Réforme des retraites : Les personnes sans-papiers oubliées mais surexposées



Un texte publié par le Front de Lutte pour une Ecologie Décoloniale, diffusé par Rebellyon à l’occasion de la manifestation du Samedi 18 février : « Si la réforme des retraites s’attaque violemment à l’ensemble des parties les plus pauvres et discriminées de la population, les travailleur-euses sans papiers sont particulièrement touchées par celle-ci. »

Publié initiallement sur Rebellyon

La réforme des retraites est une attaque violente contre les parties les plus pauvres et discriminées de la population, une offensive qui s’attaque particulièrement aux femmes et minorités de genre, aux personnes handis, aux personnes racisées ainsi qu’aux populations vivant dans les ex-colonies départementalisées (DROM-COM). En effet ces catégories de la population sont les plus exposées à la privation d’emploi, aux discriminations sexistes et racistes et donc n’ont accès qu’aux salaires les plus bas et ont bien souvent des carrières hachées et incomplètes. Sans cotisations suffisantes, ceci a pour conséquence de repousser leur départ à la retraite bien plus tard et leur ouvrir des droits à la retraite beaucoup plus faibles que la moyenne.
Si ces catégories sont donc davantage touchées, une catégorie de la population l’est d’autant plus : les travailleur-euses sans papiers.
Pourtant, les personnes privées de papiers sont totalement invisibilisées et absentes des revendications et préoccupations autour des conséquences néfastes de cette réforme des retraites.

La réforme du gouvernement qui repousse l’âge légal de départ à 64 ans et allonge la durée de cotisation à 43 ans leur rendra impossible l’accès à une retraite décente. Davantage soumis à des périodes de travail segmentées et au non-emploi, et n’ayant parfois pas de titre de séjour il est très difficile de cumuler les annuités nécessaires à l’ouverture des droits à la retraite sans décote.
De plus, les patrons profitent de leur position de faiblesse pour les exploiter de manière non déclarée et pour leur imposer des temps de travail supplémentaires non rémunérés. Pour un grand nombre également, même celleux ayant obtenu un titre de séjour ou une régularisation, leur arrivée tardive sur le territoire français à pour conséquence de les empêcher de cotiser dès le début de leur vie active.

Nous devons donc au minimum revendiquer la déconnexion du droit à la retraite à un nombre minimum d’annuités et surtout dès maintenant ...

Lire la suite sur Rebellyon


Proposer un complément d'info

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Qui êtes-vous ?
Se connecter
Votre message

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Lien hypertexte

(Si votre message se réfère à un article publié sur le Web, ou à une page fournissant plus d’informations, vous pouvez indiquer ci-après le titre de la page et son adresse.)

Ajouter un document

Articles de la même thématique : Accueil des personnes réfugiées

Articles de la même thématique : Retraite

1er octobre : Riposte sociale !

Face à l’offensive autoritaire et antisociale de Macron, plusieurs syndicats appellent à une journée de grève et de manifestations le mardi 1er octobre.