//Apprendre et VIVRE sans école//
Apprendre et vivre sans école, c’est tout simplement apprendre à son rythme, sans horaires imposés, sans matières imposées, sans être interrompu·e. La notion du temps et du libre arbitre, du choix pour soi-même est très importante.
On se consacrera à ce qui nous intéresse, on parle en français de familles non-scolaires, non scolarisantes (non-sco), d’apprentissage autonome, apprentissage automotivé ou encore autodéterminé.
C’est-à-dire que l’enfant apprend en fonction de ses envies, de sa propre motivation. L’enfant est considéré dans sa créativité, son authenticité, il est un être libre penseur. Le jeu et le plaisir ne sont pas dissociés de son travail, qui lui-même n’est pas dissocié de son existence, de sa vie.
//Les enfants peuvent apprendre par eux-mêmes//
//Je vis donc j’apprends, une véritable croyance chez les ’PAS D’ÉCOLE’//
La non-scolarisation, signifie ne pas dépendre des méthodes scolaires.
C’est-à-dire pas de plans de leçon, pas de programme, pas de devoirs, pas de quiz ou de tests, et pas de notes.
Au lieu de cela, l’accent est mis sur une vie riche et stimulante.
Une vie ensemble remplie d’opportunités, de possibilités et d’expériences.
Dans la pratique, c’est très différent d’une famille non-sco à une autre.
Les intérêts de chaque famille permettent tous les types d’apprentissage : histoire, mathématiques, écriture, musique, lecture, sciences, et toutes les choses de la vie.
Un tout sauf des « matières », mais simplement des choses intéressantes, amusantes, fascinantes… que nous avons envie de découvrir plus avant ou pas.
Une chose en entraîne une autre et la vie suit son cours.
Les enfants apprennent, les adultes apprennent aussi et encore.
//Qu’est ce qui nous dérange quant à l’absence de scolarité ?//
Nous pouvons considérer la non-scolarisation comme un choix subversif parce que cela induit une remise en question de la société toute entière existante.
Et surtout une remise en question de nous-mêmes, qui avons tous et toutes été à l’école ou presque... (et nous avons appris que c’est à l’école que l’on apprend).
Puisse qu’effectivement notre société occidentale est construite sur la norme ‘’école’’ qui nous prépare à la norme ’‘travail’’. Ainsi quand on refuse l’école telle qu’elle est, indirectement on refuse le travail tel qu’il est. On refuse le conditionnement/façonnage qui nous apprend à accepter des valeurs compétitives, hiérarchiques, et de domination sur notre être.
C’est sans doute un choix des valeurs que l’on veut pour nous et que l’on veut transmettre.
Un regard sur le monde vivant, c’est une recherche d’équilibre.
Au delà des aspects ‘’pédagogiques’’ ou plutôt du développement joyeux de l’enfant, refuser l’école telle qu’on la connaît actuellement, c’est vivre avec les chérubins que l’on soit parents biologiques ou non.
Vivre sans école, c’est faire un choix, assumer ce choix et inventer autre chose.
Par ailleurs, ce qui est intéressant dans le hors-école c’est-à-dire fonctionner sans la norme ’’école’’, c’est que les parents, ainsi que les ami·es ou personnes qui gravitent autour de ses enfants non-sco [2], cherchent à être dans la cohérence avec eux-mêmes.
Ils et elles ne font pas que critiquer ou se plaindre d’un système, ils et elles font le choix d’en inventer un autre. Le choix de créer un futur différent et ensemble, avec les enfants qui grandissent et s’instruisent naturellement.
Ils et elles se battent POUR quelque chose.
Pour des enfances libres !
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