[GJ Acte XXV] Bienvenue en lacrymocratie



La manifestation de samedi a été noyée sous les gaz dès son départ... Retour en image sur cette répression de plus en plus décomplexée.

Le ton est donné : la Préfecture a décidé d’en finir, par tous les moyens, avec les manifestations.
Samedi 4 mai, comme tous les samedis depuis le 24 novembre, la manifestation s’est élançée devant le Boeuf Blanc pour entâmer un tour du centre-ville - durant lequel la police sait pertinemment qu’aucun affrontement n’a généralement lieu.
Elle n’avait pas parcouru 200 mètres, que les flics ont noyé de gaz toute la manifestation, avec acharnement, jusqu’à ce que les manifestant·es doivent se disperser.

La Préfecture essaie de justifier sur twitter ce gazage complètement gratuit, et se risque même à quelques conseils de santé pour se dédoiner de mettre la santé d’enfants en péril :

A lire sur Twitter

Préfecture et Procureur s’accordent bien sur leur travail : il s’agit bien de mettre fin à toutes les envies de manifester, de n’importe quelle manière pourvu qu’elle terrorise.
Cette semaine, la cour d’appel de Dijon a vu se dérouler une après-midi d’audience bien particulière. Il s’agissait de marquer le coup de la répression du mouvement en grande pompe : Huit personnes passaient en appel suite à des manifestation de janvier et de décembre, et cette audience spéciale était placée sous la présence du procureur général Jean-Jacques Bosc - qui ne se déplace en audience que lors d’occasion très particulière. Ses réquisitions ont été particulièrement sévère et il a affirmé clairement : « Un des moyens qui mettra fin à ce mouvement est la fermeté de la répression. »

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P.-S.

Des tranchées de 1914 à Notre dame des Landes ,
Gaz lacrymogène , des larmes en or
Comme les manifestants français — ceux de Mai 68, mais aussi ceux qui se mobilisent pour la « zone à défendre » de Notre-Dame-des-Landes ou contre la sélection universitaire à Nanterre —, les protestataires du monde entier font une expérience commune : l’inhalation de gaz lacrymogène. En un siècle, cette arme présentée comme inoffensive s’est imposée comme l’outil universel du maintien de l’ordre.


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