Une cinquantaine de personne étaient présentes à l’appel des associations Bure stop, CEDRA, EODRA et du Réseau sortir du nucléaire, pour se mobiliser contre la vague de répression des opposant·es du projet industrialo-nucléaire de CIGÉO, et contre la série de perquisition ayant eux lieux le mercredi 20 juin.
Sur les 10 personnes qui ont été touchées par ces arrestations, 8 ont été mises en instruction après une soixantaine d’heures de garde-à-vue. Elles vont devoir subir une enquête lourde de conséquence pour leur vie privée et politique, et se soumettre à de sévères Contrôles Judiciaires.
Deux autres ont été relâchées sans poursuite, dont un avocat de la lutte, dont le domicile a tout de même été entièrement perquisitionné.
Cette action et cet acharnement policier porte atteinte au droit d’être défendu·es, et se justifie par des insinuations paranoïaques des services de police, mettant sous écoute des militant·es accusé·es « d’association de malfaiteurs ».
S’en est suivi la lecture d’une tribune intitulée « Avec Bure, nous sommes toutes et tous des malfaiteurs ! » signée par des "intellectuel·les, auteur·es, chercheur·es, artistes, éditeur·rices, journalistes, avocat·es, scientifiques, élu·es, ami·es" qui exigent "l’abandon des poursuites contre les opposant·es et la fin des opérations d’intimidation", et qui appelaient à se rassembler.
Après le rassemblement, des manifestant·es ont pris la Rue de la Liberté de pars et d’autres en petits groupes afin de faire entendre leurs voix en plein centre-ville .
DÉCHETS NUCLÉAIRES, ON NE NOUS FERA PAS TAIRE !
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