Article tiré du Pressoir
Montpellier, acte XV, quelques milliers de les gilets jaunes se sont rassemblés au centre-ville.
La BAC justifie ses interventions extrêmement violentes par le fait que les gens insultent, jettent des pierres, brisent les vitres et mettent le feu aux poubelles. La BAC, brigade crée en 1994, est devenue au fil des années une des principales forces de répression de l’Etat français.
Les gens qui vivent dans les « banlieues » des grandes villes françaises ont l’habitude de subir les violences de la BAC, de se faire discriminer, humilier et tabasser.
Aujourd’hui, la BAC et ses méthodes ultra-violentes s’impose dans les manifestations des « gilets jaunes » pour terroriser « librement » les manifestants, comme si la BAC ne devait rendre de comptes à personne. Depuis quand la BAC a-t-elle reçu la permission de « punir in-situ » les personnes qui manifestent ? Dans une démocratie, le fait d’appliquer une peine appartient aux tribunaux, n’est-ce pas ?
Aujourd’hui, après que la police ait cassé la manifestation en deux, devant la préfecture. Sous les yeux des centaines de manifestants, après l’interpellation de deux personnes, un agent de la BAC étrangle un des manifestants pendant plusieurs minutes, alors qu’il était déjà menotté. Aucun des autres policiers présents ne « conseille » a son collègue de libérer le cou de ce manifestant, l’agent de la BAC agit comme s’il était normal de traiter une personne de cette façon.
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