Les petits-commerçants « étouffés par les taxes » : retour sur le mouvement Poujade



À l’heure où beaucoup d’opposant·es, de gauche comme de droite, au mouvement dit des « Gilets Jaunes » accusent celui-ci de poujadisme, il serait bon de se remémorer ce qu’était ce mouvement initié par Pierre Poujade.

Initialement publié en avril 1955 dans le journal syndicaliste révolutionnaire "La révolution prolétarienne", principalement tenu par Pierre Monatte [1], le mouvement Poujade est un article qui analyse la naissance de ce courant politique aux accointances tendancieuses qui ne sont pas sans rappeler certains discours actuels...

Le contexte est alors différent, on sort tout juste de la seconde guerre mondiale et ce mouvement est essentiellement constitué de petits commerçants.
« Les méthodes musclées sont monnaie courante durant les manifestations poujadistes. Le mouvement dispose d’un service d’ordre qui n’hésite pas à faire le coup de poing. Jean-Marie Le Pen, député poujadiste après les élections législatives de janvier 1956, s’inscrit dans cette lignée. Il a intégré dans l’idéologie du Front national la protestation contre les élus, les partis dominants et l’État prévaricateur. » nous apprend Wilkipedia.

La CGT est alors sous la coupe du Parti communiste répondant lui-même aux ordres du Komintern, et son leader, Maurice Thorez soutient la collaboration de classe en appelant à l’arrêt des grèves et du sabotage et la relance de la production dans une union nationale. Une partie de la CGT - réformistes, anti-bolchéviques et anarchistes - scissionne et forme en 1947 la CGT-Force Ouvrière.

Le mouvement Poujade

Fondé au cours de l’été 1953, le « Mouvement Poujade » est parvenu à s’imposer à l’attention du pays grâce à l’audience qu’il a rencontrée parmi les commerçants et artisans dont il s’est institué le défenseur face aux exigences du fisc.

Son programme est simple et peut se résumer ainsi : simplification du système fiscal et instauration d’un impôt à la production en lieu et place de l’impôt à la distribution : élévation de l’abattement à la base à 360 000 francs nets d’impôts ; suppression des contrôles fiscaux et abandon des pénalités infligées jusqu’ici à la suite de ces contrôles ; amnistie pour les condamnations intervenues à la suite de manifestations hostiles aux contrôleurs fiscaux ; interdiction des coopératives d’État et autres groupements d’achats, qui ne supportent pas les mêmes charges que les commerçants.

Pour l’essentiel, ce programme ne diffère pas beaucoup de ceux de la Confédération Générale des Petites et Moyennes Entreprises que dirige M. Gingembre ; du Comité National des Classes Moyennes que préside M. Millot ; de la Confédération des Contribuables, dirigée par le député André Lyautey, et même des syndicats de Défense Paysanne de M. Dergères, toutes organisations sérieusement menacées par l’arrivée de ce nouveau concurrent.

C’est qu’à la différence de ces derniers, qui se maintiennent dans les limites de la légalité et se contentent d’exposer des idées. Le Mouvement Poujade, qui s’appelle en réalité Union de Défense des Commerçants et Artisans [UDCA], s’est tout de suite signalé par son action contre les contrôleurs du fisc et par le succès remporté sur ces représentants de l’État, en empêchant les contrôles et les saisies dont étaient menacés commerçants et artisans.

Cela a commencé à Saint-Céré (Lot), le jour où le percepteur de Cahors fit annoncer qu’un contrôle fiscal serait effectué chez plusieurs commerçants de la localité. Pierre Poujade, qui y tient une papeterie-librairie, s’opposa au contrôle et réussit à l’empêcher, avec l’aide de quelques collègues.

L’affaire fit quelque bruit et bientôt dans toute la région des actions semblables furent menées avec succès.

Le « Mouvement Poujade » put aussi exploiter à son profit une menace de saisie d’une vieille épicière de Faye, dans le Loir-et-Cher qui devait 45 000 francs, non pas au fisc, mais à la Caisse d’allocations familiales... laquelle lui fit finalement abandon de sa créance…

Et, malgré le vote par l’Assemblée nationale en juillet 1954, de nouvelles sanctions contre ceux qui s’opposent aux contrôles fiscaux, l’Union de défense des commerçants et artisans n’a cessé de braver parlement et gouvernement, et publie insolemment le palmarès de ses victoires sur les contrôleurs fiscaux.

C’est ainsi qu’en décembre dernier, elle a pu se vanter du succès de ses opérations dans une trentaine de communes réparties dans des départements aussi divers que : l’Ain, l’Ardèche, la Charente-Maritime, le Cher, la Côte-d’Or, la Creuse, la Dordogne, l’Eure-et-Loir. la Gironde, l’Indre. le Loir-et-Cher. La Marne. le Tarn-et-Garonne …
La bienveillance des partis

Les succès du « Mouvement Poujade » sont dus aussi au fait que l’ensemble des partis politiques, même quand ils déplorent ses outrances, n’osent pas trop le mécontenter et promettent tous de soulager les misères des pauvres boutiquiers surchargés d’impôts.

C’est que les boutiquiers sont aussi des électeurs. qu’il faut ménager surtout à la veille d’élections où vont être renouvelés conseillers généraux, sénateurs et députés.

À un meeting du Mouvement Poujade qui s’est tenu à Toulouse avant le rassemblement de la porte de Versailles, en janvier dernier, on a pu constater la présence d’élus de tous les partis. et ceux qui n’avaient pu s’y rendre se sont crus obligés d’envoyer des excuses tout en affirmant leur sympathie à l’égard du Mouvement. Sympathie à sens unique, car le sieur Poujade ne les a pas ménagés et quand un sénateur socialiste présent a demandé à intervenir pour justifier son parti, le président du meeting, un socialiste également n’a pas voulu ou n’a pas pu lui accorder la parole !

La bienveillance des partis à l’égard du Mouvement s’explique aussi par le fait qu’ils y ont tous des représentants et que ceux-ci se livrent à d’âpres luttes d’influence pour y occuper des postes de direction. C’est ainsi que, tout récemment, le président de la Fédération de la Haute-Garonne, celui-là même qui présidait le meeting de Toulouse, a dû démissionner, ainsi que plusieurs de ses collègues, qui étaient en butte à l’hostilité des communistes. Les dirigeants nationaux alertés ont désigné pour les remplacer... un M.R.P. [2], un progressiste. Mais cette désignation vient d’être à son tour révoquée, et l’U.D.C.A. de la Haute-Garonne ne désignera ses nouveaux responsables que vers la fin avril et ceux-ci ne devront avoir aucune appartenance politique.

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Pierre Poujade à la Tribune

Puisqu’il est question plus spécialement de la Haute-Garonne, je puis ajouter que l’organe communiste soutient à bloc les revendications du « Mouvement Poujade », sauf toutefois quand il demande la suppression des coopératives. Quant au M.R.P., il vient de publier un communiqué où il s’affirme sur chaque point « d’accord », et « entièrement d’accord » sur les sept questions qui lui étaient posées par l’Union des commerçants.

Sur le plan national, il n’y a qu’à se reporter aux débats de l’Assemblée du 18 mars pour constater à quel point communistes et réactionnaires se sont prosternés devant Poujade, tandis que radicaux et républicains populaires étaient bien embarrassés dans la crainte de déplaire au héros du jour. Et si, finalement, l’Assemblée n’a pas cédé aux injonctions de l’apprenti dictateur, il a fallu promettre qu’à bref délai un allègement des charges fiscales interviendrait en faveur des commerçants et artisans.

La défense des fraudeurs

Et pourtant…
Ce n’est pas parce qu’ils crient très fort que les commerçants paient plus que leur part des charges de l’État. Et si quelques-uns éprouvent des difficultés, ce n’est pas tant à cause des impôts qu’ils paient, et qui sont prélevés sur les clients, mais sans doute parce que leur nombre a gonflé démesurément depuis une quinzaine d’années et qu’il est devenu moins facile de gagner de l’argent qu’aux temps bénis du marché noir.

On m’a signalé qu’à Toulouse le nombre des commerçants, qui était de 12 000 en 1939, a grimpé jusqu’à 18 000 en 1948, pour se maintenir actuellement à 16 000 Dans une rue de Paris où il y a tout juste 53 immeubles, j’ai pu compter jusqu’à 20 restaurants, cafés ou épiceries débitant des boissons.

Des constatations de cet ordre, on peut en faire à travers tout le pays. Aussi, ce n’est sûrement pas le poids des impôts qui met en difficulté un certain nombre de commerçants mais bien plutôt le manque de clientèle.

Seulement l’habitude est prise de se rattraper sur le fisc. Et si la fraude est parfois une nécessité pour les moins favorisés des boutiquiers, elle· est devenue une règle pour l’ensemble des contribuables qui le peuvent et qui se font une gloire de masquer à l’État la plus grande partie de leurs revenus.

Aussi, l’on comprend que, pour les fraudeurs, le contrôleur des contributions est l’ennemi n" 1. Et quand M. Poujade se lève pour faire la chasse aux contrôleurs, la sympathie des fraudeurs lui est toute acquise.

Ce qui est moins admissible, c’est la faiblesse des législateurs et des gouvernants qui cèdent à la pression des fraudeurs et leur sacrifie les contrôles, puisqu’un conseil des ministres vient de réduire leur champ d’application et de décider qu’un contribuable ne pourra être contrôlé qu’une fois tous les trois ans.

Pour se faire une idée de l’étendue des fraudes, il n’y a qu’à considérer les chiffres fournis par le ministère des Finances sur les déclarations d’impôts produites par les commerçants. En prenant pour exemple l’année 1953 (qui ressemble d’ailleurs aux précédentes), on constate que 19 % des commerçants sont imposés au bénéfice réel et déclarent en moyenne une bénéfice annuel de 1 156 000 fr.

Quant aux autres, c’est-à-dire plus des quatre cinquièmes, la moyenne de leurs déclarations de bénéfices ne dépasse pas 405 000 fr. pour l’année, soit 33 700 fr. par mois !

À qui fera-t-on croire que la masse des commerçants peuvent mener le train de vie qu’ils mènent avec les ressources aussi faibles, nettement inférieures, non pas seulement à celles des cadres salariés, mais même à celles de l’employé moyen ou de l’ouvrier qualifié ?

Or les salariés paient intégralement leurs impôts ; ils sont peut-être les seuls à payer intégralement, puisque aucune possibilité de fraude ne leur est permise, le montant de leurs salaires étant déclaré par leurs employeurs. Il est donc permis de conclure sur ce point que c’est surtout au détriment des travailleurs que s’exerce la fraude des commerçants. Et si quelque chose pouvait encore étonner, ce serait l’appui que les députés communistes ont apporté aux fraudeurs à la fameuse séance du 18 mars de l’Assemblée nationale.

Gare au fascisme !

Le « Mouvement Poujade » a aussi un aspect politique. Nous avons vu que si tous les partis, à des degrés divers, soutenaient, partiellement ou en totalité, ses revendications, c’est qu’il représente une force électorale qu’aucun ne peut dédaigner. Mais il a son élan propre et, dans l’esprit de ses dirigeants, il doit « surveiller avec une extrême vigilance l’indépendance totale du Mouvement. Il repousse toute ingérence, qu’elle provienne de politiciens tentaculaires (sic !) , de chefs de syndicats rémunérés outre leurs services administratifs de groupements financiers et de leurs chèques paralysants de sociétés déclarées ou occultes ».

Sachant parfaitement que l’appui que leur apporte le parti communiste n’est pas désintéressé, les dirigeants du Mouvement s’efforcent surtout d’échapper à son emprise et il nous a été rapporté que dans maints départements ils sont intervenus pour enlever aux agents du P.C les postes responsables qu’ils occupaient dans l’organisme. Mais cela ne peut suffire pour caractériser l’orientation de ce Mouvement, et prévoir son évolution possible au cas, moins probable désormais où les succès remportés déjà s’élargiraient encore.

Sur ce point les avis concordent : Pierre Poujade qui avait dit-on été doriotiste [3], dans sa jeunesse, a bien le tempérament de l’apprenti dictateur : caractère autoritaire, démagogie effrénée absence de scrupules, mépris des foules…

À ce propos, le Populaire [4] a publié un curieux document émanant des premiers compagnons du chef, c’est-à-dire de l’Union de défense des commerçants et artisans du Lot. et dénonçant ses « méthodes dictatoriales », la création de « commandos de choc en vue d’expéditions punitives » et la formation d’une « organisation paramilitaire commandée par un seul homme » …

On assure, par ailleurs, qu’il aurait repris contact avec un ancien lieutenant de Doriot qui le conseille et s’efforce de donner un caractère moins vulgaire à ses discours.

Cette vulgarité des discours a été déjà notée par maints observateurs, qui ont relevé également ses violences grossières à l’égard du gouvernement et du parlement. Et si l’on ajoute à son antiparlementarisme la pointe d’antisémitisme qu’il y mêle parfois, on peut dire que le sieur Poujade a tout ce qu’il faut pour tenter le chausser les bottes d’un Hitler.

Pour ma part, je l’ai écouté au cours du meeting de Toulouse, et j’ai relevé, parmi d’autres, ces quelques perles qui résonnent mal dans la bouche de ce petit bourgeois : « Nous n’avons pas abîmé notre conscience dans les écuries parlementaires. » « Au Parlement, on ne vit que de compromissions et de combines ... », ce qui fit lancer par un auditeur : « Il faudrait en pendre quelques-uns », auquel Poujade répliqua « Peut-être bien que oui. Et, sans être des sanguinaires, j’ai été amené à déclarer récemment à un député : « Si vous ne voulez pas comprendre, il est possible qu’un jour ou l’autre vous serez pendu. » « Les policiers n’ont rien à foutre qu’à matraquer les honnêtes gens. » « Gingembre : l’ensaucissonné du Conseil national économique. » « Mendès-Lolo [5] » et « Mendès-1er » « Nous sommes l’épine dorsale de la nation. » « Je ne suis que votre porte-parole. ».

L’appel des sirènes

Et comme il sent la nécessité d’avoir dans son jeu d’autres catégories sociales que les boutiquiers qu’il a subjugués. Poujade s’efforce d’amadouer les ouvriers, les paysans, les intellectuels.

Au paysan, il montre les menaces qui le guettent : « De toute la grande famille française tu es celui qui a été et qui est encore le plus ménagé ... Crois-moi, si tu ne réalises pas immédiatement combien cette situation est provisoire, tu connaîtras à ton tour l’imposition et les exactions.,en attendant la mise en tutelle définitive. On repère ton cheptel par le contrôle de la viande. Tes vaches laitières sont dénombrées. Ta vigne devra être arrachée ... ».

À l’ouvrier. il promet l’idéal du boutiquier : « Tu es un autre membre de notre belle France. Grâce à ta situation citadine et au développement de pionniers, tu as réussi à t ’unir dans une sérieuse proportion et à te faire respecter. Cependant, pour beaucoup, après avoir acquis les qualités professionnelles indispensables, après avoir économisé de longues années, quel est ton idéal : avoir ta petite affaire à toi, bien à toi. L’artisanat, la petite industrie c’est la promotion ouvrière. Malgré ta force syndicale, tu sais bien que la machine t’écrase. Ceux qui sont acharnés à notre perte sont ceux-là mêmes qui t’exploitent... ».

Face à l’intellectuel, Poujade se fait faussement humble : « Ce n’est pas à moi qui, à 16 ans gagnais ma vie, de te dire à toi, Intellectuel ce qu’est l’esprit de la France. Cependant je peux et je dois me tourner vers toi car sans nous tu ne serais rien d’autre qu’une machine à penser, qu’un vulgaire tambour qui résonne, certes, mais qui, sous la peau, n’a que du vent. Pour que tu puisses faire rayonner notre pays, il te faut aller chercher la substance au cœur même de la nation... Nous sommes l’épine dorsale de cette nation et c’est la raison pour laquelle ceux qui voudraient la mettre sous tutelle s’acharnent à nous faire disparaître ».

Et M. Poujade. à qui aucune ambition ne semble démesurée, a pu annoncer la semaine dernière la création imminente d’une Union des paysans de France dont il sera le président d’honneur. Il a même exprimé son intention de constituer une Union ouvrière !

La réaction syndicale

Fort heureusement, si les partis politiques ont tous pactisé plus ou moins avec cet aspirant fasciste, la réaction des organisations syndicales a été beaucoup plus saine. Ce fut d’abord l’appel adressé à Mendès-France par les fonctionnaires F.O. des Finances en janvier, lui demandant de prendre les mesures nécessaires pour que les promoteurs de la violence ne puissent continuer impunément leur propagande et pour les défendre contre les menaces dont ils sont l’objet, dans leurs personnes, dans leurs familles. Dans leurs biens, dans leur dignité…

La C.G.T.-F.O. a été également assez rapide prendre position contre ce néo-fascisme. Son exemple a été suivi par la Confédération des cadres, ainsi que par la C.F.T.C. Seule, la C.G.T, soumise au parti communiste, est demeurée muette.

Ainsi, comme en 1934, c’est des syndicats qu’est venue la réaction salutaire, qui a toutes chances de stopper l’ascension du papetier de Saint-Céré.

Et comme en 1934 les communistes se mêlent aux aspirants fascistes, quitte, lorsque le danger sera passé, à changer de camp et à se présenter comme les champions de l’antifascisme.

F. CHARBIT

Ferdinand Charbit, Né le 8 février 1892 à Tlemcen (Algérie), mort le 4 décembre 1985 à Toulouse (Haute-Garonne) ; typographe ; pacifiste internationaliste, puis communiste ; journaliste à l’Humanité, puis co-fondateur, en janvier 1925, et gérant de La Révolution prolétarienne pendant plus de cinquante ans. [6]


P.-S.

Retranscrit des Archives autonomies, fragments d’histoire de la gauche radicale.

Article repris de Paris-Luttes.info, bien que nous ne partagions pas vraiment le rapprochement fait en introduction de celui-ci sur leur site.
C’est pourquoi nous avons modifié le bref commentaire d’introduction, préférant ne pas faire ce rapprochement dont on peut douter de la pertinence : la composition sociologique du mouvement des Gilets Jaunes n’a pas grand chose à voir avec le mouvement Poujade ; et il ne suffit pas de constater que de nombreuses mobilisations contre des taxes sont marquées à l’extrême-droite pour pouvoir se permettre d’affirmer que toute opposition à des taxes est un prémisse de mouvement réactionnaire...


Notes

[1Pierre Monatte, ouvrier et militant syndicaliste révolutionnaire, proche des anarchistes, a fondé le journal la Révolution prolétarienne entre les deux guerres avec d’autres exclu·es ou démissionnaires du Parti Communiste, attaché·es à la Charte d’Amiens - entre autre l’autonomie totale du syndicat de tout parti politique - et aux positions antimilitaristes battues en brêche par l’Union sacrée proclamée par la gauche après l’assassinat de Jaurès.

[2Mouvement Républicain Populaire, un parti chrétien démocrate

[3Jacques Doriot, militant communiste puis fasciste, collaborationniste et membre de la Waffen-SS

[5Référence à Pierre Mendes France, radical socialiste et juif, alors président du conseil

[6Source : Le Maitron

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