Reportages, sketchs, billets politiques, témoignages intimes, entretiens, séries radiophoniques et musiques se succèdent et ricochent autour d’un même sujet, trituré, étiré, maltraité et lavé par la boue de l’actualité.
En revenant de Noël dans ta voiture ou ton train, seul.e sur ton canapé le soir du 31 ou dans ta cuisine en préparant ta soupe, tu pourras réécouter nos émissions. Tu as un peu de choix.
Dans le désordre, on a terminé l’année en tendant nos micros aux enfants qui nous racontent leurs histoires, de leur dernière boom à la lutte dans l’école qu’ils occupent. Une spéciale kids pour les fêtes.
On a aussi parlé des animaux, de celles et ceux qui vivent de leur exploitation, d’autres qui se battent contre, d’une cantine vegan à un petit éleveur, des animaux domestiques aux bouchers, on te propose d’entendre ce qu’il y a derrière les étales réfrigérées de viande et ce qu’il se dit sur un rond-point stéphanois peuplé de gens habillés en fluo.
Des scènes de pillage en moment insurrectionnel sur les champs Elysées, aux commerçant.es inquièt.es du passage d’un cortège de gilets jaunes en presqu’île lyonnaise, on s’est aussi intéressé à la choure et au soulèvement des gilets jaunes qu’on a retrouvé dans les rues de Paris le 1er décembre dernier.
Entre fascination pour les polars et haine profonde de ceux qui maintiennent l’ordre, justice de quartier à Abidjan et assassinat de Wissam El Yamni dans les couloirs d’un comico, répression de manifestations et brigades du tigre, on est allé voir ce que fait la police et on a retrouvé Colombo dans notre studio et des gilets jaunes qui nous parlent de leur rapport aux flics.
On a promené nos micros en forêt, des futaies des monts du lyonnais à la brousse ivoirienne, on a aussi rencontré celles et ceux qui l’occupent à Roybon ou résistent sur la montagne limousine et à Romainville contre sa mise en exploitation au nom des loisirs, de la bio-masse ou de la production intensive de bois.
On a écouté ceux qui traqués, cachés, embarqués, sonnés, trouvent encore la force de gravir une montagne pour passer une dernière frontière. Celles et ceux aussi qui face aux autorités iniques et leurs politiques migratoires scélérates s’organisent à Lyon ou sur le plateau des millevaches pour soutenir, donner un toit et combattre avec les exilé.es.
Du retour de gégé à la mairie de Lyon aux retrouvailles de nos vieux potes, des territoires perdus de l’enfance aux objets de jeunesse retrouvés, on s’est demandé comment ça fait le temps qui passe.
Et puis on a aussi traversé les plis et les interstices des métropoles de Genève, Lyon, Marseille et Paris, on a tremblé au contact des zones à risque, de Haïti à Fukushima en passant par le couloir de la chimie, on a soupesé les monnaies locales, les crypto-monnaies et le franc-CFA, on s’est mis complètement à l’Ouest et on a rencontré des coachs pour être très compétitifs, ça a super bien marché.
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