Guide pour écrire aux personnes détenues



Conseils et informations à destination des personnes souhaitant envoyer du courrier à des prisonnier·e·s, avoir quelques astuces pour communiquer malgré la surveillance de l’administration pénitentiaire, envoyer des colis, réagir en cas de censure, etc.

Toutes les personnes détenues peuvent écrire et recevoir des lettres, sans limitation quant à leur longueur et leur fréquence. Pour une personne détenue, recevoir du courrier est important pour tenir moralement. C’est une marque de soutien et un lien avec l’extérieur. Le courrier signale également à l’administration pénitentiaire (AP), à son personnel et aux co-détenu.e.s que la personne n’est pas isolée : c’est important si elle subit (ou est susceptible de subir) des violences. Dans cette brochure synthétique, nous donnons dans un premier temps des conseils généraux pour l’écriture aux personnes détenues, avant d’aborder certaines contraintes juridiques.

À savoir : les contraintes juridiques présentées ici sont celles définies par le code de procédure pénale français. Chaque pays peut imposer des contraintes spécifiques à la correspondance des personnes détenues. Pour connaître ces contraintes, vous pouvez par exemple consulter les sites web de collectifs locaux (sections ABC, comités de soutien, etc.) Aussi, quelque soit le pays de détention, le respect de la correspondance des personnes détenues est soumis à l’arbitraire de l’AP.



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