Le jeudi 13 février au soir, une quarantaine de collectifs féministes ont décidé de coller partout en France. Ce mode d’action est particulièrement utilisé afin de dénoncer les féminicides et violences sexistes et sexuelles, à travers l’action directe. Une veille de Saint Valentin, c’est un beau double kick au patriarcapitalisme !
Les colleuses de la Vallée de l’Ouche se sont donc préparées en amont et ont affiché plus d’une quinzaine de messages féministes, anti patriarcat et anti capitaliste dans différents villages. Au petit matin, les citoyennes et citoyens de la vallée pourront lire : « Ras le viol », « Nous collons la nuit pour que l’égalité voit le jour », « Le patriarcat est partout, nous aussi », « On veut des droits, pas des droites », « On ne tue jamais par amour »...etc.
Chaque jour en France, des femmes sont victimes de violences psychologiques, verbales, économiques, administratives, institutionnelles, médicales, physiques ou sexuelles. Les violences ne sont pas une fatalité. Jamais.
A travers le collage, une forme d’art de rue, les colleuses visibilisent d’une part ces violences (qui sont souvent cachées) et d’autre part leur présence. Elles permettent à des femmes de se sentir moins seules, moins isolées. Ces sujets, importants et nécessaires, doivent aussi être portés en campagne, et pas seulement dans les villes. Grâce à ses phrases, elles nous rappellent que la lutte continue et que les femmes ne sont pas à sous estimer.
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