Rassemblement contre l’augmentation des frais d’université devant la maison de l’Université Esplanade Erasme -Dijon



*Non au projet de hausse des frais d’inscription pour les étudiants
étrangers extra-communautaires*

*Le Premier ministre a annoncé, le 19 novembre 2018, une hausse des frais
d’inscription pour les étudiants étrangers extra-communautaires. Ces frais
s’élèveraient dès la rentrée 2019 à 2770€ en Licence et à 3770 € en master
et en doctorat. À ce jour, sous la pression, le gouvernement semble avoir
décidé d’exonérer les doctorants. Mais cela reste très insuffisant, car
c’est dès le master qu’un très grand nombre d’étudiants étrangers viennent
en France en vue de préparer un doctorat (40 à 50% d’entre eux).*

*Cette augmentation des frais d’inscription à tous les niveaux,** prise
(une fois de plus) sans aucune concertation, dans le cadre du plan si mal
nommé « Bienvenue en France », **mettrait en effet en difficulté financière
les étudiants étrangers parmi plus précaires et risquerait de faire
renoncer nombre d’entre eux à leur projet d’études en France, comme cela
est déjà attesté pour la prochaine rentrée dans plusieurs universités. Les
conséquences, pour nos formations et nos laboratoires de recherche,
seraient désastreuses. C’est une attaque contre les valeurs humanistes et
universalistes de l’université française. C’est une attaque contre la
recherche publique française, qui accueille un tiers de doctorants
d’origine extra-communautaire qui contribuent à la production scientifique
de nos laboratoires et enrichissent les échanges internationaux. Leur
présence est une vraie richesse humaine et une réelle contribution à la
recherche scientifique ouverte et plurielle. Comme l’a proclamée *la
Conférence des présidents d’université*, *« * La France a besoin des
étudiants internationaux qui contribuent à son développement et à son
rayonnement dans le monde * »*.*

*En outre, les MacronLeaks montrent que cette mesure constitue bien un
premier pas vers une hausse généralisée des frais pour l’ensemble des
étudiants en France, afin de compenser les restrictions budgétaires de
l’Etat. Nos organisations défendent un modèle d’Université gratuite,
ouverte à toutes et à tous sans différenciation de nationalité ou d’origine
géographique.*

*Les organisations syndicales signataires appellent à s’inscrire dans
toutes les initiatives de mobilisations syndicales nationales et locales
(assemblées générales, motions, délégations, colloques, rassemblements,
manifestations, ...) depuis plusieurs semaines maintenant et invitent tous
les collègues, étudiants et personnels à poursuivre ce mouvement
jusqu’au **retrait
de ce projet**.*

*Rassemblement devant la maison de l’Université Esplanade Erasme -Dijon*

*le MARDI 12 Mars 2019 à 12h30*

*FERCSUP-SNESUP-SNCS-FSU-SUD Rural-LDH -UNEF*


Non à la hausse des frais d’inscription des étudiants étrangers
<https://www.ldh-france.org/non-a-la...>

*Communiqué LDH*

La Ligue des droits de l’Homme (LDH) exprime son opposition à la hausse des
frais d’inscription des étudiants étrangers. Celle qui est annoncée est
massive, de 170 à 2770 euros (soit seize fois plus) en licence et à 3770
euros en master.

Elle a été prise (une fois de plus) sans aucune concertation et rencontre
l’opposition unanime des organisations étudiantes comme de la conférence
des présidents d’université. Elle donne lieu à de fortes mobilisations
syndicales nationales et locales.

Il s’agit d’une mesure doublement discriminatoire visant les étudiants
étrangers et non européens parmi les plus précaires.

Prise dans le cadre d’un plan « Bienvenue en France », elle affiche
nettement que ceux qui viennent des pays les plus pauvres ne sont pas les
bienvenus. Elle est dans la droite ligne de la « loi Collomb » restreignant
l’accès au séjour des étrangers en France, elle aussi largement condamnée
par tous les acteurs associatifs, sans que le gouvernement n’en tienne
compte.

Nous sommes déjà témoins des difficultés d’obtention du statut étudiant
pour de nombreux jeunes étrangers vivant en France depuis des années, des
difficultés d’obtention de visa pour ceux qui veulent venir, des remises en
cause abusives de titres de séjour étudiants pour des étrangers en cours
d’études. Cette mesure rajoute un obstacle supplémentaire. Elle rajoute un
mur d’argent aux murs administratifs.

Elle va à l’encontre de la France ouverte sur le monde que nous voulons.

Le gouvernement doit y renoncer et entendre, comme l’a écrit la Conférence
des présidents d’université, que « *La France a besoin des étudiants
internationaux qui contribuent à son développement et à son rayonnement
dans le monde* ».
*Paris, le 22 janvier 2019*



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