Trop sensible, trop naif, superflu ou secondaire, l’antispécisme est, dans nos milieux de lutte, encore souvent discrédité. Face a l’urgence de la montée du fascisme, l’urgence écologique, la hausse des violences lgbtqiaphobes et mysogines, pourquoi parler des animaux ? N’est-ce-pas le luxe prétentieux de personnes qui n’ont rien de mieux à faire ? Le moyen d’une bonne conscience politique commode ? Ou, pire, un discours servant à justifier d’une islamophobie crasse ?
L’objet de cette intervention sera de proposer une autre compréhension de l’antispécisme, en le distinguant du véganisme et en le recontextualisant comme lutte politique en lien avec les autres luttes contre les oppressions ; d’interroger les préjugés et représentations mais aussi certaines limites de l’antispécisme pour l’intégrer au sein de nos milieux comme une lutte importante et à part entière : celle contre l’oppression exceptionnellement meurtrière des animaux non-humains.
le 6 Novembre a l’Espace Autogéré des Tanneries, 37 Rue des Ateliers, Dijon
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