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Newletter Dijoncter

Chaque semaine, la newletter de Dijoncter fait le tour des articles parus récemment sur le site !
N’hésitez pas à nous proposer des articles pour informer sur vos luttes !

Rassemblement contre la répression coloniale en Kanaky

Publié le : 23 juin 2024

Communiqué du collectif Solidarité Kanaky, du 19 juin 2024 :

Halte à la criminalisation de la CCAT et du mouvement inépendantiste Kanak !

Ce 19 juin au matin à Nouméa, une descente des forces de l’ordre a eu lieu dans le local de l’Union calédonienne (UC) à Magenta et les principaux responsables de la CCAT (Cellule de coordination des actions de terrain) ont été interpellés alors qu’ils se rendaient à une conférence de presse. Une perquisition a eu lieu et onze membres de la CCAT dont la plupart sont aussi des responsables politiques et syndicaux ont été placés en garde à vue sous plusieurs chefs d’inculpation très graves, relevant de la criminalité organisée, pour une durée de 96 heures (4 jours).

Alors que les tensions baissaient dans le pays et que les appels au calme n’ont cessé de se multiplier, y compris celui de l’Union calédonienne juste après les interpellations, l’État français persiste dans ses méthodes d’intimidation et son recours à la manière forte, loin de prôner la désescalade, jette à nouveau de l’huile sur les braises.

Dans le contexte électoral actuel, la criminalisation de la CCAT et les perquisitions menées dans les locaux de l’UC cherchent à discréditer le mouvement indépendantiste kanak dans son ensemble au risque d’aggraver davantage une situation très chaotique.

Nous dénonçons la brutalité de ces méthodes et ces arrestations abusives qui répondent une fois encore aux attentes des « loyalistes » les plus radicaux. Ces derniers n’ont d’ailleurs jamais été inquiétés malgré les propos haineux tenus lors de manifestations et l’appel « à foutre le bordel » lancé par Sonia Backes, la présidente de la Province Sud et ex-secrétaire d’État à la Citoyenneté sous le gouvernement Borne. De plus, plusieurs élus anti-indépendantistes n’ont jamais été interpellés bien qu’ayant été vus et reconnus comme
responsables de milices pro-françaises, racistes et armées, à l’origine d’exactions sur la jeunesse kanak, à Nouméa et sa banlieue. Pour eux, l’impunité semble totale.

Nous exigeons la libération immédiate des responsables politiques kanak arrêtés ainsi que de l’ensemble des personnes interpellées, victimes de la répression depuis ces dernières semaines.
Nous exigeons la levée de toutes les poursuites visant les responsables de la CCAT, et l’ensemble du mouvement indépendantiste Kanak.
Nous appelons à une visite urgente d’une mission des Nations Unies, et une enquête indépendante pour que soient établies vérité et la justice pour les personnes assassinées et les blessées ces dernières semaines.
Solidarité avec l’ensemble du mouvement indépendantiste Kanak !

Suite à l’arrestation des militant-es indépendantistes de Kanaky Nouvelle-Calédonie et à leur transfert vers des prisons françaises, l’Association Information et Soutien aux Droits du Peuple Kanak (fondée en 1982) et le collectif Solidarité Kanaky appellent les citoyen-nes épris-es de justice et de liberté à un rassemblement dimanche 23 juin à 18 heures devant le Ministère de la justice Place Vendôme, afin de protester contre la répression et la justice coloniales de l’État français.

Appel du Mouvement Kanak en France, du 23 Juin 2024 :

Soutien à nos prisonniers politiques

Suite aux décisions judiciaires de transfert en détention provisoire en France impériale des membres de la Cellule de coordination des actions de terrains (CCAT), le Mouvement Kanak en France appelle tous les compatriotes, sympathisants de la lutte indépendantiste et nationaliste kanak à manifester « sans haine et sans violence, mais résolument pour l’indépendance » devant les lieux de privation de liberté, les centres pénitenciers où les membres de la CCAT seront incarcérés.

Pour leur manifester notre soutien inconditionnel, et pour dénoncer la politique répressive de l’État français contre les militants indépendantistes de la CCAT, qui continue sous d’autres formes, avec cette décision judiciaire de déportation prise sur des fondements politiques, qui rappelle la pratique colonialiste des institutions françaises en Kanaky.

Le MKF appelle donc à manifester demain, avec le drapeau Kanaky, lundi 24 juin 2024, à 18h00 devant les prisons des villes suivantes et montrer notre soutien à :

  • Mulhouse pour M. CHRISTIAN TEIN
  • Dijon pour Mme BRENDA WANABO IPEZE
  • Bourges pour. M. GUILLAUME VAMA
  • Blois pour M. STEEVE UNË
  • Nevers pour M. YEWA WAETHEANE
  • Villefranche sur Saône pour M. DIMITRI QENEGEI
  • Riom pour Mme FREDERIQUE MULIAVA

Contact national du MKF : mjkf.16@gmail.com ; +330645969457

Opération collège mort à Montchapet

Publié le : 23 juin 2024

Nous inscrivant dans le mouvement de grogne et les opérations collège mort des collèges de Côte-d’Or contre la réforme du choc des savoirs, les fermetures de classe et la baisse générale des moyens, nous, représentants des parents d’élèves du collège Montchapet à Dijon, appelons à notre tour à une opération collège mort mercredi 26 juin au collège Montchapet de Dijon et une manif à 9h50 et invitons les parents d’élèves à ne pas envoyer leurs enfants en cours ce mercredi 26 juin pour protester contre cette réforme injuste et délétère couplée à la fermeture d’une classe de 6e

Nous dénonçons non seulement une réforme qui engendrerait le mal-être des élèves, notamment par l’instauration de groupes de niveaux pour classer les élèves de 6e et 5e, mais aussi la baisse des moyens et une nouvelle fermeture de classe, nouvelle occasion manquée d’alléger les effectifs en 6 ème, niveau qui le nécessite particulièrement.

Les groupes de niveaux du choc des savoirs tout comme les classes à fort effectif vont à l’encontre de toutes les études sérieuses qui démontrent que c’est l’hétérogénéité d’une classe entière, mais à effectifs réduits, qui permet la progression de tous les élèves. Ces mêmes études montrent que ces mesures participent à creuser les écarts entre élèves et augmentent le risque de décrochage scolaire.

Quelle émulation, quelle entraide, quelle cohésion, quelle solidarité entre élèves d’une même classe avec des groupes entre "bons" et "mauvais" élèves ? Les élèves de 6e, à peine arrivés et acculturés à leur nouvel établissement, leur nouvelle classe et leurs nouveaux camarades, seront éclatés en sous-groupes...

Au collège Montchapet, une dotation complémentaire de 13 heures seulement, due à la fermeture providentielle annoncée d’une classe de 6e, sera allouée pour l’application de ces groupes de niveau, d’où une mise en œuvre d’autant plus compliquée et délétère ! Les équipes pédagogiques vont donc devoir organiser et pratiquer des groupes, avec leurs (gros) effectifs de classes entières, en ajustant l’effectif du groupe d’élèves réputé "faible" et en gonflant les effectifs des autres groupes. Les arguments pour cette insuffisance de moyens supplémentaires sont les mêmes que ceux pris en compte pour la baisse des moyens de l’an dernier : un IPS élevé (secteur jugé trop favorisé, parents trop aisés) et des résultats des évaluations très bons (nos enfants sont trop forts).

L’ironie de l’histoire est que c’est la fermeture d’une classe de 6e qui « permet » d’affecter 13h pour le choc des savoirs et les groupes de niveaux, le Rectorat supprimant « seulement » 12 heures et non 25 heures de la DHG du fait de cette fermeture de classe. Sans cette fermeture, le choc des savoirs devait s’effectuer à moyens constants…

Pourquoi supprimer une classe et allouer des moyens dans ces groupes de "besoins" au lieu d’alléger les effectifs et éviter de fermer des classes les unes après les autres, année après année, gonflant les effectifs et accentuant les difficultés des élèves les plus fragiles... qui se retrouvent avec cette réforme stigmatisés ! Pour aider les plus fragiles, mieux vaut des classes de petits effectifs ! En 6e, l’an prochain, les
élèves seront 26 en moyenne, ce qui est beaucoup trop sur ce niveau particulièrement.

La réforme du choc des savoirs, renforcée par une augmentation des effectifs en 6e du fait de la fermeture de classe, va marquer une rupture du principe d’égalité des élèves à l’école, elle va dégrader le suivi des élèves, les emplois du temps, mais aussi la structure, l’unité et la cohésion de la classe, elle va entrainer une stigmatisation et un tri social des élèves, une perte de confiance et un découragement des plus fragiles, elle va détourner les moyens d’autres dispositifs (dédoublements, options, langues vivantes, travaux en groupes en sciences, projets pédagogiques...) et de l’allègement des effectifs. Elle mettra également une barrière à l’entrée du lycée en conditionnant l’accès à la 2de par l’obtention du DNB (brevet).

Partout, la colère gronde dans les collèges contre le choc des savoirs et les fermetures de classes : mercredi 29 mai, 97% d’élèves étaient absents au collège des Lentillères, 92% à Brazey en plaine, 99.5% dans deux collèges du Doubs, et ce mercredi 19 juin, 95% d’élèves absents à Brochon et plus de 80% à Carnot... Plus ces initiatives sont nombreuses et suivies, plus nous pouvons peser sur les décisions.


Alors au tour du collège Montchapet à Dijon de se mobiliser massivement contre cette réforme contre-productive couplée à la fermeture d’une classe de 6e, contre le manque de moyens dans les collèges Tous les parents, les enseignants et la presse sont invités à nous rejoindre devant le portail du collège le 26 juin à 9h50 pour un temps de manifestation !

Retour sur la réunion publique de présentation du parc agri-culturel de l’éco cité des jardins maraichers

Publié le : 22 juin 2024

Premier communiqué distribué avant la présentation publique :

Le Quartier Libre des Lentillères réaffirme sa volonté de dialoguer avec la mairie de Dijon !

Depuis 2010, des centaines de personnes cultivent la terre, organisent des évènements culturels, proposent des marchés et des repas à prix libre… en autogestion sur les 9 hectares du Quartier Libre des Lentillères. Nous sommes toujours unis par la volonté de faire perdurer collectivement le projet que nous portons pour ce quartier.

Un dialogue a débuté il y a 18 mois à l’initiative de la Ville, nous y avons pris part de façon active. Nous voulons envisager toutes les formes possibles de pérennisation pour le Quartier Libre des Lentillères, ses activités et ses usages, y compris sous la forme d’une légalisation.

Ainsi, nous avons participé à plusieurs réunions où la Mairie nous assurait que tout était sur la table. Nous avons convenu que nous avions des principes communs : l’intérêt général et l’ouverture à toustes les dijonnais.e.s. Nous avons pris part à des visites techniques de mise aux normes avec des agents de la ville. À ce jour, nous attendons toujours les retours des diagnostics.

Il y a un an, nous apprenions que la ville rachetait 7 hectares sur les 9 existants. Une parcelle de 1,14 hectares reste toujours menacée de construction.*Pendant nos réunions, nous leur avons rappelé que les Lentillères sont indivisibles et demandé ce que la Mairie envisageait pour cet espace. La ville nous a affirmé que nous serions consulté.e.s au moment où un projet commencerait à voir le jour, et que pour le moment, rien de précis n’était prévu pour cette zone !

Sur cette parcelle de 1,14ha de « Bande Est », on trouve déjà des petits jardins, une cantine vegan à prix libre, un terrain de BMX, un four à pain, des mares, un terrain de pétanque… Des centaines de personnes vivant dans l’éco-cité voisine, à la résidenceAbrioux ou plus largement à Dijon participent au dynamisme de cet écosystème.

Il y a 5 mois, une réunion était prévue entre nous et la mairie de Dijon pour présenter nos propositions de gouvernance et de contrats. La veille de cette réunion, Monsieur Rebsamen, maire de Dijon, annonçait par voie de presse, interrompre le dialogue et poser un ultimatum : « Je mets en garde. On va arrêter les discussions. Je donne le temps de réflexion aux habitants, mais je ne réponds plus de rien » « Soit la réponse est positive (au sujet du projet de construction de la bande Est de 1,14ha) soit on arrête le dialogue et il se passera ce qu’il se passera »

Nous avons alors tenté plusieurs fois de reprendre le dialogue pour avoir des réponses à nos interrogations : informations sur le projet de construction, forme de légalisation pour le quartier, mise aux normes... Nous leur avons fait des propositions en soutenant également être conscient.e.s que des négociations supposent des compromis. Nous avons à chaque fois trouvé porte close. Pour seule réponse : un ultimatum qui ne laisse aucune place à la concertation, et l’annonce publique qu’un projet serait présenté sans nous consulté pour la bande de 1,14 hectares.

Aujourd’hui, nous soutenons toujours l’idée que l’urbanisme doit-être pensé avec les gens qui vivent, s’organisent et font vivre le territoire.
Si la Mairie est capable de se déplacer de cette position verticale et ascendante qu’elle nous impose alors le dialogue pourra reprendre. Sinon nous continuerons comme nous le faisons depuis 14 ans, à prendre soin du lieu de manière ouverte et accessible grâce à toutes les personnes qui se sentent concernées par le futur des Lentillères.

L’assemblée du Quartier Libre des Lentillères.

Second communiqué, écrit à la suite de la réunion publique

Hier mercredi 19 juin avait lieu une présentation à la mairie de Dijon du projet de “parc agri-culturel” que le maire souhaiterait voir s’implanter sur les 8 hectares que sont aujourd’hui les Lentillères .

Premièrement, nous tenons à rappeler ici que ce projet de “parc agri-culturel” n’est pas issu d’un accord entre les pouvoirs publics et les usager.es des Lentillères. En effet, le dialogue entamé il y a deux ans a été subitement interrompu par la mairie il y a quelques mois par voie de presse.

Cette semaine, les riverain.es et les habitant.es de l’éco-cité des maraîchers ont été convié.es à une réunion de présentation du projet par des invitations déposées dans leurs boîtes aux lettres. A 19 heures, il fallait présenter cette lettre pour pouvoir entrer dans la cour de la mairie. On peut déjà s’étonner de voir, dans un processus de concertation et d’information qui se veut démocratique, que l’entrée du public soit filtrée. Une bonne dizaine de policiers municipaux étaient postés devant les grilles et c’est à eux que revenait la charge de laisser passer ou pas. Leur méfiance était clairement dirigée vers les personnes apparemment affiliées aux Lentillères.

Ainsi, une trentaine de personnes n’ont pas pu passer les portes de l’Hôtel de Ville alors qu’elles avaient leur justificatif de domicile en main, drôle d’accueil pour une présentation « publique ».

Cette tentative d’écarter une partie des habitant.es du quartier de la réunion n’a cependant pas réussi à touffer les voix des riverain.es. En effet, après vingt-cinq minutes de présentation, concluant sur la nécessité d’urbaniser 1,14 des 8 hectares du “parc”, le maire laisse la parole à l’assistance. Ce sont alors 9 voisin.es des Lentillères qui s’expriment pour remettre en cause l’utilité, la nécessité et la pertinence de la construction de 60 nouveaux logements sur la bande des 1,14 hectares. L’une se présente comme une professeure des écoles, l’autre comme un médecin à la retraite, et tous incarnent assez mal le stéréotype du « militant » des Lentillères auquel Rebsamen veut faire croire.

Plusieurs témoignages insistent sur la mauvaise qualité de la vie dans la partie déjà construite du projet d’eco-cité : trop chaud en été ; mal desservi par les transports en communs, très peu d’espace verts et ombragés, aucun espace de jeux pour les enfants... Certains s’étonnent : Quels enjeux à se précipiter pour construire de nouveaux bâtiments sur la tranche 2, quand celles et ceux qui vivent actuellement sur la tranche 1 n’ont pas accès aux premières nécessités ?

Ces prises de parole sont évacuées avec mépris par le maire, préférant inviter ses citoyens à “aller vivre à la campagne” que d’entendre et de chercher des solutions pour répondre aux demandes exprimées. Comme si on avait tous.tes cette possibilité...

Plusieurs personnes expriment de la reconnaissance pour le travail social et culturelle que fournit les Lentillères et disent l’importance écologique et paysagère de cet espace pour le quartier.

De son côté, Mr Rebsamen n’avait de cesse de rappeler l’illégalité de l’occupation et rejetait en bloc ses responsabilités face aux problématiques énoncées.

Pour rappel les usager.es des Lentillères se sont toujours positionné.es comme n’étant pas opposé.es à une légalisation et à une mise aux normes des installations sur les Lentillères. Ils et elles y travaillent même depuis plusieurs années. Et contrairement à l’affirmation répétée mercredi encore par le maire, aucun contrat, même à l’euro symbolique, n’a jamais été proposé et discuté avec les usager.es.

Le maire attendait du soutien en présentant son projet, il n’en a pas eu. Il finit la réunion sur une annonce sortie de nulle part, l’organisation d’un référendum à destination des habitant.es du quartier pour décider oui ou non de l’aménagement de la bande des 1,14 hectares qui se situe à l’est de l’actuel Quartier Libre des Lentillères. Nous ne pouvons qu’exprimer notre méfiance face à ce mode de scrutin pseudo-démocratique.

Une fois encore, dans cette nouvelle étape du processus, la mairie sera le seul maître du jeu. Elle aura le pouvoir de décider qui participera ou pas au référendum en définissant plus ou moins largement le périmètre de la zone qui inclut les habitants du quartier éco-cité des maraîchers.

Nous réaffirmons aujourd’hui que le futur du quartier ne se fera pas sans tous ses habitants et toutes ses habitantes.

Est-ce-que, comme Rebsamen l’a déclaré hier soir, il nous proposera dans un temps proche de rouvrir le dialogue ?

L’assemblée des Lentillères

Assemblée Générale de lutte anti Centre de Rétention Administrative

Publié le : 21 juin 2024

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Ni prisons ni expulsions, il n’y aura pas de CRA à Dijon !

Les Centre de Rétention Adminitratives (CRA) sont des lieux où l’état enferment des personnes qu’il considère en situations irrégulière sur le territoire français. Les prisonni.er.es y sont détenu.e.s jusqu’à 90 jours durant lesquels iels témoignent de violences policières et médicales, maltraitances, menaces, tortures, humiliations... A l’issue de cet emprisonnement iels peuvent être déporté.e.s, incarcér.e.s en maisons d’arrêts, ou parfois relaché.e.s tout en restant sous la menace constante d’une nouvelle arrestation.

Cela ne fait plus aucun doute, le gouvernement s’engouffre a grands pas dans une politique de plus en plus raciste et xénophobe. En lien direct avec la nouvelle loi immigration (cf. document PDF ci-dessous), il se donne pour objectif de faire augmenter le nombre de place dans les CRA de France pour atteindre 3000 places d’ici 2027 (contre 1500 places en 2017). L’an dernier il a annoncé la construction de 11 nouveaux CRA supplémentaires aux 25 actuels, ainsi que leur extensions. Parmis ces projets de constructions, un nouveaux CRA est prévu à Longvic.

La prochaine Assemblée Générale d’organisation pour lutter contre la construction d’un Centre de Rétention Administravie à Longvic le samedi 29 juin dans la salle polyvalente de l’Extension de la Maison Phare.

  • Lieu  : 1 allée du Roussillon, Fontaine d’Ouche, 21000 Dijon).
  • Horaires  :
  • 9h30 accueille des nouvelleaux + petit déjeuner
  • 10h Début de l’Assemblée Générale
  • Traductions  : Traductions prévues. Si tu as besoin d’une traduction dans une langue spécifique, vous pouvez le signaler à dijonanticra [at] riseup.net
  • Accès PMR.
  • Repas  : 12h Repas vegan prix libre sur place.

Pour recevoir les infos sur l’avancement du projet, les mobilisations, et les prochaines AG, envoie un mail à dijonanticra [at] riseup.net

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⢳⣿⣿⣿⠀⠀⠀⠀⠀⠀⢹⣿⡿⡁
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Convoi du Nord-Est : Stop Méga-Bassines

Publié le : 21 juin 2024

Les 19 et 20 juillet prochains, les Soulèvements de la Terre, Bassines-Non-Merci et de nombreuses autres organisations appellent à de nouvelles manif-actions contre les Méga-Bassines dans le Poitou.

En amont, un camp permettra de se retrouver, de se rencontrer, de discuter, de s’organiser et de se préparer à la mobilisation internationale des 19 et 20 juillet : ce sera le village pour la défense de l’eau (qui pourra être rejoint à partir du 16 juillet.)

Un convoi depuis le Nord-Est

Depuis le Nord-Est de la France, nous sommes un certain nombre à vouloir nous y rendre ! Avec plusieurs comités locaux, et grâce à des liens tissés avec des camarades allemand.es, nous organisons un CONVOI (déplacement en voiture) pour rejoindre le village de l’eau depuis le Nord-Est.

13-14 juillet : étape à Bure

À l’ancienne gare de Luméville-en-Ornois.

Nous nous retrouverons et ferons étape près de Bure (Meuse) le weekend des 13 et 14 juillet , là où l’État français veut construire une poubelle nucléaire depuis plus de 30 ans maintenant.

Le rendez-vous est donné à l’ancienne Gare de Luméville en Ornois. Cela permettra de parler de l’actualité du projet d’enfouissement et de l’opposition, notamment de la phase d’expropriation entamée et menaçant la Gare et ses habitant.es.

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S’organiser collectivement

Ce sera aussi l’occasion de partager des informations concernant le convoi et la mobilisation contre les méga-bassines, de nous organiser pour faire la route ensemble, et ainsi pouvoir faire face collectivement à la répression de cet évènement (aux contrôles sur la route notamment). Nous pourrons également discuter des manières de rester lié·es une fois arrivé.es dans le Poitou pour éviter que certain.es, peu habitué.es de ce genre d’évènement, ne se retrouvent seul.es au milieu d’une grande foule. Nous préparons des repas pour le weekend du 13-14, et communiquerons bientôt un petit programme de discussions et de balades-découvertes pour ce week-end.

15 juillet : départ pour le village de l’eau

Direction la ferme de la Genellerie (79).

Le 15 juillet, nous prendrons ensemble la route du Poitou en voitures.
Une étape à mi-parcours est en cours d’élaboration, nous communiquerons dessus lorsqu’elle se précisera. Nous ciblons la région de Nevers pour partager la route en deux : si vous avez des contacts dans le coin qui pourraient nous accueillir pour la nuit faites-le nous savoir au plus vite ! (en gros, un terrain d’environ 0,5ha, accès facile en voiture, et accès à l’eau pas trop compliqué - à la ferme à côté c’est bon).
Cela nous permettra d’arriver ensemble le 16 juillet sur le village de l’eau à la ferme de la Genellerie près de Melle (79), après avoir peut être rejoint d’autres convois en route. Nous commençons à élaborer une logistique commune pour les deux jours de convoi (15 et 16) ; sur place, nous essaierons de continuer à préparer du ravitaillement en commun, mais des cantines seront également sur place, et il est toujours utile que chacun.e ait encore des provisions.

Pour rejoindre ce convoi :

  • Prévoyez de quoi camper (tente, duvets etc).
    Si vous ne pouvez pas camper mais que vous souhaitez tout de même vous joindre au convoi, écrivez à soulevements54(arobase)proton(point)me, on pourra trouver un moyen de vous accueillir, au moins pour l’étape près de Bure.
    Amenez également des confitures/tartinables pour les petits déjeuners, du thé, du café, des tisanes de quoi faire des encas/goûters/apéros, et des bidons pour transporter de l’eau si vous en avez.
  • Pensez à amener un peu d’argent liquide. (Il n’y a pas de distributeur sur place à Bure, et nous estimons les frais à 5-6 euros par jour environ pour rentrer dans nos frais. La participation sera libre.)
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Nous aider dans l’organisation du convoi

Si vous êtes disponible avant le 13 pour nous aider à préparer l’étape ou le convoi, ou que vous pouvez participer à la logistique du convoi en amenant de quoi manger par exemple, contactez-nous via soulevements54 (arobase) proton (point) me

Vous pouvez nous aider à organiser ce convoi en :

  • rejoignant un groupe d’organisation logistique
  • venant à Bure un jour en amont, pour préparer l’étape
  • amenant du matériel de cuisine ou autre
  • rejoignant les groupes médic/ legal team / comm...

Dans ce cas, merci d’envoyer un message à soulevements54 (arobase) proton (point) me

Contrôles policiers

Des contrôles de police sont à envisager à votre arrivée à Bure. Pour aller au delà d’un contrôle des papiers du véhicule et de l’identité du conducteur, les policiers doivent être munis d’une réquisition dont le lieu et la date sont valables : demandez-leur cette réquisition et vérifiez-la s’ils veulent contrôler l’identité des passagers ou effectuer une fouille.

Plus d’infos sur les contrôles policiers ici : https://bureburebure.info/wp-content/uploads/2024/03/brief-legal-fev-2024-page-par-page.pdf

Plus d’infos

Partir plus tard dans la semaine

Si vous souhaitez partir plus tard pour le Poitou, depuis le Nord-Est de la France, peut-être qu’on peut s’arranger pour vous trouver un covoit’ ou vous trouver des passagers pour faire la route gaiement, écrivez à soulevements54 (arobase) proton (point) me

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Auf Deutsch :

Konvoi aus dem Nordosten nach Poitou : Stoppt die Mega-Bassines

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Am 19. und 20. Juli rufen Soulèvements de la Terre, Bassines-Non-Merci und zahlreiche andere Organisationen zu neuen Demo-Aktionen gegen die Mega-Bassines auf.

Im Vorfeld wird ein Camp die Möglichkeit bieten, sich zu treffen, zu diskutieren, zu organisieren und sich auf die internationale Mobilisierung am 19. und 20. Juli vorzubereiten. Es wird das Dorf für die Verteidigung des Wassers sein, dem man sich ab dem 16. Juli anschließen kann.

Ein Konvoi aus dem Nordosten

Aus dem Nordosten Frankreichs wollen einige von uns dorthin reisen ! Gemeinsam mit mehreren lokalen Komitees und dank der Verbindungen zu deutschen Genossinnen organisieren wir einen KONVOI (Fahrt mit dem Auto), um vom Nordosten aus zum Dorf des Wassers zu gelangen.

13.-14. Juli : Etappe in Bure

Am alten Bahnhof von Luméville-en-Ornois.

Am Wochenende des 13. und 14. Juli werden wir uns in der Nähe von Bure (Meuse) treffen und dort einen Zwischenstopp einlegen, wo der französische Staat seit nunmehr über 30 Jahren einen Atommüllendlager bauen will.

Treffpunkt ist der alte Bahnhof von Luméville en Ornois. Dort soll über die aktuellen Entwicklungen des Deponieprojekts und des Widerstands gesprochen werden, insbesondere über die Enteignungspläne, die begonnen hat und den Bahnhof und seine Bewohner bedroht.

Sich kollektiv organisieren

Es wird auch eine Gelegenheit sein, Informationen über den Konvoi und die Mobilisierung gegen die Mega-Bassines auszutauschen, uns zu organisieren, um gemeinsam auf die Straße zu gehen und so kollektiv der Repression dieses Ereignisses (insbesondere den Kontrollen auf der Straße) entgegentreten zu können. Wir können auch über Möglichkeiten diskutieren, wie wir nach der Ankunft in Poitou miteinander verbunden bleiben können, um zu verhindern, dass einige, die mit solchen Veranstaltungen nicht vertraut sind, sich inmitten einer großen Menschenmenge isoliert wiederfinden. Wir bereiten Mahlzeiten für das Wochenende 13-14 vor und werden bald ein kleines Programm mit Diskussionen und Entdeckungsspaziergängen für dieses Wochenende bekannt geben.

15. Juli : Aufbruch zum Dorf des Wassers.

Richtung Bauernhof La Genellerie (im Departement Deux-Sèvres).

Am 15. Juli werden wir uns gemeinsam mit Autos auf den Weg nach Poitou machen. Ein Zwischenstopp auf halber Strecke ist in Planung, wir werden darüber berichten, sobald er feststeht. Dies wird es uns ermöglichen, am 16. Juli gemeinsam im Dorf des Wassers auf dem Bauernhof La Genellerie in der Nähe der Gemeinde Melle anzukommen. Wir beginnen damit, eine gemeinsame Logistik für die beiden Tage des Konvois (15. und 16.) zu entwickeln ; vor Ort werden wir versuchen, weiterhin gemeinsame Verpflegung vorzubereiten, aber es wird auch KüfA geben, und es ist immer hilfreich, wenn jede/r noch Vorräte dabei hat.

Um sich dem Konvoi anzuschließen :

  • Bringt etwas zum Zelten mit (Zelt, Daunendecken etc.).
    Wenn ihr nicht zelten könnt, euch aber trotzdem dem Konvoi anschließen möchtet, schreibt an soulevements54(at)proton(point)me, und wir werden eine Möglichkeit finden, euch zumindest für die Etappe in der Nähe von Bure unterzubringen.
    Bringen Sie auch Marmelade für das Frühstück, Snacks und Kanister zum Transport von Wasser mit, falls Sie welche haben.
  • Füllt dieses anonyme Formular aus (english) : https://forms.42l.fr/apps/forms/cZgED3kTcCm3GLAD
    Dies ermöglicht uns, den Empfang auf beiden Etappen zu vorzubereiten, insbesondere die Verpflegung. Wenn ihr das Formular nicht ausfüllt, bringt etwas mit, um euch selbst mit Essen versorgen zu können.
  • Denkt daran, etwas Bargeld mitzubringen. Es gibt keinen Geldautomaten vor Ort in Bure, und wir schätzen unsere Kosten auf etwa 5-6 Euro pro Tag. Ihr gebt, was ihr könnt.

Helft uns bei der Orga des Konvois

Wenn ihr vor dem 13. Zeit habt, um uns bei der Vorbereitung der Etappe oder des Konvois zu helfen, oder wenn ihr euch an der Logistik des Konvois beteiligen könnt, indem ihr zum Beispiel etwas zu essen mitbringt, kontaktiert uns über soulevements54(at)proton(point)me.

Ihr könnt uns bei der Organisation des Konvois helfen, indem ihr :

  • euch einer logistischen Organisationsgruppe anschließt
  • einen Tag vorher nach Bure kommt, um die Etappe vorzubereiten
  • Küchenmaterial oder anderes Material mitbringt

In diesem Fall sendet bitte eine Nachricht an soulevements54(at)proton(point)me.

Polizeiliche Kontrollen

Bei eurer Ankunft in Bure ist mit Polizeikontrollen zu rechnen. Um über eine Kontrolle der Fahrzeugpapiere und der Identität des Fahrers hinauszugehen, benötigen die Polizisten eine Sondervollmacht, deren Ort und Datum gültig sind : Fragt nach dieser Sondervollmacht und überprüft sie, wenn sie die Identität der Passagiere kontrollieren oder eine Durchsuchung durchführen wollen.

Weitere Informationen zu Polizeikontrollen findet ihr hier : https://bureburebure.info/wp-content/uploads/2019/07/Legal_brief_deutsch.pdf

Weitere Informationen (auf Deutsch)

Später in der Woche abreisen

Wenn ihr später aus dem Nordosten Frankreichs nach Poitou aufbrechen wollt, können wir vielleicht eine Fahrgemeinschaft für euch organisieren oder Mitfahrer für eine fröhliche Fahrt finden, schreibt an soulevements54(arobase)proton(point)me