[Tours] Rentrée parlementaire d’En Marche : les opposant-es interdits de manifester



« Entre 250 et 300 policiers supplémentaires », annonçait le quotidien local deux jours plus tôt. Pour sécuriser les journées parlementaires de La République en Marche, la préfecture n’y est pas allée de main morte, sous prétexte de « tension terroriste ». Mais cette foule de flics a surtout été utilisée pour tenir à distance les opposant-es qui avaient prévu de se rassembler pour protester contre la politique sociale du gouvernement, à l’appel de l’union départementale CGT.

Le rassemblement était prévu à 18h, devant le centre des congrès où se déroulait le séminaire LREM. De nombreux camions de flics étaient positionnés aux alentours. Et la scène qui a suivi était assez incroyable à observer : dès qu’un poulet local (renseignements généraux en tête) voyait un ou une militant-e syndical-e se rapprocher, il allait prévenir ses petits copains mobilisés pour l’occasion, qui éloignaient aussi rapidement que possible les indésirables. Pourtant, la circulation n’avait pas été coupée sur le boulevard, et les badauds étaient libres de circuler. Seuls les potentiels opposant-es aux « réformes » en cours étaient écartés.

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