Malgré les grands projets (Grand Paris, JO), malgré les campagnes de publicité qui se déversent dans toutes les métropoles, malgré les soutiens politiques, il semble que le secteur de la construction du logement neuf soit au bord de la chute libre. Dans les médias bourgeois, on utilise le terme « crise du logement » pour parler de cette situation. Comme si la crise du logement était celle des groupes immobiliers et non celle des millions de personnes qui ne savent plus comment faire pour se loger dans de bonnes conditions. Les réservations de logements neufs ont chuté de 45% entre avril 2022 et mars 2023, 13% des chantiers sont annulés, et ce n’est que le début.
Cette situation alarme Rebsamen, grand pourvoyeur de la construction de logements (Voir le rapport Rebsamen sorti en 2021). Alors il assume ses fonctions et signe une convention avec l’État pour s’engager à construire 4800 logements neufs en trois ans sur toute la métropole dijonnaise. Alors que nous pourrions profiter de la crise pour réfléchir à propos de la construction neuve, envisager d’autres manière de proposer des logements et se pencher sur le fait que plus grand monde n’arrive à se loger, le maire de Dijon choisit de foncer dans le mur (tout juste construit).
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