Nous vivons dans un monde médiatique dont les valeurs semblent inversées. « Les antifas sont les vrais fascistes, les féministes sont les vraies sexistes, les antiracistes sont les vrais racistes ». Jean-Michel Boomer à la télé nous le répète à l’envie et avec les félicitations du jury autoproclamé des éditorialistes de salons
Le collectif Anti-NSBM (National Socialist Black Metal) Franche-Comté passe au crible la programmation du Séquane Fest en amont du festival. L’évènement est passé, mais l’enquête reste bien d’actualité
« Besançon, ville antifasciste ! » pouvait-on entendre ce samedi 17 septembre, dans les rues de la capitale comtoise. Environ 850 personnes étaient mobilisées, protestant contre les nombreuses exactions perpétrées ces derniers mois par un groupuscule néonazi… et l’impunité dont ses membres bénéficieraient jusqu’alors.
Le 17 septembre, nous battrons le pavé en plein jour pour faire bloc, rappeler que nous sommes tous et toutes antifascistes, et que jamais Besançon ne cèdera à la menace brune.
Shake Pint, Pub de l’Étoile, Madigan’s... à Besançon, quelques établissements n’hésitent pas à se montrer excessivement tolérants envers une clientèle pourtant clairement marquée à l’extrême-droite.
Le 11 mai prochain, le juge des référés doit examiner le cas du Groupe antifasciste Lyon et environs (Gale), dissous le 30 mars en Conseil des ministres.
L’actualité vue par les rues de Dijon et alentours ces dernières semaines. Au programme ce mois-ci de l’antifascisme, des élections, et des nouvelles des Lentillères.
Lors de l’édition du 1er mai 2022 à Besançon, les principales officines d’extrême-droite se sont mobilisées. Pour leurs militants, il n’était pas question de laisser la gauche monopoliser les rues et les médias. Mais d’une prétendue démonstration de force affirmée sur les réseaux sociaux à grands renforts de montages vidéos, on retiendra surtout un véritable naufrage. Ils étaient dix, peut-être quinze. Certains de la région, d’autres venus depuis la Bourgogne pour l’occasion. Leur exploit ? Pour les uns, une mise en scène de quelques minutes, dans une artère déserte, sous lourde protection policière. Pour les autres, une tentative d’infiltration du cortège, se soldant par une éviction humiliante et par un sauvetage de la BAC.
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