Le 23 décembre 2024, après un suspens intenable, le nouveau premier ministre François Bayrou a enfin nommé son gouvernement. Si vous n’êtes pas de Dijon ou ses alentours, vous aurez surement été tiraillé entre le désespoir et l’hilarité à la vue du grand retour de Manuel Valls, ou pris d’une envie de faire une Mangione à la vue du duo Retailleau-Darmanin à l’Intérieur et à la justice. Dans tout ça la nomination d’un ancien ministre de François Hollande en pré-retraite ne vous aura surement pas sauté et aux yeux, et on pourra difficilement vous en vouloir. Ceci étant François Rebsamen, puisque c’est de lui qu’on parle, était, jusqu’au mois dernier le maire de Dijon depuis pas moins de 23 ans ! Autant dire qu’on a eu à faire à lui plus d’une fois dans les luttes locales. Même si ce gouvernement n’est pas promis à un grand avenir, il nous a donc paru utile de mettre tout le monde au diapason du nouveau ministre de l’aménagement du territoire et de la décentralisation.
Parcours
La famille
François Rebsamen ne sort pas de nulle part, comme beaucoup de politiques c’est un héritier puisqu’il est le petit-fils d’un conseiller municipal de Dijon. Le professeur Agron, le père de sa mère, radical-socialiste, a en effet siégé comme conseiller municipal dans les années 30. Plus sombre, mais aussi plus flou, la rumeur prétend que le père de François Rebsamen aurait été un collabo pendant l’occupation allemande. Ces « on-dit » s’appuient sur les propos d’un ancien RG et sur un article du journal La Bourgogne républicaine, daté du 9 août 1945.
Rebsamen l’a toujours nié, et les sources qui défendent la véracité de cette rumeur ne sont guère fiables. D’après le Point [1] Éric Rebsamen aurait été un « malgré-nous », ces alsaciens incorporés de force dans la Wehrmacht. Vrai ou pas on s’en fout un peu, mais cette information existe, faites-en ce que vous voulez...
Du trotskisme au PS
Comme un certain nombre de personnalités de sa génération (Julien Dray, Gérard Filoche, Laurence Rossignol, Romain Goupil, etc.), Rebsamen est un renégat de la Ligue Communiste (ancêtre du NPA). Il fut membre de la JCR pendant ses années lycée, puis de la Ligue communiste au début des années 70. Il quitte cette dernière, alors devenue Ligue Communiste Révolutionnaire, pour le PS après les présidentielles de 1974.
Il ne faut pas pour autant l’imaginer en « taupe rouge » au coeur de l’institution : contrairement aux trotskistes lambertistes de l’OCI, la Ligue communiste ne pratiquait pas l’entrisme [2], son ralliement au PS était donc vraisemblablement sincère, au contraire de ceux de Jospin ou Cambadélis, qui furent dans un premier temps des sous-marins trotskistes dans le PS.
Protégé de Pierre Joxe, il fait son nid et grimpe les échelons jusqu’à devenir en 1997 secrétaire national, numéro 2 du parti derrière François Hollande.
Parcours politique
Titulaire d’une maîtrise de droit public, d’un DESS de sciences économiques et diplômé de sciences politiques, Rebsamen n’a guère connu qu’une carrière de politicien professionnel.
Il commence en 1979 comme chef de cabinet du président du conseil régional de Bourgogne, poste alors occupé par Pierre Joxe. Il gravit ensuite les marches en restant le chef de cabinet de ce dernier lorsqu’il est nommé ministre, puis il entre au cabinet de Laurent Fabius.
Il mène en parallèle une carrière d’élu local : président du groupe d’opposition PS à la mairie de Dijon en 89, conseiller régional de Bourgogne en 94, conseiller général du canton de Dijon-5 en 98. Il est finalement élu maire de Dijon en 2001, devenant ainsi le premier maire de gauche à Dijon depuis les années 30, il ne quitte ce poste qu’en novembre 2024. Il devient dans la foulée président de la métropole, poste qu’il occupe encore aujourd’hui.
Sa stratégie électorale est marquée très tôt par des alliances à sa gauche avec les écologistes ou le PCF, et à sa droite avec le PRG et... le Modem de François Bayrou.
Il est par ailleurs sénateur de 2008 à 2014, et dirige un temps le groupe des élus socialistes au Sénat. Il s’est évidemment opposé à la loi sur le non-cumul des mandats portée par le gouvernement Hollande en 2012...
Enfin il est membre de la loge Solidarité et progrès du Grand Orient de France à Dijon depuis 1989.
Pour clore le sujet laissons la parole à Marie-Thérèse Mutin, ancienne première secrétaire fédérale du Parti socialiste de la Côte-d’Or, qui déclarait en 2001 :
Affaires
Qui dit politique dit affaires, et Rebsamen n’échappe pas à la règle.
Dexia
En 2008, en pleine crise financière, les gouvernements français, belge et luxembourgeois doivent recapitaliser la banque Dexia à hauteur de 6,4 milliards d’euros pour empêcher sa faillite.
« Le Canard enchaîné » révèle alors que François Rebsamen, avec d’autres élus locaux UMP ou socialistes, a touché 20.000 euros de jetons de présence en 2007 en tant qu’administrateur de Dexia, qui se rajoutaient à ses indemnités pour ses charges politiques. Flairant la mauvaise presse, Rebs démissionne de son mandat d’administrateur. « Les circonstances actuelles exigeraient un travail et une implication que je considère incompatibles avec le temps que je me dois de consacrer à mes mandats d’élu » déclare-t-il.
Les emprunts toxiques
Ce passage chez Dexia n’a pas fini de laisser des traces : comme un certains nombre de villes Dijon a contracté dans le courant des années 2000 des emprunts spéculatifs à taux variable, dits "emprunts toxiques", emprunts très avantageux dans un premier temps, mais dont les taux s’envolent au bout de quelques années. Ceux-ci auraient représenté jusqu’à 48% de la dette de la ville de Dijon [3], entrainant un contrôle poussé de la gestion et des finances de la ville de Dijon, de son centre communal d’action sociale (CCAS) et de la communauté urbaine du Grand Dijon par la chambre régionale des comptes, qui soupçonnait des irrégularités.
En 2016, Rebsamen déclarait regretter ces emprunts : « Quand on a contracté ces emprunts, tous les experts financiers nous ont assurés que c’était une affaire en or. C’était bien avant la crise des subprimes. Aujourd’hui, oui, je regrette, comme beaucoup d’autres, de les avoir souscris. À l’avenir, nous en serons bien plus vigilants ». Il était pourtant bien placé pour connaitre leur véritable nature - ils sont qualifiés d’« arnaques » par Claude Bartolone - puisqu’il était, on le rappelle, administrateur de Dexia Crédit Local pendant 5 ans, et qu’une partie de ces emprunts ont été contractés alors qu’il était encore membre du conseil d’administration !
Ces emprunts ont fini par être épongés par un fonds d’aide de l’État, qui a dû débourser 5,5 milliards d’euros, payés aux trois quarts par le contribuable, pour éponger les dettes de toutes les villes qui avaient contracté ces emprunts. Pour Dijon l’élu d’opposition Laurent Bourguignat a estimé les coûts de sécurisation du contrat à près de 9.5 millions d’euros.
Attribution du marché de l’eau
Quelques années plus tard c’est autour de la gestion de l’eau que des soupçons de conflit d’intérêt refont surface. Le contrat de gestion de l’eau ne doit prendre fin qu’en 2021, mais Rebsamen choisi de le renouveler dès 2019. Une précipitation qui engage la future majorité municipale qui doit sortir des urnes en 2020, et empêche donc tout changement de cap (choix d’un autre prestataire ou reprise en régie).
Surtout la décision finale surprend : c’est Suez Eau France, plus cher de près de 20 millions d’euros que son concurrent direct Veolia, qui est choisi.
Les soupçons grandissent d’autant plus que la directrice des services chargés des réseaux à la métropole, qui gère notamment l’assainissement et de l’eau, n’était autre que l’ex-responsable de la Lyonnaise des eaux-Suez à Dijon. Selon Veolia, elle a participé aux discussions et négociations à propos du dernier appel d’offres pour lequel Suez a été choisi [4].
Le tout se fait dans un contexte d’opacité organisé par l’équipe municipale : parcours du combattant des associations pour obtenir les documents administratifs, menaces de poursuites judiciares contre les opposants et journalistes... Voir plus bas la video édifiante de l’échange de Rebsamen avec l’opposition municipale sur le sujet en conseil métropolitain (dans la partie "Style").
Le contrat a été validé par le tribunal administratif, et de toutes façon Suez a été racheté par Veolia deux ans plus tard...
Ministre du travail
En 2014, Rebsamen devient « ministre du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social » du gouvernement de Manuel Valls. Il n’occupe ce poste qu’un an et demi, délai pendant lequel Pôle emploi a vu affluer 207 100 chômeurs supplémentaires, et pendant lequel il a le temps de pondre la « loi relative au dialogue social et à l’emploi » (dite loi Rebsamen) avec l’appui du MEDEF. Cette loi allège les obligations patronales dans le dialogue social, et a notamment été accusée d’accentuer les inégalités hommes-femmes au travail.
Pendant ce passage au ministère il crée la polémique en faisant dépublier une interview non relue dans laquelle il affirme se battre « depuis longtemps pour une vision libérale de l’économie ». Déjà à cette époque il annonce que le gouvernement pourrait allonger la durée de cotisation pour la retraite « s’il le faut ».
En septembre 2015, il démissionne de son poste de ministre, et redevient maire de Dijon après le décès d’Alain Millot qui assurait l’intérim depuis la nomination de Rebs à Grenelle. À peine 5 mois plus tard, l’avant-projet de loi El-Khomri, ou loi travail est présenté au Conseil d’État... Certains y verront un indice du rôle joué par Rebsamen dans ce projet de loi, que son opportun retour à Dijon lui aurait permis de ne pas avoir à assumer.
Du PS au macronisme
Après 2016 la fin de mandat de François Hollande est un calvaire et, les présidentielles approchants, les rats commencent à quitter le navire. Rebsamen, bien que président de la Fédération nationale des élus socialistes et républicains depuis peu, apporte son soutien à Macron, contre Benoit Hamon, candidat officiel du PS. Ce soutien ne se démentira pas, et il ne cesse depuis d’attaquer le PS « sectaire », allié avec les « radicaux » d’EELV, et à la « stratégie proche du néant ».
Il fait partie de la clique de dinosaures socialistes portée aux nues par tout ce que les rédactions comptent de chroniqueurs libéraux. Avec Stéphane Le Foll, Bernard Cazeneuve, ou François Hollande (avant son ralliement au NFP), il est un socialiste « raisonnable », au contraire du PS d’Olivier Faure vassalisé par les islamo-gauchistes de LFI.
En mars 2022, en pleine campagne présidentielle, Rebs crée une scission du PS (dont il serait malgré tout encore membre selon certaines sources) et lance la « Fédération progressiste », un parti fantôme, uniquement composé de politiciens, et se voulant « l’aile gauche » de la macronie, au sein de la coalition « Ensemble ».
Il y laisse quelques plumes en donnant l’image d’une majorité municipale éclatée et fourre tout. En effet dès 2022 et plus encore en 2024 des membres de sa majorité se sont retrouvés opposés les uns aux autres dans des scrutins législatifs. Certains étant candidats NFP, d’autres émargeant dans la coalition macroniste Ensemble ou se présentant en « divers gauche ». À Dijon les candidats qu’il soutenait ont tous été battus par des candidats NFP.
La suite vous la connaissez : il est nommé ministre de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation dans le gouvernement François Bayrou le 23 décembre 2024.
Style
Voila pour le CV
Avant de nous pencher sur le coeur de sa politique, un point sur le « style Rebsamen », qu’on peut résumer en un mot : le mépris. Deux illustrations.
Au conseil municipal, Rebs et sa majorité sont solidement installés. C’est SA ville et il s’y comporte en daron paternaliste. Avec ses adversaires de la droite municpale le ton est volontier cassant voir humiliant. Un exemple parmi d’autres, lors d’un échange tendu avec Emmanuel Bichot, le leader de l’opposition de droite dure :
« Vous êtes insupportables, je comprend que personne veuille de vous »
Autre adversaire farouche de Rebsamen, le quartier des Lentillères. Si Rebs avait dans un premier temps choisi de répondre aux revendications populaires en abandonnant ses projets de bétonnisation du quartier, sa position s’est raidie ces derniers mois. Les Lentillères ? Un « bidonville ». La bande est du quartier, principal objet du différent entre la mairie et les occupant·es ? Un « tas de cailloux » ou une « réserve de pierres ».
S’il fait parfois preuve d’une certaine répartie, il peut aussi facilement sortir de ses gonds et déraper quand il est mis en difficulté. Il en a fait la démonstration il y a quelques mois lors d’une réunion publique sur les Lentillères, qu’il animait dans son palais.
Florilège :
18:20 Face aux critiques des îlots de chaleurs : « Pendant la canicule si vous voulez avoir moins chaud allez à la Colombière, c’est le parc le plus protégé »
18:53 « Si vous pouvez pas vivre en ville, faut aller à la campagne »
24:24 « T’y as même pas été, tu peux parler. Change de voiture d’abord »
24:44 Face au huées d’une partie du public : « Vous votez pas ça me dérange pas »
30:14 Ragequit [5]
Enfin ceux qui ont eu un jour l’occasion de l’interpeller en off savent qu’avec lui les insultes partent vite...
Politique
Malgré son soutien renouvelé à Macron depuis 2017 et sa récente nomination au ministère, Rebsamen n’a jamais cessé de se revendiquer fièrement « homme de gauche ». Voyons ce que ça veut dire pour lui dans les faits, en particulier en ce qui concerne l’aménagement du territoire, dont il est le nouveau ministre.
La vitrine
Rebsamen, pour le dijonnais moyen c’est d’abord des grands projets, qui jouent beaucoup dans ses succès électoraux : Zénith, rénovation et agrandissement du stade Gaston Gérard (il est fan de foot si ça vous intéresse), implantation d’Ikea, piscine olympique, tram, piétonnisation du centre-ville, rénovation du musée des Beaux Arts, « Smart city », classement UNESCO et dernièrement la Cité de la gastronomie et l’installation de l’Organisation Internationale de la Vigne et du Vin à Dijon.
Derrière cette politique, une vision de l’organisation du territoire : la métropolisation. Le label de « métropole » est obtenu par l’agglomération en 2017 et « Dijon Métropole » remplace donc le « Grand Dijon ». Tant pis si elle ne remplissait pas les critères attendus d’une métropole (notamment en taille de population), les proximités de Rebs lui ont permis d’obtenir une dérogation. Quoi qu’il en soit qui dit métropolisation dit mise en concurrence des territoires. Dijon, pour survivre sur le marché de la métropole se doit donc d’être attrayante, en particulier pour les « classes créatives » et autres bourges. D’où d’une part des projets culturels pour CSP+ (Cité de la gastro, transformation du centre-ville en mall commercial muséifié, patrimoine viticole, etc.) et d’autre part la constructions de nouveaux quartiers à tous crins pour faire gonfler les chiffres de la population.
Pour en savoir plus :
Cité de la Gastronomie ou cantine des Lentillères : Quel monde voulons-nous inaugurer ?
Une méga banderole accrochée à la cité de la gastronomie
Food Use Tech : le stade coprophage du capitalisme
Le béton
S’il y a bien un point sur lequel Rebsamen fait l’unanimité (contre lui) c’est sur sa politique de construction de logements. D’un côté les associations de locataires dénoncent (à juste titre) le manque de logements sociaux, de l’autre, l’opposition municipale de droite, les collectifs de quartiers, et la gauche radicale dénoncent (à juste titre là aussi) une politique de bétonisation acharnée. Face à ça, toujours le même argument de Rebsamen « Dijon manque de logements ».
Pour en savoir plus on vous renvoie vers quelques articles sur les luttes locales emblématiques contre la bétonisation et quelques argumentaires des opposant·es.
Parc Baudin-Mirande - Lettre ouverte à Kaufman&Broad
Pour les jardins de l’Engrenage, contre la politique du béton à Dijon
À tous les soutiens, proches ou lointains, du Quartier Libre des Lentillères !
« Quelques brumisateurs, arbres en pots, bennes à hydrogène et centres commerciaux climatisés ne suffiront pas ! »
Le collectif des associations de quartier dénonce l’envers du béton à Dijon
Mairie de Dijon : les Illusionnistes de l’urbanisme
Le plan d’urbanisme piétiné par le contrat de relance de la construction et par les rêves de puissance de François Rebsamen !
Sur le plan national, Rebsamen a déjà eu des responsabilités dans ce domaine, puisqu’il a présidé en 2021 une « Commission pour la relance durable de la construction de logements ». Il y préconisait notamment un changement de discours face à la montée des oppositions à la bétonnisation, en promouvant la « densité heureuse ».
Pour en savoir plus :
Crise de la construction de logements : Rebsamen s’affole
Relance de l’aménagement urbain à Dijon
[Dijon] Rebsamen : « Une densité heureuse est possible »
La densité heureuse
Plus attendu tant la ficelle est maintenant connue, notre ancien maire s’en remet aussi parfois au greenwashing pur et dur.
François Rebsamen soutient-il le Quartier Libre des Lentillères ?
Encore combien de temps Dijon métropole soutiendra-t-elle le dérèglement climatique ?
Pour la 2e fois, Dijon échoue à obtenir le label de « Capitale Verte Européenne »
Rebsamen, l’éléphant qui (vous) trompe énormément
Élections départementales : Resbamen détourne l’attention
Dijon Métropole se paie une étude à 200 000 € pour recenser et protéger les espaces de nature en ville
Non, l’Engrenage n’est pas expulsé pour créer « un parc arboré et des jardins familiaux »
Surveillance
Enfin, terminons avec un aspect de la politique de Rebsamen qu’on oublie parfois trop vite : sa passion sécuritaire. Elle est ancienne, Rebs ayant été dès les années 80 chef de cabinet du ministre de l’Intérieur Pierre Joxe (voir plus haut). On se souvient aussi que pendant tout le quinquennat de Hollande il a espéré être nommé ministre de l’Intérieur... avant de finalement refuser le poste fin 2016, jugeant le délai avant la présidentielle trop court pour mettre en place des réformes.
En terme d’aménagement du territoire ce penchant s’est exprimé sous ses différents mandats, d’abord par la mise en place précoce de la vidéosurveillance urbaine (qui lui a valu les complimants du Point, qui vantait alors son « pragmatisme »), puis par la mise en place de « OnDijon », petit nom de la « Smart city » dijonnaise, dont le coeur est un centre de supervision urbain branché en permanence sur les centaines de caméras qui épient en permanence les rues dijonnaises.
VZ 9. On Dijon : la smart city contre ses habitants
TF 2. François Jarrige : Regard critique sur la Smart-city
Voyage en cybernétique - l’inauguration du projet de Smart city dijonnaise
Caméras à Dijon et dissolution de la CNIL à Paris
Surveillance à Dijon : explosion du budget et mise en place de l’audiosurveillance
Pour conclure en deux mots, il n’y rien à attendre de la présence dans le nouveau gouvernement de cet « homme de gauche » qu’est François Rebsamen. C’est un politicien professionnel, avec tout ce que ça comporte d’arrogance et de tambouille politicienne. À part un saupoudrage de greenwashing, son arrivée au ministère de l’Aménagement du territoire ne va rien changer aux dynamiques en cours de ravage capitaliste et de contrôle sécuritaire du territoire. Seule la lutte payera.
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