurs d’asile (ancienne CPAM de Chenôve, ancienne barre d’habitation de la rue de Stalingrad, etc.).

Rappel historique

Il y a un an, les migrant·es qui occupaient l’ex-CPAM de Chenove étaient mis à la rue, avec les mêmes arguments pourris qu’aujourd’hui. Ils ont passé près d’un mois sur un terrain bordant la rocade, chemin des Cailloux avant de s’installer rue Bequerel.
Pour mieux comprendre la situation politique de ces dernières années :

Comme lors de l’expulsion de la CPAM, c’est bien au sinistre Thierry Coursin - directeur de la société propriétaire de l’immeuble - qu’on doit cette expulsion :



Proposer un complément d'info

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Qui êtes-vous ?
Se connecter
Votre message

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Lien hypertexte

(Si votre message se réfère à un article publié sur le Web, ou à une page fournissant plus d’informations, vous pouvez indiquer ci-après le titre de la page et son adresse.)

Ajouter un document

Articles de la même thématique : Accueil des personnes réfugiées

[Vidéo] Scolarisation des Mineurs Isolés : un non-droit !

Le Collectif Solmiré alerte sur la situation de plusieurs dizaines de jeunes non-pris en charge comme mineurs et non-scolarisés à ce jour par l’Académie de Besançon et organise une conférence de presse le mercredi 10 avril.

[Chalon] Bal Warn !ng solidaire

Bal Warn !ng solidaire vendredi 12 avril à 20 h au Clos Bourguignon à Chalon-sur-Saône, en soutien à l’Association de Solidarité avec Tout.es les Immigré.es.

Articles de la même thématique : Squats - Expulsions

Dijoncter Papier #6 est sorti !

Pour fêter les 6 ans de Dijoncter.info, une édition papier vient de sortir ! Interviews, tuto, réflexion et recettes, le magazine regroupe des articles inédits qui brassent des questions liées au travail du sexe, aux centres de rétentions administratives ou aux nouvelles formes de répression du mouvement social.

[Lyon] Appel à une semaine de résistance face à l’expulsion de l’ECG

Samedi 30 mars - Vendredi 5 avril 2024
L’Espace Communal de la Guillotière, ouvert en 2019, entame une ligne droite décisive ! Le 1er Avril 2024, l’ECG et l’Annexe seront légalement expulsables. D’après nos informations, les pouvoirs publics expulseront le lieu dès la fin de la trêve.