Il est des plus belles choses,
qui tombent dans l’oubli
Comme des plus hostiles,
qui marquent les esprits.
Les premières font de l’éphémère,
le sel de la vie ;
Les secondes sont des poids,
qui contraignent celle-ci.
Accepter l’amnésie
du moins partielle ;
C’est tuer l’archiviste
ses toc et ses séquelles,
Qui chaque enfant traumatise
du fardeau de l’histoire,
Qu’il faudrait s’il vous plaît
minimum tout savoir.
Apprendre ce n’est pas,
connaître tout à tout
Bien plutôt par-delà,
se faire un goût à nous
Des vestiges constituer,
ce qui par-delà âges
Entre toutes ces données,
devient notre héritage.
Pour ce faire faut bien sûr,
des traces du passage
Ce qui de ce passé,
a pu être témoigné.
Prenons garde cependant,
lorsqu’on produit archives ;
De ne pas, entre temps,
perdre de vue la cime
Celle qui, du présent,
cet éphémère infime
Fait toujours mouvement,
vie en définitive.
Car léguer totalement, c’est figer le présent.
Compléments d'info à l'article