Le « mars des solidarités » dans la capitale



Quelques dates avec des appels au mois de mars pour celles et ceux qui auront l’occasion de manifester à Paris.

Le mois de mars sera rythmé par de nombreuses occasions de descendre dans la rue, pour la lutte contre le sexisme et les droits des femmes le 8 mars ; le 14 contre les violences policières, avec la marche pour le climat ou dans la manifestation des gilets jaunes ; le 21 contre le racisme ; et le 28 pour le droit au logement.

8 mars - Marche des grandes gagnantes

Pique-nique géant à 12h à Place d’Italie,
Départ de la manif’ à 14h de Place d’Italie en direction de République.

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Appel du 8 mars

14 mars - Journée internationale de lutte contre les violences policières

Rendez-vous à 13h, Place de l’Opéra.

Appel des familles contre l’impunité des violences policières, pour nos tué.es, nos mutilé.es, nos blessé.es, nos humilié.es, pour l’interdiction des techniques d’immobilisation mortelles et des armes de guerre en maintien de l’ordre.

Cédric Chouviat est le premier mort de l’année à cause de violences policières. Sera-t-il le dernier de la longue liste des personnes tuées par les forces de l’ordre ? Les statistiques des années précédentes nous font craindre que ce ne soit pas le cas. 26 décès en 2019, combien en 2020 ?

Nous apportons tout notre soutien et notre entière solidarité à la famille de Cédric pour qu’ils obtiennent la paix et la justice qu’ils demandent.

Car c’est aussi notre histoire. La vérité, la justice et la paix c’est aussi ce que nous demandons pour Lamine Dieng, 25 ans, décédé à la suite d’une clé d’étranglement et d’un plaquage ventral, tout comme Adama Traoré, 24 ans, Aboubacar Abdou, 31 ans, Abdelhakim Ajimi, 22 ans, Abou Bakari Tandia, 38 ans, Ricardo Barientos, 52 ans, Mohamed Boukrourou, 41 ans, Massar Diaw, 24 ans, Philippe Ferrières, 36 ans, Mariame Getu Hagos, 24 ans, Serge Partouche, 28 ans, Wissam El Yamni, 30 ans, Abdelilah El Jabri, 25 ans, Amadou Koumé, 33 ans, Mamadou Marega, 38 ans, Mohamed Saoud, 26 ans, Ali Ziri, 69 ans, mort après un pliage, Abdelhak Goradia, 51 ans, décédé par asphyxie dans un véhicule de police… et des dizaines d’autres « malaise cardiaque », « asphyxie », « mort naturelle » sans autre détail communiqués aux familles. Ce 3 janvier 2020, c’est Cédric Chouviat qui est décédé par asphyxie après une clé d’étranglement et un plaquage ventral.

Les témoins de cette interpellation ont confirmé ce que nous dénonçons depuis toujours : l’utilisation délibérée par les agents des forces de l’ordre de techniques extrêmement violentes et « potentiellement létales », selon la dénomination officielle. Clé d’étranglement, plaquage ventral et pliage, ces trois pratiques ont pour but d’immobiliser une personne en lui comprimant le thorax et le cou pour entraver la respiration. Mais plus la compression dure, plus l’interpellé manque d’oxygène et plus il se débat. Et plus les agents renforcent leur pression. Et plus cette violence tue.

Malgré les condamnations répétées de la France par la Cour européenne des Droits de l’Homme et par l’ONU, ces techniques continuent d’être pratiquées et de causer la mort. Malgré la condamnation de ces usages par la Ligue des Droits de l’Homme, Amnesty International et l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture, l’Etat se contente de justifier le « travail » de ses agents.

Comme la femme, les enfants et le père de Cédric, nous avons fait confiance à la justice de notre pays. Mais notre expérience pour que la vérité soit faite sur les violences qui ont tué nos proches nous a fait découvrir la réalité d’un déni de justice systématique pour les victimes. Un déni entretenu par une véritable culture du mensonge qui entraîne une culture du non-lieu.

La famille Chouviat a déjà subi le même traitement de la part des autorités que celui que nous avons connu : non-information des proches puis mensonges sur les causes de la mort, mépris de toute compassion élémentaire, tentative de criminaliser la victime pour la déshumaniser et maintien en activité des responsables de la mort d’un homme. Autant de souffrances, d’insultes, de calomnies qui s’ajoutent à la douleur des familles.

Ces contre-vérités des premières heures justifient des années de procédures interminables, d’enquêtes administratives et d’instructions bâclées, voire conduites à charge contre les victimes et leur entourage. Et bien sûr des frais de justice considérables. C’est tout un système auquel sont confrontées les victimes et leurs familles, qui révèle une impunité permanente aux membres de forces de l’ordre qui blessent, mutilent et tuent. C’est une violence judiciaire qui excuse, absout et prolonge les violences policières.

Ces brutalités permanentes étaient auparavant « réservées » aux habitants des quartiers populaires, comme le Mouvement de l’Immigration et des Banlieues le dénonçait il y a plus de vingt ans. Aujourd’hui, elles débordent dans les centres-villes. Et tous les témoins du déchaînement furieux de la force publique contre les mouvements sociaux peuvent désormais comprendre la violence d’État qui nous est imposée.

Cette violence assermentée à présent visible jusque dans les quartiers bourgeois est également celle des armes classées armes de guerre, là aussi d’abord utilisées dans nos quartiers. Le flash-ball est apparu en 1999. Et il a aussitôt éborgné Ali Alexis, à Villiers-sur-Marne. Cette arme a été remplacée par le LBD qui a été « inauguré » en 2007, à Villiers-le-Bel, pour mater la révolte des habitants après la mort de Moushin et Laramy percutés par un véhicule de police. Et les grenades comme celle qui a tué Rémi Fraisse en 2014 ou celle qui a tué Zineb Redouane en 2018 ; comme celles qui ont mutilé des dizaines de personnes et grièvement blessé des centaines lors des dernières manifestations, sont les mêmes qui explosent dans nos quartiers depuis presque dix ans.

Ce ne sont pas des « bavures » ni des « dérapages » mais des pratiques régulières autorisées par un État qui assume de pouvoir blesser grièvement, mutiler ou tuer un homme pour un contrôle d’identité.
C’est pourquoi nous exigeons :

L’interdiction totale de l’usage par les forces de l’ordre de toutes les techniques d’immobilisation susceptibles d’entraver les voies respiratoires.
L’interdiction totale des armes de guerre en maintien de l’ordre (LBD, grenades GMD, GM2L et similaires).
La création d’un organe public indépendant de la police et de la gendarmerie pour enquêter sur les plaintes déposées contre les agents des forces de l’ordre.
La mise en place d’une réglementation qui associe la famille dès le constat de décès (autopsie autorisée seulement après un entretien de la famille avec les services de la médecine légale).
La publication chaque année par le ministère de l’Intérieur :
du nombre de personnes blessées ou tuées par l’action des forces de l’ordre,
du nombre de plaintes déposées pour violence par les forces de l’ordre,
du nombre de condamnations prononcées.

Et nous vous appelons toutes et tous à nous rejoindre le 14 mars à Paris, pour la marche de la Journée internationale contre les violences policières

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14 mars - Marche pour le climat

Rendez-vous à 14h place de la Bastille, marche vers République en passant par l’Hôtel de ville.
Concert à 17h à République.

À la veille des élections municipales, nous marcherons le samedi 14 mars, partout en France, pour revendiquer notre droit à un avenir. Il y a un an, nous étions plus de 300.000 à défiler dans les rues en France. Ensemble, faisons de cette mobilisation une nouvelle étape de ce mouvement historique.

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14 mars - Manif’ des Gilets jaunes

Appel national à Paris
Le lieu sera indiqué au dernier moment.
Des rendez-vous circulent, à 8h30 sur les Champs-Élysées, à 9h sur le périph’.
Les lieux de rendez-vous seront ajoutés ici au fur et à mesure.

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Luttons ensemble

Voilà 16 mois qu’un sursaut révolutionnaire est né en France. Des centaines de milliers d’individus se sont hissés à la hauteur de notre époque pour affronter l’inhumanité d’un système qui se fascise à mesure qu’il s’effondre.

Disons le clairement, le futur sera fasciste ou révolutionnaire. Le capitalisme resserre son contrôle sur les populations afin de dégager un profit de plus en plus immédiat au détriment de nos vies et de la planète.

Pendant que les métropoles se transforment en Gotham City avec des politiciens corrompus, une police véreuse et des marchands de rêve, la nature brûle, les espèces crèvent, les sols comme l’air sont de plus en plus pollués, l’avenir que nous laisserons à nos gosses sera tout simplement invivable si nous laissons faire.

Il est temps d’opérer un tournant historique. Nous ne voulons pas d’un futur dirigé par la rentabilité et la répression. Il est l’heure de taper fort, de renverser la table et de se donner un rendez vous puissant. C’est pourquoi nous appelons tous les révoltés de la terre, tous ceux qui veulent que les choses changent, les gilets jaunes, les gilets noirs, les écolos, les vieux, les jeunes, les syndicalistes, les chômeurs, les précaires, les handicapés, les femmes, les hommes, les trans, les pédés, les gouines, à faire du 14 mars une date unique et forte.

Ce jour là, un appel national a été lancé et un rendez vous a été donné sur les Champs Élysées. C’est là, à deux pas du palais présidentiel que nous devons nous faire entendre, défions ensemble le pouvoir, unissons nos forces à cet endroit et pas sur un parcours qui aura été convenu avec la police.

L’époque est historique, elle peut basculer dans le pire, comme le meilleur, mais ça sera au prix de notre courage et de nos initiatives. Et surtout si nous le faisons tous et toutes ensemble.

Un jour avant les élections municipales et dans une période honteuse de déni démocratique, pour les retraites, pour nos solidarités, contre un système destructeur qui n’écoute rien, montrons que les urnes sont dans la rues !

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15 mars - Assemblée de riposte aux violences d’État

Rendez-vous à 12h aux Grands Voisins, 74 avenue Denfert-Rochereau Paris 14e, salle de la Pouponnière.

Violences policières, violences judiciaires, acharnement administratif : les violences d’État s’abattent depuis des années et nous le savions – parce que nous connaissons ce qui se passe dans bien des quartiers et que révèlent avec courage et ténacité les collectifs qui exigent justice et vérité ; parce que nous connaissons la violence féroce qui pourchasse les migrantes et migrants, que l’on traque, enferme, expulse, ou bien qu’on laisse mourir – une indignité. Ou nous ne le savions pas, pas assez – parce que nous découvrons la répression implacable des mouvements sociaux, depuis la loi « Travail » jusqu’au soulèvement des gilets jaunes et à la mobilisation contre la casse des retraites, comme une révélation. La violence policière, mais aussi administrative et judiciaire, sociale et politique humilie, matraque, mutile, condamne et incarcère ; elle tue aussi parfois, d’abord dans les quartiers populaires. Parce que nous lui disons non, elle voudrait nous briser.

Qu’arrive-t-il, désormais ? La prise de conscience s’est aiguisée dans des proportions considérables. On peut regretter qu’elle n’ait pas surgi bien avant, ou que nous n’ayons pas toujours lutté ensemble. Mais c’est le moment. En une année, la violence d’État a atteint une telle intensité que nous ne pouvons pas en rester aux constats, ni à l’égrenage des témoignages, ni même à l’analyse d’une situation. Il est urgent de passer à l’offensive collective.

Comment faire face au rouleau compresseur qui entend gouverner par la peur ? Puisque tout est fait pour réprimer et criminaliser nos résistances, nous avons bien conscience que cette peur-là nous travaille, traverse nos corps et nos mouvements. Comment la conjurer ? Nos oppositions n’y suffisent pas parce qu’il ne suffit pas de dire « halte » ou de dire « non ». Et d’ailleurs, nous les dépassons, parce que nous avons aussi des espoirs et des projets : de justice, de démocratie et d’égalité. La situation inédite que nous connaissons en a accru l’urgence et la détermination.

Pour dépasser le cadre de tribunes et des meetings, nous proposons une assemblée de lutte. Non pas une addition de prises de parole, collectif par collectif, organisation par organisation, témoin par témoin, mais un moment où partager des pistes pour résister, forger l’autodéfense et la solidarité : pour nous organiser de manière durable. Nous pensons qu’il y a une force singulière de l’assemblée : un moment où peut advenir, à partir de nos expériences, de nos savoirs et de nos pratiques, de quoi proposer une riposte commune. Nous voudrions faire de ce moment un temps fort, qui ait de puissants échos sociaux, politiques et aussi médiatiques, non seulement pour que cesse l’invisibilité – de plus en plus battue en brèche – de cette violence, mais pour faire de ce « nous » une force stratégique.

Le 14 mars sera la journée internationale de lutte contre les violences policières : nous en soutenons pleinement les victimes et leurs familles ; nous appelons à cette marche. En écho, le 15 mars sera celle de l’assemblée de riposte aux violences d’État.

L’assemblée se tiendra aux Grands Voisins, 74 avenue Denfert-Rochereau Paris 14e, salle de la Pouponnière à partir de midi ; elle commencera par un déjeuner convivial et solidaire, chacune et chacun apportant de quoi partager.

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21 mars - Marche des Solidarités

Rendez-vous à 14h place de l’Opéra.

La marche des solidarités (21 mars) fait partie d’une journée de manifestations internationales contre le racisme et le fascisme avec des manifestations déjà annoncées dans de nombreux pays.

Marche des solidarités - On est là !

« Quand des milliers de migrantEs sont mortEs chaque année, noyéEs, électrocutéEs, asphyxiéEs sur les routes de la migration à cause du système des frontières et des politiques anti-migratoires je n’ai rien dit. Je n’étais pas migrantE.

Quand les sans-papiers ont été enferméEs dans des centres de rétention je n’ai rien dit. Je n’étais pas sans-papier.

Quand des campements de Rroms ont été expulsés ou attaqués je n’ai rien dit. Je n’étais pas Rrom.

Quand les foyers de travailleurs immigrés ont été détruits, leurs salles collectives fermées, je n’ai rien dit. Je n’étais pas travailleur immigré.

Quand des jeunes des quartiers populaires ont été tués par la police je n’ai rien dit. Je n’étais pas noir ou arabe.

Quand un père de famille chinois a été tué chez lui par la police je n’ai rien dit. Je n’étais pas asiatique.

Quand des jeunes musulmanes ont été exclues de l’école, agressées dans les rues à cause de leur foulard je n’ai rien dit. Je n’étais pas musulmanE.

Quand des mosquées et des synagogues ont été attaquées je n’ai rien dit. Je n’étais ni musulmanE ni juif/juive.

Quand ils s’en sont pris aux Gilets Jaunes et aux grévistes je ne les ai pas soutenuEs. Quand la police a mutilé des manifestantEs, je n’ai rien dit. Je n’étais pas en grève.

Quand la société est devenue invivable et que les fascistes ont pris le pouvoir je n’ai rien pu faire. Il n’y avait plus personne pour résister. »

JAMAIS ÇA !

Le samedi 21 mars on manifeste POUR :
La liberté de circulation et d’installation. La régularisation des sans-papiers.
La fermeture des centres de rétention.
L’égalité des droits pour touTes dans tous les domaines (travail, logement, santé, éducation…). Le droit de vote des étrangerEs.
La fin des contrôles au faciès et des violences policières. Vérité et Justice pour les familles de victimes.
L’abrogation des lois et mesures islamophobes. La fin des discours stigmatisants.

ON EST !

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28 mars - Marche pour le logement

Rendez-vous à 15h place du Châtelet.

Journée européenne d’action pour le logement : soyons nombreu-ses-x partout en France !

Contre le logement cher et la spéculation !
Pour l’arrêt des expulsions !
1 logement pour tou.te.s !!
1 TOIT = 1 DROIT !

Dans toute l’Europe, la spéculation immobilière soutenue par la masse immense des capitaux détenus par les groupes financiers, les fonds de retraite et les riches, engendre la crise du logement et la précarité, avec le soutien bienveillant et souvent actif de la plupart des institutions Européennes, étatiques, régionales et même municipales.

L’Europe compte près d’un million de sans abris dont 200 000 en France, qui survivent, souffrent et meurent prématurément dans les rues, les abris de fortune, les caves... qui sont souvent interdits de séjour dans les villes gentrifiées, menacé.e.s d’amendes, voire de prison, ou placé.e.s dans des hébergements précaires voire indignes …

Pour payer son loyer ou rembourser son prêt immobilier il faut travailler toujours plus et pour ne pas tomber à la rue, sacrifier d’autres besoins élémentaires, tels que les soins, l’éducation…
Locataires et habitant.e.s sont expulsé.e.s de leur logement, chassé.e.s de leur quartier et de leur ville par le logement cher, la spéculation, nourries par des politiques d’urbanisme agressives.

En France, le Gouvernement Macron/Philippe fait des économies sur les APL, fragilisant les locataires modestes et affaiblissant les bailleurs sociaux de telle sorte à les jeter dans les bras des investisseurs privés, Black Rock &Co … Il priorise la vente de logement sociaux, leur démolition et supprime les financements pour en construire de nouveaux.

Les classes populaires, les minorités opprimées et/ou discriminées, les sans-papiers... sont les plus exposées à ces politiques brutales, et doivent accepter des sous-logements, avec des sous-droits.
La chasse aux pauvres s’étend même dans les campagnes : la loi du 21/12/2019 punit d’une astreinte de 500€/jour les sans logis qui installent sur un terrain non constructible un habitat mobile ou démontable.

3,1 millions de logements sont vacants en France et des centaines de milliers d’autres sont détournés pour satisfaire le tourisme de masse prédateur, tandis que les réquisitions militantes sont réprimées, la loi de réquisition reste inappliquée et même les lois en faveur des sans abris, des mal logés, des victimes de marchands de sommeil et de logements indignes comme à Marseille sont violées.

Un logement stable, décent, bon marché dans les villes comme dans les campagnes est un besoin et un droit fondamental.
À Berlin, Amsterdam, Athènes, Bruxelles, Belgrade, Barcelone et dans toute l’Europe et toutes les villes, les habitants commencent à se lever :

Le logement c’est pour les gens, pas pour l’argent !
Tou.te.s ensemble dans les rues samedi 28 mars 2020

Pour l’arrêt des expulsions, pour le droit au logement pour tou.te.s, dans son quartier, avec l’égalité des droits, dans un logement stable, décent, écologique et bon marché !
Pour l’application réelle de la loi de réquisition, du Droit au logement opposable, du droit à un hébergement stable et décent des sans logis jusqu’au relogement !
Pour la baisse des loyers, la production massive de logements sociaux, le rétablissement intégral des APL, l’abrogation de la loi ELAN et l’arrêt de la marchandisation du logement social !
Pour la taxation des plus-values de la spéculation immobilière et foncière, et pour l’interdiction des plates formes type Airbnb &Co !

Agissons dès maintenant et préparons le « housing action day » du 28 mars 2020 : « stop logement cher, spéculation, expulsions ... »

Le logement est un droit, pas une marchandise !

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