Une volonté qui a permis de retranscrire, à Besançon et ailleurs, le déroulement de mouvements sociaux, la question du maintien de l’ordre, ou encore la montée de l’extrême-droite, au plus près des réalités concrètes du terrain et du quotidien.
Aucune contrainte issue de partenariats avec des multinationales, ni de connivences envers les uniformes qu’ils soient de la magistrature ou de la police ; pas davantage de sombre course au clic, excluant les billets simplistes et autres faits-divers racoleurs. À l’heure d’une presse empreinte de complaisances, de buzz facile et d’histoires de chiens écrasés, nous avons œuvré, malgré les adversités, le peu d’appuis et nos trois bouts de ficelles, avançant là où d’autres se sont couchés.
Le fruit d’une détermination sans faille, que l’on doit à celles et ceux qui ont été les soutiens et relais de notre travail. À l’arrivée ce sont des articles parfois devenus de véritables affaires, comme avec la mort suspecte du jeune Seïf ou la descente néonazie du 27 août dernier. Mais un an jour pour jour après avoir rejoint la rédaction, le rideau tombe. La fin d’une belle aventure ? Oui, mais non. Si le titre s’arrête, c’est que son noyau dur s’engage sous de nouvelles latitudes.
Quant à moi, Toufik-de-Planoise, je retrouve des horizons et projets palpitants avec Radio BIP/Média 25. Il s’agit désormais de la seule référence du genre en Franche-Comté, après les disparitions récentes du Compost, de Factuel Info, et donc de Kawa TV. Cette singularité, c’est à nous, journalistes, de la sacraliser, mais c’est à vous, lectrices et lecteurs, de lui permettre de vivre. À toutes et tous, encore merci d’avoir été de nos combats… et rendez-vous pour les prochains à venir !
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