On se rappelle bien le petit défilé raciste lors du carnaval de Besançon en avril 2024 (lire ici), avec des pancartes xénophobes associant le sujet des VSS à celui des étrangers, et puis les tags et stickers devant la bibliothèque Proudhon à la fac en 2023.

Et maintenant ces fachottes se pavanent dans la rue à Dijon, font un petit selfie devant le carrousel, annoncent leur arrivée en écrivant que Dijon n’est pas prête.
On soupçonnerait presque qu’il n’y ait finalement aucune dijonnaise locale dans la team (on mènera l’enquête). Comment sinon peuvent-elles avoir pensé que nos rues n’étaient pas prêtes ?

Petit-guide-touristique-à-destination-des-fachottes

Balade en ville : Depuis plus de 25 ans, les rues de Dijon sont antifascistes, féministes, antiracistes. Le style architectural est certes un peu daté, mais parfois quelques innovations queers égayent la vieille façade. Les locaux le savent bien, nous avons la chance d’avoir dans la localité parmi les punks zadistes queer-féministes les plus prolifiques en matière de nouvelles contributions à la cité. Les manifestations sont d’ailleurs grandioses et irrécupérables, avec tracteur rose, vin chaud, vélo sono, percussions (baracuda), et les siamo-tutti-antifascistx à tout-va.
Détente et baignade : Le très célèbre et fortement recommandé coin baignade est le Lac Kir. Une baignade thalasso hebdomadaire est conseillée.

On a à cœur de bien aider à votre assimilation (un mot qui vous parle n’est ce pas), après tout on a rien contre les étrangères chez nous. La clef de votre assimilation sera celle de l’abandon de vos fascismes, racismes et antiféminismes crasseux derrière vous.

Ici pas de Schiappa, Zemmour ou Retailleau pour copiner, il n’y aura que nous.

Croyez pas que vous êtes innovantes, après tout l’instrumentalisation des luttes féministes pour justifier une idéologie néolibérale raciste et nationaliste, c’est même un classique, on connait bien.

Les rues dijonnaises sont prêtes, et nous aussi.
Les petits happenings, ça ne prendra pas.
Et puis ici, il n’y aura pas de grand média ou plateau télé pour décupler la portée de sept petites voix.

Le mot d’ordre sera simple : pas de quartiers pour Nemesis et leur fémonationalisme 💥

PS : à toustes les adelphes qui se reconnaitront. On reste ensemble, on s’auto-organise, on agit parce que la rue elle est à qui ? Elle est à nous ! (On se retrouve vous-savez-où avec vous-savez-qui. On pense fort fort à vous, et on sera bien là au rendez-vous ♥)