Ce 18 février, le triste Gabriel Attal (Secrétaire d’Etat en charge de la Jeunesse) a annoncé un « concours » pour que certains lycéens participent au design et à la création du futur uniforme pour les jeunes soumis au Service National Universel [1].
Dans une volonté de création artistique audacieuse et libre, un cahier des charges un brin rigide est fixé. L’uniforme devra comporter au minimum : les couleurs nationales, les symboles républicains ainsi que l’année de la promotion.
Alors, à vos stylos ?
Eh bien non, car de peur d’une participation extraordinaire seuls les jeunes inscrits en bac pro “Métiers de la mode” de 13 lycées professionnels sont concernés par le concours, et auront le privilège de dessiner le futur dressing-code de la jeunesse. Ils devront « croquiser » la tenue complète à savoir un paquetage regroupant « pantalons, polos et tee-shirts, mais aussi un pull, un short pour le sport, un coupe-vent et une paire de chaussures ».
Les jurés ?
Un général, un créateur de mode, une présidente d’association et une lycéenne.
Date du verdict ?
Fin mars.
Préparons l’alcool à brûler.
Qu’est-ce que le SNU ?
Ce cher Gabriel Attal, le secrétaire d’État chargé de la Jeunesse, confirme une phase 1 en deux temps. Le premier se déroulant à l’aide de 14 nuits en hébergements collectifs, encadrés par encore on ne sait pas trop qui mais au minimum des militaires, et le second en mode « externat » pendant 15 jours. Une phase 1 obligatoire confirmée d’un mois !
Il annonce aussi que les jeunes ne seront pas accueillis dans leur département d’origine. Néanmoins rien n’est indiqué sur le déplacement.
dès leur arrivée, chaque jeune recevra un trousseau contenant un uniforme [6]. Chaque matin, le jeune sera levé à 7h et participera de 8h à 8h30 à la levée du drapeau et devra s’égosiller sur la Marseillaise. À la fin du moment intense de vie collective qui s’annonce, « une cérémonie républicaine présidée par le préfet ».
Pour en savoir plus :
Compléments d'info à l'article
Proposer un complément d'info