Le matin du jeudi 23 mars des syndicalistes, gazier, enedis et DIR ont bloqué pendant deux heures le rond point de Jonche ou se croisent la N6 et la N77, ensuite ils ont rejoint d’autres personnels en gréves de la « DIR » pour bloquer le rond point de l’europe ou un grand brasier à été allumé sur la route, toutes les personnes présentes ont fini par décider de rejoindre la manifestation à 14h.
Ensuite la manif du 23 mars a vu, pour la première fois de mémoire auxerroise, environ 250 personnes quitter le cortège principale pour partir en direction de la préfecture.
Une dizaine de féroces de l’ordre et un véhicule ont bloqué les grilles, ce qui n’empêcha pas l’embrasement de poubelles obligeant les flics à déplacer leur camion qui commençait à prendre feu, tout ceci pendant que la foule scandait : « Macron démission » et « ça va péter ».
Le cortège composé de syndicalistes, de jeunes et de précaires pris ensuite la direction des quais ou il croisa le cortège « officiel ». Finalement ils prirent la direction opposée, des poubelles ont été embrasées aux passages des différents ronds points de la ville pour y bloquer les accès.
Suite à cette journée historique pour la petite cité, habituellement douce et servile, 4 personnes ont été mise en garde à vue, 2 membres de la CGT enedis et 2 lycéen-ne-s, à cette heure ils sont toujours privés de liberté.
Ce vendredi une quarantaine de collègues, retraités ? se sont rassemblés devant le commissariat d’Auxerre en soutien à nos deux camarades en garde à vue depuis hier soir.
Quatre d’entre nous ont été reçus par l’inspecteur de la cellule d’investigations qui nous a informé que l’enquête est en cours (visionnage vidéos, photos...) avec troirs plaintes déposées pour dégradations (mairie, police et un particulier).
La décision, suite à cette enquete en cours, devrait etre donnée en début d’après midi (libération ou traduction devant un juge au tribunal).
Nous serons informés par téléphone. Restons disponibles pour nous retrouver devant le commissariat en début d’après midi.
Cinq personnes ont été déférées en comparution immédiate dont nos deux camarades. Ils sont en train de les emmener. Ils passent en audience publique pour 15h-15h30. Faits reprochés : dégradations volontaires lors d’une manifestation. Les faits sont reconnu sauf pour une personne dont les vidéos contredisent les accusations.
Photos via L’Yonne Républicaine
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