Hiver 2023, mouvement social contre la réforme des retraites. Fonctionnaires, salarié·e·s d’entreprises publiques, étudiant·e·s sont en grève et dans la rue. Caissier·ères, ouvrier·ères du bâtiment, femmes de ménage, livreurs deliveroo et autres salarié·e·s de la « deuxième ligne » sont au taf. Les classes moyennes peuvent-elles faire seules la révolution ?
Solidaires 21 dénonce la répression du mouvement contre la réforme des retraites, qui se traduit par des avertissements pénaux recus dans les derniers jours par des participants à des « casserolades » en 2023.
L’actualité vue par les rues de Dijon et alentours. Au programme : retour en graffitis, banderoles et affiches sur 6 mois de révolte contre la réforme des retraites.
Samedi 9 décembre 2023 : soirée techno / gabber aux Tanneries, en soutien à la caisse de solidarité contre la répression.
Le 7 juillet dernier, le Ministre du Travail Olivier Dussopt était en déplacement à Besançon. Comme de tradition locale désormais, un comité d’accueil revendicatif était présent afin de rappeler l’existence d’une opposition persistante au gouvernement. Mais à l’issue de ce rassemblement plutôt banal et symbolique, une banderole caractéristique a été subtilisée par des agents de police. Manifestant ayant assisté à toute la scène, son propriétaire a décidé de porter plainte.
Par la faute de ceux qui nous gouvernent et qui nous exploitent nos situations deviennent impossible. Les flics ont la gâchette facile, nos corps sont envoyés en chair à canon à l’usine, au chantier, au pole emploi, dans les entreprises.
6 mois de lutte, et un gouvernement toujours aussi borné, une nouvelle manifestation intersyndicale qui sera la dernière du genre mais un mouvement déterminé à continuer sous d’autres formes.
Pour cette 14e journée de mobilisation intersyndicale nationale, plus de 25 manifestations et rassemblements sont annoncés dans toute la région.
L’assemblée générale interlutte appelle à former un cortège pendant la manifestation du 6 juin !
Depuis près de 10 jours, plusieurs Dijonnais·es reçoivent par voie postale des amendes et des courriers de « demande de renseignements ».
