Le tir de feux d’artifices (ou « tir de mortier » tel que qualifié de manière tendancieuse par la presse) semble revenir en force ces derniers temps dans les quartiers populaires de diverses villes françaises. En Bourgogne, c’est Mâcon qui est à l’honneur depuis 2 week-ends. Dans la nuit du 14 au 15 novembre, le quartier dit des Saugeraies voyait quelques véhicules partir en fumée, un bus être caillassé, et les équipes de police reçues à coup de feux d’artifice. Le samedi 21 novembre dernier, les troubles se sont étendus à trois autres quartiers (Marbé, La Chamaye, les Blanchettes) avec un mode opératoire comparable : incendies de véhicules puis feux d’artifice.
Si la presse locale s’est empressée de dénoncer le début d’incendie d’une école dans le quartier Marbé, on préférera s’interroger sur le contexte qui suscite une résurgence de ces surgissements urbains. Il se pourrait, pour le cas de Mâcon, que les festivités du week-end du 14 novembre fassent suite à une opération de police ayant eu lieu dans les divers quartiers populaires de la ville le jeudi précédent et qui, sous couvert de quelques maigres saisies de drogue, était visiblement destinée à faire respecter le confinement.
Plus tôt en novembre, on recensait des affrontements du même type à Montceau-les-Mines, avec une cause similaire : réagir aux contrôles liées aux mesures de confinement.
Pour Dijon, il faut déjà remonter au 22 octobre pour des événements similaires aux Grésilles.
Jusqu’où ira la traînée de poudre ?
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