
Travail Du Sexe : « Il était une fois, dans la paisible Smartcity... »
Il était une fois, dans la paisible Smartcity, Sucre et Farine qui collent des affiches pour les Travailleureuses du Sexe... Fiction sonore de 4 minutes.
Il était une fois, dans la paisible Smartcity, Sucre et Farine qui collent des affiches pour les Travailleureuses du Sexe... Fiction sonore de 4 minutes.
Déploiement de la 5G, drones, reconnaissance faciale, capteurs sonores, big data, GAFAM et transformations mercantiles de la ville, l’enfer est sur terre, il est souvent bardé de technologie et on peut toujours le faire reculer.
Dijonnais, Dijonnaises, habitants des métropoles françaises, on vous promet pour bientôt une ville intelligente, futuriste, moderne, inclusive, disruptive même !
Et si feu Michel Foucault venait se balader à Dijon faire le parcours de la Chouette aujourd’hui, qu’en dirait-il ? Ses théories y trouveraient sans doute un écho surprenant : disciplinarisation des corps et des espaces, panoptique sécuritaire et hiérarchisation des illégalismes. Il y verrait aussi la gentrification, la piétonnisation, la bétonisation à outrance. Bienvenue au coeur de Dijon Métropole mon Michou !
Les conférences-débats de l’Université Populaire et Buissonnière de Risomes sont avant tout des moments de découverte et de partage, autour d’un livre, d’une idée, d’un projet. Ouvert à toutes et tous, les thèmes abordés sont souvent liés à l’écologie politique, l’agriculture alternative, les luttes et expérimentations sociales. Voici la programmation pour le projet semestre.
« Les gros pupitres se transforment en énormes tables numériques où apparaissent des empreintes de mains. Les président-directeurs généraux sont alors priés d’apposer leurs paumes sur les écrans pour activer le système. »
Alors que Dijon se targue de réaliser la première smart city française, probablement la première au monde, Christian Estrosi, maire de Nice, a encore fait parler de lui. Il paradait, tout fier du contrat passé avec une entreprise israëlienne pour permettre, via une application smartphone, aux citoyens de se faire auxiliaires de police. Sollicitée par le conseil municipal de la ville, la CNIL a fait savoir son opposition, pointant le manque de base légale du dispositif ainsi que l’atteinte « disproportionnée » au droit à la vie privée qui en résultait.