La situation n’est pas prête de s’arranger à la frontière franco-italienne. Le squat le Pado est devenu le seul lieu d’accueil sur Briançon pour les personnes ayant traversées la frontière. Les gen.te.s sur place se démènent et s’épuisent pour essayer d’accueillir les personnes qui arrivent et pour la gestion de la vie quotidienne (récup, bouffe collective, ménage, approvisionnement en eau, permanence d’accueil jour/nuit, aide aux départs etc..)
Ici, vu la situation d’urgence et le nombre de passage, il y a un fort besoin de présences maintenant et dans les semaines à venir.
Si besoin, pour nous contacter :
lepado@riseup.net
Adresse : 34A avenue de la République
05100 Briançon
Pour plus de précisions sur la situation, voici un extrait du texte Informations sur la situation à Briançon ! paru sur Vallées en lutte le 14 septembre.
Depuis 2 semaines, le refuge des terrasses (espace d’accueil pour les personnes venant de passer la frontière italienne) tenu par des associations de la vallée a fermé sous la pression des mécènes car il était saturé depuis des mois.
Suite à ça, l’association du refuge a installé un campement sur un terrain appartenant à la paroisse pour accueillir les personnes qui arrivent nombreuses à Briançon chaque nuit. Ce camp n’a duré qu’une semaine et a lui aussi été fermé avant hier, l’église voulant récupérer son terrain.Le Pado, un squat ouvert début août, est donc devenu le seul lieu d’accueil inconditionnel du briançonnais pour éviter que les personnes ne dorment dehors dans la ville quand elles arrivent. (communiqué d’ouverture : https://valleesenlutte.org/spip.php?article612). Ces dernières semaines, énormément de personnes passent de l’Italie à la France par cette vallée, et arrivent à Briançon après une marche de plusieurs heures à travers les montagnes, souvent de nuit. Il est donc essentiel d’avoir ici des espaces de repos, de soin et d’informations, sans présurisation à devoir repartir immédiatement.
On tente actuellement de s’organiser pour installer au plus vite un espace d’accueil décent et confortable.
L’envie de ce lieu est de pouvoir fonctionner horizontalement, sans salarié.e.s ni bénévoles. Ici il y a des personnes, avec ou sans papier qui souhaitent s’organiser ensemble afin de rendre la fin de la traversée de ces montagnes moins violente. On cherche à ne pas reproduire de dynamiques infantilisantes et racistes, souvent présentes lors de l’accueil aux frontières.
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