Une quarantaine de nantis se sont réunis place de la Libération pour défiler jusqu’à l’hôtel de la Cloche en clamant des slogans tels que « Tous en Suisse, tous en Suisse, hé, hé », ou encore « Ah ah, archi, archi capitalistes ». Leurs revendications ? L’augmentation des inégalités, la baisse des impôts sur leurs domaines, et la baisse des allocations sociales et du SMIC.
L’initiative dénonçait aussi les écolos, ces marginaux dont les actions pour la planète nuisent aux profits des actionnaires, et le second degré.

Faut-il faire feu de tout bois ? une critique des soulèvements de la terre pour ne pas renoncer à une position autonome
On a décidé de prendre le temps d’essayer d’articuler les raisons de notre refus de participer à la dynamique des soulèvement de la terre. Pas tant pour la nouveauté de nos réflexions, parce que du nouveau dans toute cette histoire il n’y en a pas. Personne n’a réinventé la roue ces derniers temps et on peut dire que tout a déjà, à d’autres moments, été vécu, dit ou réfléchi. Même dans l’histoire des anarchistes ou des autonomes qui à un certain moment, se retrouvent, peut-être par manque de perspective ou plutôt par besoin de reconnaissance, à être attirés par l’idée d’organisation verticale avec des comités centraux qui se projettent en interlocuteur autoproclamé avec le pouvoir en place. C’est pas nouveau, et la récupération politique de franges radicales par des organisations et partis de gauche non plus. Alors pourquoi se pencher là dessus, et se donner la peine de formuler ces critiques ? Simplement parce que des fois, ça peut aider, pour passer une fois pour toutes, à autre chose de plus intéressant et plus stimulant.
Compléments d'info à l'article
Proposer un complément d'info