Cet article est paru sur À l’ouest le site du Réseau Mutu de Rouen.
Ainsi, le gouvernement chinois a utilisé les données du Big data pour surveiller sa population dès le début de la crise du Covid-19 : davantage encore la reconnaissance faciale, l’épluchage des conversations et vient s’ajouter la collecte de données pour mieux retracer les deplacements des habitants dans l’espace public, pour identifier ceux qui ne respectent pas les consignes. Ces mesures ont été déployées sur les 15 povinces les plus touchées, où vivent pas moins de 400 milions de personnes. La population locale avait, en outre, obligation d’avoir un téléphone avec un QR code pour faire ses courses, se déplacer, prendre le métro ou au travail. Ce QR code rempli par les habitants et avec l’aide des données de déplacement collectées par les opérateurs, contenait également l’adresse, la température corporelle et le détail des déplacements précédents. L’utilisateur recevait alors le QR code pour la journée avec la couleur qui détermine la procédure : rester chez soi ou autorisation de se déplacer.
Les sociétés Baidu et Megvii ont, quant à elles, developpé des caméras thermiques et de reconnaissance faciale pour détecter des températures corporelles anormales permettant l’analyse de 200 personnes par minute (d’après ces sociétés).
La poussée technologique ne s’arrête pas là : des casques de réalité virtuelle portés par les policiers pour connaître la température des personnes croisées, des mini-robots pour désinfecter les rues, des drones pour prendre la température des personnes et rappeler à l’ordre les déviants. Tout cela ne reste qu’un petit panel de ce qui est employé en Chine.
Un autre pays utilise allègrement la technologie : Israel devrait déployer un suivi téléphonique en temps réel pour alerter les autorités en cas de violation de la quarantaine.
En Corée du Sud, une carte en ligne permet de connaître la position des infectés, leur âge, leur sexe ainsi que leurs trajets quotidiens.
En Italie, 8000 personnes ont été signalées pour non respect du confinement par les opérateurs mobiles. Le gouvernement italien a conclu un accord avec les opérateurs téléphoniques pour surveiller les déplacements des italiens.
Compléments d'info à l'article
Proposer un complément d'info