Les faits se sont produits dans la soirée du 25 janvier dans le secteur des Chaillots, notamment sur l’établissement situé rue du 89e Régiment : une quinzaine de personnes aurait tiré des feux d’artifice (ou « tirs de mortier » dans le langage anxiogène médiatico-policier) sur l’école nationale de police. Un véhicule des flics aurait aussi été ciblé.
D’après les flics, interviewés par l’Yonne Républicaine "il peut s’agir d’événements en lien avec de précédentes interpellations liées à des rodéos urbains ou à des trafics de stupéfiants, pour essayer de nous provoquer et prendre à partie les équipes. Mais aucun lien réel ne peut être fait." Une réponse bien plus prosaïque n’est pas évoquée dans l’article : le fait que la police soit détestable et largement détestée.
Trois des auteurs présumés ont été interpellés et placés en garde à vue, avant d’être relachés faute de preuve.
Besançon : défaite du Maroc, victoire néo-coloniale
Notes du renseignement, directives de la Métropole, interruption du tramway et augmentation des effectifs policiers... à Besançon, difficile de faire plus anxiogène et alarmiste. Pourtant, la guerre civile annoncée par les pouvoirs publics n’a pas eu lieu.
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