Voici les résultats de l’étude :
- 73 % de tous les participants, toutes catégories d’identité de genre et d’orientation sexuelle confondues, ont déjà été attaqués en personne ou harcelés en ligne.
- 50 % de tous les participants, toutes catégories d’identité de genre et d’orientation sexuelle confondues ont subi du harcèlement sexuel en ligne.
- Au niveau de l’orientation sexuelle, ce sont les asexuels qui se sentent le moins en sécurité en ligne, et ce sont les hommes gay qui se sentent le plus en sécurité.
- Au niveau de l’identité du genre, ce sont les femmes transgenres qui se sentent le moins en sécurité en ligne, et les hommes cisgenres qui s’y sentent le plus en sécurité.
- Les femmes transgenres sont les plus susceptibles de se faire exposer en ligne contre leur volonté, et les hommes cisgenres sont les moins susceptibles à ce problème.
Pour voir les résultats complets, consultez l’annexe.
Trouver sa communauté en ligne
Naviguer dans une société hétérosexuelle et cisgenre peut s’avérer difficile pour les membres de la communauté LGBTQ+. Aliénés par leurs familles, condamnés par leur communauté et isolés de leurs amis, de nombreux-euses membres LGBTQ+ se tournent vers internet pour y trouver de la solidarité.
En un clic, illes peuvent fuir leur environnement physique et être immédiatement transporté·es dans un endroit rempli de gens qui les accueillent à bras ouverts, avec une ouverture d’esprit différente. Dans ces endroits, illes peuvent chercher de l’aide pour leur coming-out, poser des questions sur des sujets qui les concernent, et mieux comprendre leur propre sexualité et leur identité de genre.
Pour parler simplement, internet permet d’avoir sa propre communauté LGBTQI+, sans tenir compte de la proximité physique des membres.
« Internet et les réseaux sociaux sont essentiels pour connecter les individus aux informations et aux membres de la communauté LGBT+,” déclare Mara,* qui est bisexuelle/pansexuelle.** “[Il leur fournit] un espace où trouver de l’acceptation, une communauté et de l’aide. Il est extrêmement important de maintenir ce type de connexion. »
Étant donné que le taux de suicide chez les jeunes LGBTQ+ est substantiellement plus élevé que chez leurs pairs hétérosexuels et cisgenres, internet peut littéralement sauver des vies.
« Il existe tellement de groupes de soutien merveilleux, qui aident énormément, je peux affirmer qu’ils m’ont sauvé la vie et ont facilité ma recherche d’identité », se souvient Mariela, lesbienne.
« [Internet est] définitivement un super endroit pour le partage d’informations dans notre communauté parfois dispersée, surtout en zone rurale », affirme Blair, qui est intersexuel/non-binaire.*** « Une grande partie de mon identité trans a été définie par le langage auquel j’ai pu accéder en ligne ainsi qu’en lisant les histoires d’autres trans en ligne. »
Le côté sombre du web
Toutefois, internet peut aussi être un endroit dangereux et intimidant. Il suffit de lire les commentaires sous n’importe quelle publication virale sur les réseaux sociaux pour y voir une floppée d’insultes et d’agression mal dirigée.
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