Il y a bien eu cette idée de boycotter le mondial de la honte et puis le matraquage des résultats au petit matin, les buts de malade, le Maroc en demi, la France en finale et le camp des résistant·es s’est réduit à peau de chagrin.
Tous les 4 ans, c’est le même cinéma : overdose de pronostics, classements, comptes rendus de matchs et commentaires enflammés sur le grigri incroyable de machin, la parade hallucinante de truc, la frappe trop sèche de bidule. Cette année, avec l’organisation du mondial dans le désert du Qatar, toutes les bornes les plus outrancières semblent franchies. Mais plutôt que de jeter le ballon rond avec l’ensemble du terrain, on est allé à la rencontre de celles et ceux qui pratiquent un foot populaire, combatif et inclusif.
De jeunes africains qui se retrouvent à Paris sans papiers alors qu’ils croyaient être recrutés dans un club. D’autres, espoirs lyonnais, payés à l’école et rapidement évincés quand ils ne font pas l’affaire. Pour cette deuxième émission, le foot du point de vue des jeunes qui espèrent percer. Dans une asso de Saint-Denis où ceux qui échouent aux portes des clubs pro sont repêchés pour une seconde chance, ou dans le lycée d’élite Frédéric Fays à Villeurbanne, où l’Olympique Lyonnais place ses poulains, tous les apprentis footballeurs n’ont qu’une chose en tête, obtenir un contrat pour devenir footballeur professionnel. Avec aussi des histoires de corruption, de surveillance de stades, de façons de filmer les matchs, c’est notre dernière émission de l’année et on tacle un peu dans la surface de réparation.
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