La crise sanitaire a démontré s’il le fallait, en tout cas dans l’Ain, que les pouvoirs publics étaient en capacité de mettre presque tout le monde à l’abri, par l’augmentation en nombre et en durée des places d’hébergement sur cette période. 2022 renoue avec le rituel des expulsions de squats après la trêve hivernale, et celui de la mise à la rue de nombreuses personnes (notamment des familles) hébergées sur des crédits hivernaux ainsi que des mineurs isolés devenus majeurs.
La préfecture régularisant de moins en moins, jette des familles « intégrées » depuis longtemps, dans des situations de non droit, et les contraint à s’ajouter aux personnes à la rue, sans ressource.
Parallèlement, sur l’agglomération Burgienne comme dans toutes les villes de France, le nombre de logements vides est en augmentation.
Dans ce contexte, samedi 23 avril, les occupants et le collectif solidarité migrants ont officialisé l’ouverture d’un nouveau bâtiment, propriété de l’Etablissement Public Foncier de l’Ain, délaissé depuis plusieurs années, au 11 rue du Pont des chèvres.

Expulsion du squat de Fontaine-lès-Dijon : plusieurs dizaines de personnes jetées à la rue
Mercredi 2 avril, les « forces de l’ordre » ont expulsé le squat de la rue de Dijon à Fontaine-lès-Dijon. Ce squat offrait un refuge à quelques dizaines de demandeurs d’asile, qui se retrouvent ainsi à la rue.
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