Comment la 18e chambre correctionnelle du Tribunal Judiciaire de Nanterre prolonge la fonction punitive de l’intervention de la Sous Direction Anti Terroriste, alias la SDAT dans des enquêtes portant sur des dégradations.
Donner une identité fictive ou imaginaire en garde à vue devient de plus en plus risqué. Les flics peuvent savoir très vite qu’elle est fictive et ont désormais le pouvoir de vous contraindre, par la force, à prendre vos empreintes digitales et de vous tirer le portrait. Conseils à méditer collectivement !
La surveillance de nos rues est devenue totale : vidéosurveillance généralisée, fichage de masse, reconnaissance faciale et détection automatisée de comportements. Pour mettre un coup d’arrêt à cela, nous lançons une plainte collective contre le ministère de l’intérieur.
Un faucheur d’ogm était de nouveau convoqué au tribunal jeudi 16 décembre pour avoir refusé de donner son ADN et ses empreintes. Les Faucheurs Volontaires ont publié un communiqué de presse au lendemain de ce procès.
Jeudi 16 décembre 2021, un Faucheur Volontaire d’OGM est à nouveau convoqué au Tribunal de Grande Instance de Dijon à partir de 8H30, pour son refus de prise d’empreintes ADN et d’empreintes signalétiques.
Compte moral, sommier, registre, répertoire, casier et finalement « traitement de données à caractère personnel » : le vocabulaire est foisonnant pour décrire l’arme de basse intensité qu’est devenu le fichier dans l’arsenal répressif. Le système disciplinaire du capitalisme sécuritaire a toujours eu besoin d’ingrédients techniques pour contraindre les corps indociles à la bonne marche de l’ordre social. Si les fichiers clients ou les « profils » prospèrent aujourd’hui dans le marasme du Big Data, l’État puissant, qu’il soit monarchique, impérial ou républicain, s’est toujours évertué à étiqueter méthodiquement ses sujets afin de préserver son pouvoir de domination.
Où il est question d’illégalité du fichage ADN, de sable saharien radioactif dans le Jura, de « reconquête républicaine » dans les quartiers du Mail et des Grésilles, et des manifs prévues pour le week-end.
Relaxé en janvier 2019 et le 23 juin 2020 pour refus de prélèvement ADN, Laurent Cousot, Faucheur Volontaire d’OGM de Côte-d’or, était convoqué pour la troisième fois le 23 février 2021 à Dijon, pour le même motif ! Il a une nouvelle fois été relaxé, le prélèvement d’ADN de militants politiques n’étant pas justifié.
Un Faucheur volontaire d’OGM comparait devant le tribunal d’Instance de Dijon pour refus de prise d’empreintes ADN pour la 2e fois en moins d’un an. Un acharnement de plus contre les Faucheurs. De son côté, sous la pression des lobbys, l’État stagne quant à la réglementation concernant les OGMs.