Notre présent est caractérisé par la résurgence des Communs. Îlots qui échappent aux logiques étatiques, spéculatives et extractivistes, ils apparaissent comme une voie aussi évidente que fragile face aux ravages du capitalisme.
Pour le Quartier Libre des Lentillères, l’enjeu politique actuel est toujours d’assurer sa pérennisation en tant qu’espace d’expérimentations, d’usages et de libertés réprimés ailleurs. Les formes de cette pérennisation passeront nécessairement par une confrontation avec un processus juridique.
Le droit doit-il être uniquement considéré comme une arme de l’ennemi ? Quelles pratiques juridiques avons-nous et pouvons-nous avoir afin d’accompagner la résurgence des Communs ?
10h Présentation et récapitulation des conférences du 26 janvier
10h30 La propriété de la Terre, par Sarah Vanuxem
Sarah Vanuxem nous invite à un renversement de perspective dans notre rapport à la notion de propriété. En définissant celle-ci comme faculté d’habiter des choses-lieux plutôt que comme possession et domination de choses-objets, elle ouvre la voie à une « conception écologique réaliste » du droit. Ce bouleversement de nos catégories de pensée rejoint dans ses préoccupations la lutte pour l’existence des Communs résurgents.
La journée aura lieu le samedi 13 avril à l’Espace autogéré des Tanneries, 37 rue des ateliers, Dijon.
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