Durant les débats sur les amendements, Julien Aubert - député Les Républicains - a pris position pour renforcer l’appareil judiciaire à l’encontre des logements squattés.
On a l’habitude maintenant : il a pris deux faits divers liés à la problématique, il a rajouté du trafic de drogue, des bandes organisées, des petits propriétaires floués et il a ouvert les hostilités.
La manoeuvre était tellement caricaturale qu’il s’est fait recaler sur la forme mais maintenant le débat est ouvert.
Pourquoi la France est-elle (relativement bien sûr) si tolérante au phénomène squat contrairement à ses voisins allemands et belges ?
Les mauvaises langues diront que la crise migratoire récente a complètement débordé l’Etat et que ce dernier a passé un deal « de fait » avec les squatteurs qui ont pris la relève à de nombreuses occasions. Les plus cyniques constateront la coïncidence de ce débat avec l’annonce toute récente d’un grand plan de nouveaux centres de rétentions pour les migrants.
Ouvrons des squats et crevons des taules.
Compléments d'info à l'article