Cette année, on a eu l’occasion d’aller a la deuxieme édition des université d’été de la libération animale (UELA). Une petite centaine de personnes étaient présente, plus que prévu grace a un queer food organisé la semaine précédente qui a rameuté du monde.
A leur arrivée le lundi, les participant.e.s sont accueilli par une rangée de flics et des éleveurs qui menacent de faire une manif ; bienvenu a Saint Symphorien, le pays du saucisson. La semaine se passera sans embrouille, ni avec les keufs, ni avec les locaux.
Nous on arrive que le mardi, on pose la tente et on est content.e de voir les copenes (copains/copines), on attrape un thé et la premiere conférence commence.
Ici, la question n’est pas de savoir si le vin c’est vegan et ou trouver des chaussures sans colle de poisson. Ce qui est proposé, c’est un « antispécisme politique, autocritique et réflexif, de lutte contre l’exploitation animale et toutes les autres formes d’oppressions ».
Un antispécisme de gauche qui rejette catégoriquement les végan-fachos qu’on croise encore dans des manifs parce que trop d’associations ne prennent pas position.
Un antispécisme qui se remet en question en permanence et qui se bat pour la libération animale ET humaine.
Un antispécisme qui s’allie aux autres luttes sociales mais qui n’est pas la pour en profiter ou pour en voler le vocabulaire (entre autre).
Ce projet est porté par un groupe de militant.e.s qui « assume ses positions féministes, LGBTQIA+, antiracistes, antivalidistes, anticapitalistes » et ça a de quoi remotiver les militant.e.s qui ont perdu toute espoir dans ce végano-consummérisme ambient qui s’extasie devant un menu Mac Donald végétal.
On ne reste que 2 jours mais on repart avec plein de questions en tete, on a de quoi refléchir pendant un moment.
On espere que l’an prochain, le nombre de participant.e.s augmentera encore (c’est pour ça qu’on écrit l’article !) et pour vous donner envie, on vous met le programme de cette année.
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