Le 30 juillet dernier, une marche No Tav partait de Venaus en direction du chantier de construction du nouveau port automobile de Susa. Arrivée au chantier à San Didero, la foule s’en est pris aux grilles de protection d’une zone surveillée par la police 24h sur 24 alors qu’aucun chantier n’a encore commencé. Un groupe tente d’abattre les grilles et de couper le barbelé pendant qu’un deuxième groupe bloque l’autoroute. La police est intervenue avec lacrymos et canons à eau et des affrontements ont commencé.
Alors que 28 personnes viennent d’être mises en examen pour des actes contre les chantiers du Tav, les politiciens appellent à une répression sévère du mouvement et parlent de terrorisme envers une infrastructure stratégique du pays. Alberto Perino, figure historique des No Tav affirme : « il n’y a eu aucune violence, ce n’est qu’un banal assaut de chantier ». L’arme incriminée, qui fait tant trembler les braves pandores étant tout simplement le bon vieux patator.
Compléments d'info à l'article
Proposer un complément d'info