On the road again
Il fallait bien un jour qu’on nous pende.
Il fallait bien un jour qu’on nous pende.
Que c’est bon d’être demoiselle
Donne-moi ta main camarade / Prête-moi ton cœur compagnon / Nous referons les barricades / Et la vie, nous la gagnerons
Car tous ceux à qui / La chose ne fait rien / N’aiment pas ceux à qui / La chose fait du bien
Camarade, ma peau est elle encore de mise /
Et dedans mon cœur seul ne fait il pas vieux jeu ?
Pas d’opinion, pas de délit d’opinion, pas de répression
Tu sais qu’il n’y a ici-bas que deux engeances / Les gens bien et les terroristes
Quand ils sont beaux, ils sont idiots / Quand ils sont vieux, ils sont affreux
Là-bas, c’est le pays de l’étrange et du rêve,
C’est l’horizon perdu par delà les sommets,
C’est le bleu paradis, c’est la lointaine grève
Où votre espoir banal n’abordera jamais.
Je ne veux pas d’enfant
Qui pleure ou qui babille
Et dont on est fier quand
Il fait souffrir les filles.
Il est 10 heures du mat’ le braquage a foiré
Le droit de frapper / Malgré les menottes
Quand ils me demandent mes papiers / Mon premier réflexe est de m’sauver
Je déclare, je déclare
Que j’en ai marre
Et qu’à pied, à cheval, en voiture
Sans convenance, j’vous emm…
Si l’on mangeait qu’des caramels ou des bretzels
Je n’aurais plus besoin de frotter les écuelles
Les 403 sont renversées,
La grève sauvage est générale
Les flics pour c’qui est d’la monnaie
Ils la rendent avec intérêts
Nous bavardions sous chloroforme
Sans prendre garde aux uniformes
Qui se massaient dans notre rue
On avait d’la flotte jusqu’aux g’noux
Et le vieux con a dit d’avancer
Et les jours suivants passèrent
A crever l’ciel et la Terre
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