Demain, samedi, des appels à manifester sont lancés partout en France contre le pass sanitaire, la réforme des retraites et celle de l’assurance chômage.
Ces appels semblent prendre une ampleur surprenante. Ils mettront dans la rue des milliers de personnes.
Parmi elles des complotistes, des confusionnistes, mais aussi une partie de l’extrême droite.
Rappelons nous, ami.e.s antifascistes, autonomes, libertaires, communistes, l’hésitation qui s’emparait de nos milieu, de nos discussions, à la veille du 17 novembre 2018 quand débuta le mouvement des gilets jaunes.
Une hésitation qui caractérisa notre absence au début du mouvement et une prise de place importante des idées d’extrême droite dans les cortèges.
La leçon que nous devons en tirer c’est que dans les villes où l’hésitation fût moindre, l’antifascisme s’est propagé avec plus de force encore (Rouen, Nantes, Toulouse ou encore Montpellier).
Ce samedi 17 juillet, aucune hésitation n’est possible. La rue doit aussi être prise par celles et ceux qui portent les valeurs de l’autonomie, de l’autogestion et de l’antifascisme.
Face à la destruction sociale organisée par les offensives neo-liberale et au massacre des libertés par le contrôle de la circulation.
Ami.e.s, demain portons haut nos couleurs. Sans hésitation.
La rue sera jaune, rouge et noir !
« La situation actuelle est un malaise généralisé, où chacun-e se rend compte qu’il y a un problème, où chacun-e voudrait résister mais ne trouve pas de prise pour renverser la vapeur. Cette situation rappelle le début des Gilets Jaunes : une colère mal digérée, sincère et cacophonique. Que la gauche ne s’empare pas de cette colère et s’enferme sur ses principes signe sa défaite. Que les organisations de gauche ne soutiennent pas les manifestations est une énième trahison, c’est laisser la confusion régner et gagner au sein d’un mouvement populaire et contestataire. Juger avec hauteur et mépris ces manifestations et les personnes qui y participent, c’est s’enfermer dans le stéréotype, le jugement hâtif, c’est rester dans une attitude de défaite qui caractérise la gauche depuis trop longtemps. »
extrait de "Vaccin, pass sanitaire, complotisme et réformes ultralibérales" de Nantes Révoltée.
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